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Orphelin depuis deux ans...
En janvier un jour dans début de matin
J’ignorais le soir aller me coucher orphelin
Des mots familiaux parvinrent d’un là-bas
D’autres peines me dirent départ de papa
Tristesse pour frère et sœur j’ai ressentie
Emotion n’envahit de moi aucune partie
Cadet de mon père je l’avais déjà pleuré
C’était en temps d’adolescence dépassé
Quarante années après famille le faisait
Moi sans faire semblant serein j’assumais
Ma vie s’est vidée ce jour là de son existence
Je vis depuis apaisé sans sa présence
Absent il est redevenu simplement mon père
Celui dont les mots fils paria me désignèrent
J’ai aimé un papa seulement quinze ans
Devenu orphelin je ne vis pas en le pleurant
Papa : 1953-1968
Père : 1918- 2009 / le 18 janvier…
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Commentaires
Je suis allé lire tes mots d’amour pour ta maman.
Ils me racontent une peine, un vide, une terrible absence.
Je sais cela être un deuil terrible pour qui y est confronté.
Je te souhaite que le temps adoucisse tout doucement tes peines.
Merci de ton commentaire, il me touche beaucoup.
Bonne journée, @micalement, Marc de Metz.
Bonjour,
J'ai ouvert et commencé mon blog, il y a 3 jours, par un poème pour ma mère, décédée en juillet dernier. Votre écrit me touche, car s'il se veut raisonné, faisant la part des choses, l'absence de ponctuation et le flot des pensées me ramènent à mon propre ressenti devant la mort . Confusion des sentiments, tellement humain.
Ces moments ont été impossible à vivre pour moi !
J’ai survécu après des années épouvantables, pour moi :
rien ne m’y a préparé dans une enfance dans l’amour de mes parents…
Je n’oublie rien cela est certain… Je ne pardonnerai jamais rien...
Chaque moment heureux de ma vie est une revanche…
@mitié de Metz, Marc. Je t’embrasse Flipperine.
Alors que je devine qu’avoir une foi dans cette vie me serait, à la vue de ce qu’elle procure, apporte aux autres…, certainement bénéfique, je ne ressens absolument et encore pas aucun besoin de me tourner vers un « système » relié à une religion.
J’imagine que tu dois savoir que cette foi est bien l’une de ces choses que l’on a ou pas, que l’on vit ou pas, dont on a besoin ou pas… @mitié de Metz, bonne soirée à toi à vous là-bas, je t’embrasse, Marc de Metz.
et tu as peut etre tord de ne pas imaginer une autre vie... cela t'aiderait dans celle là... gros bisous
Je suis « ravi » en te lisant de savoir que ta maman aura réussi à adoucir cette triste réalité familiale qui aura été la votre. De mon côté, en quelques secondes, un soir de septembre 1968, ma mère comme mon père sont devenus les pires ennemis de ma vie d’adolescent. Je sais leur avoir fait payer cela mille fois au centuple, mais en ignorant alors que dans cette guerre je me dépouillais de toutes les forces qui me seraient nécessaires dans ma vie de jeune adulte et d’adulte tout court… J’ai perdu, car seul à me battre contre eux deux, surtout pas ma guerre, mais une immense partie de ma vie… Je t’embrasse, @mitié du centre ville, bonne soirée Mireille du Sablon, à l’homme de la maison aussi. Marc.
Absolument tout de ce que je ne suis pas aujourd’hui et à jamais, je le dois à ce qui ne s’est plus passé dans ma relation avec mes parents et aussi mon frère et ma sœur dès que j’ai eu l’âge de quinze ans ! Je vais avoir vécu une vie à l’envers de toutes mes aspirations et je vais l’avoir fait au-delà d’une enfance qui elle aura été merveilleuse dans cette famille que j’ai fui en vivant à 900 km d’elle, ici à Metz depuis que j’ai eu l’âge de 18 ans alors qu’en 1971 la majorité était encore à 21 ans… Merci pour ce commentaire, il me touche. Bonne soirée à toi l’ami, Marc de Metz, avec @mitié.
Les tiens l’ami le sont, oui ils le sont !
J’ai eu un père moi !
J’aurais aimé avoir un « papa »…
Je n’ai jamais encore pleuré ma mère (1916-1969).
Je n’ai encore jamais pleuré mon père…
Mon père et moi aurons été des « inconnus »…
Je sais que ce mot n’a pas le même sens pour nous l’ami…
Bonne soirée Covix, @mitié de Metz.
Bonjour Marc,
C'est dure des mots comme cela, boulversant, mais oh! combien aurais-je aimé faire des pas ne serais-ce que quelques minutes avec le mien... triste inconnu.
Bonne journée
@mitié
triste !! à lire !! mais je ressens quand même un retrait qui fait battre ton coeur !! chacun a son parcours familial que la vie lui impose....pas toujours dans le sens quer l'on souhaite !! mais on ne choisit pas souvent............bonne continuation... avec ...
amitiés
sumadrad.c
bonjour Marc,
j'ai eu la trés grande chance d'avoir une maman qui a su, par sa seule présence, compenser un papa devenu absent ( bien que physiquement là quelques années avec nous), alors il reste les souvenirs . J'essaie de garder les meilleurs , surtout ceux d'un papa qui ne buvait pas encore !
je t'embrasse,
Mireille
Je vis dans la certitude de ne pas pouvoir/vouloir rencontrer quiconque un jour… après…
J’aime l’idée que mon voyage humain achevé, je ne sois promis à aucun autre périple…
Je n’ai jamais trouvé aucune raison de m’imaginer dans une suite à mon séjour terrestre.
@mitié de Metz, Marc. Bonne journée Loic.
J’ai eu la chance d’aimer un père et une mère jusqu’à mes quinze ans.
Ces souvenirs font partie de mon enfance, ils restent donc précieux.
Je les ai quitté à dix-huit ans. Ils ont vécu à Toulon, moi à Metz…
J’ai béni cette distance car elle aura limité nos rapports à un minimum…
@mitié de Metz, Marc. Bonne journée à toi.
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bonjour tes mots expriment l'amour que tu as pour ce Papa
l'affection filial ne peut se dementire ta page montre que quoiqu'il arrive
ce sont nos parents!
amities bises