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Mots dans une bouteille à la mer...
Dans le choix de ces mots j'écris
J'écris qu'en besoin de raconter
Raconter ce que je veux partager
Partager sans auditoire abonné
Abonné dans mon vécu intime
Intime et captif d’une prison
Prison inventée par convenances
Convenances familiales et sociales
Sociales sont encore mes compétences
Compétences abimées par mes passés
Passés qu’en débours de bonheur
Bonheur maltraités par les miens
Miens étaient parents puis vous enfants
Enfants qu'en contreforts de ma vie
Vie partagée qu’en vos seules limites
Limites inconnues avant qu'elles ne ruinent
Ruinent notre relation dans un définitif
Définitif accepté depuis longtemps par moi
Moi d'ailleurs que dans votre présent j'écris
J'écris pour qu’aucun des miens ne revienne
Revienne sans être invité par mon moi
Moi n'accorde plus de place pour lui ici
Ici c’est une vie gagnée sur des trahisons
Trahisons dissipées sans vous dans ma vie
Vie qu'en vide de vous mais pas d’amour
Amour m’est accordé par autres
Autres me réparent de votre absence
Absence que je mets là en mots
Mots pour vous déconseiller un retour
Retour que je vous déclare inutile
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Commentaires
C’est un sacré cheminement que celui qui permet de désaimer pour vivre soi… C’est un renoncement terrible, mais de l’autre côté de cela… que la vie peut redevenir plus facile, plus agréable, plus accessible et alors plus heureuse !
@micalement, de Metz, Marc.
Bonne journée Lilou.
Je ne suis plus qu’un étranger pour mes enfants et c’est totalement réciproque. La cassure est devenue irréparable et l’est vraiment de plus en plus car nous vivons sans que je sache absolument rien de leur vie. Y survivre te fait vivre apaisé, et même t’accepter heureux… . Merci de ton commentaire, @mitié de Metz, Marc. Bises.
Oups, j'ai fait un lapsus, je voulais dire "personnes concernées", pas condamnées
Je suis contente de savoir que vous êtes tous les deux en paix, les enfants n'ont rien à dire et surtotu pas à juger la sexualité de leurs parents
bonne soirée, bisous
Merci Covix.
Il est un authentique et permanent et définitif ce ressenti…
Il s’est éclairci durant des années et il est net.
Merci pour ce commentaire l’ami.
Bonne soirée, @mitié de Metz, Marc.
Je ne vais jamais vouloir oublié qui m’a fait mal, qui m’a blessé, qui m’a rejeté. Rien de ces passés ne m’encombre plus de souffrances. C’est en effet en n’oubliant rien que je sais me protéger et surtout assumer n’importe quelle nouvelle rupture. J’ai été à bonne école et ce dès l’âge de 14 ans vis-à-vis de mes propres parents… Merci pour ce commentaire Mireille du Sablon. @mitié et bises de Metz, Marc.
« qui » est à mettre au pluriel depuis toujours…
Je peux comprendre ce qui peut te faire souffrir lorsque tu sais que je ne suis plus le papa de mes filles… Je n’en souffre plus depuis des années Marielle. Cette intime ressenti, c’est bien ce qui me permet d’écrire de temps en temps sur ce thème là. Merci pour ton commentaire, j’espère donner sur ce blog de nombreuses preuves que je vais, que je vais bien, que je vis de l’autre côté de ces deux ruptures, trop anciennes pour me blesser encore. Je te souhaite une très belle soirée, @mitié de Metz, Marc. Merci pour ce commentaire Marielle.
Le messin que je suis par le coeur, doit peut-être t’expliquer sa démarche. Il est possible que mes deux filles viennent sur ce blog.
J’arrive alors à le considérer comme l’improbable mais possible moyen de leur faire savoir que je suis en paix, que je ne suis pas en détresse d’elles, que je vis heureux, que j’ai totalement intégré cette rupture qu’elles ont fait le choix de m’imposer.
Personne, ne me relie jamais à mes filles, ni un membre de ma famille (elles ont rompu totalement avec elle depuis 1988), ni un membre de leur famille maternelle, ni un(e) ami(e) commun(e), ni même une simple relation. J’ai été pendant 30 ans le père de mes filles, cela est en moi à vie. Personne ne me fera jamais renier ces trente années. Personne ne réussira plus à me faire redevenir leur père car nous sommes des étrangers… La page est tournée, le livre est complet, son contenu me convient et je n’aspire plus à y écrire un nouveau chapitre… Merci pour le mandala, @mitié et bises de Metz, Marc.
bonsoir Marc,
vouloir oublier pour ne plus être blessé,
d'autres amitiés sont nées..
les pages sont tournées
le livre s'est refermé...
Malheureusement il y a toujours un petit quelque chose qui fait que le cerveau lui, se souvient...en voici la preuve sans vouloir te blesser, juste une vérité...j'ai bien compris ton écrit ...
allez oublions ces instants pour un sourire Angevin à un Messein en toute amitié...
Bises...Mamoune et merci pour le mandala d'octobre , j'aime ces couleurs de rose et d 'ocre ..
Oui, je suis en paix car ce pour quoi mes filles m’ont rejeté à l’âge chacune de 26 ans, trouve justement aujourd’hui un retentissement très particulier pour moi : mon ami et moi vivons ensembles depuis 25 ans et cela me maintien en paix. Il a partagé une relation assez exceptionnelle avec mes deux enfants pendant 12 ans jusqu’à ce que l’aînée, me, nous renie et plus de 16 ans avec sa cadette avant qu’à son tour elle m’éjecte, nous éjecte de sa vie. Si je devais avoir eu à t’excuser Paquerette, je serais en totale contradiction avec le fait que je suis en paix, que nous sommes en paix tous les deux, depuis 25 ans aujourd’hui… Bonne soirée, @mitié de Metz, Marc.
Je sais que tu ne veux pas en souffrir...mais moi en tant que maman,excuse-moi, j'en souffre...mais je te remercie de ce partage.
Je t'embrasse de toute mon affection. Marielle.
Bonjour Marc,
Savoir tourner la page sans oublier ce qui a fait mal et décider de ne plus se laisser faire ...du mal.
Merci pour ces mots partagés,
bonne soirée, bises, Mireille
je te demande de m'excuser pour ma question d'hier.
Je lis un peu entre tes lignes, j'espère que tu te sens en paix.
Tu penses que les personnes condamnées lisent ici?
b elle journée, bises
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Un texte qui en dit long. J'ai appris aussi à désaimer...malheureusement. Pas par envie mais pour ne pas somber corps et âme....et non, ce ne sont pas de vains mots. Si seulement certains des miens avaient pu comprendre certaines détresses... Très bonne soirée.