Je ne suis pas obligé pour rejoindre le plan d'eau (depuis la place Mazelle) d’emprunter l'Avenue Foch, la plus prestigieuse de Metz, ni de longer le Grand Séminaire et ses jardins où j'ai fait cette photo. 

Mais si je n'avais pas choisi cet itinéraire il m'aurait été impossible de vous montrer le merveilleux magnolia du jardin de la Villa Madeleine. Chaque année je le photographie. Lui et moi sommes amis.

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Ni de pouvoir faire cette photo de l'Avenue Foch depuis l'un des nombreux jardinets qu'on y trouve.  

Ni de faire une photo de ces sublimes et éphémères fleurs devant cette très belle façade jugendstil (équivalent allemand de l'Art Nouveau).  

Ni, en me rapprochant de mon but, de vous montrer le monument aux morts, lui aussi en pierre jaune de Jaumont. Je ne passe jamais devant lui sans avoir une pensée pour celles et ceux à qui nous devons, après le sacrifice de leur vie, de vivre en paix depuis près de 70 ans.  

Même la Porte Serpenoise, l'arc de Triomphe de Metz voulu par l'empereur  Guillaume II d'Allemagne, je ne l'aurais pas photographiée depuis le square Gallieni.

En plus ce n'est que sur cet itinéraire que je pouvais photographier le toit du palais du Gouverneur. Il a été construit pour être la résidence de l'empereur Guillaume II pendant ses nombreux séjours à Metz. 

J'ai glissé Lumix à travers les grilles pour vous montrer un minuscule aperçu des vastes jardins du palais.  

Je sais lui avoir fait prendre de très gros risques. Le palais est zone militaire. Il est interdit d'y pénétrer sans en avoir reçu l'autorisation. Désolé Lumix de t'avoir mis en danger cinq secondes.   

Ces remparts ne sont séparés des jardins du Palais du Gouverneur (à droite) que par le très verdoyant Boulevard Poincaré. . 

L'hyper centre-ville est sur la droite de cette photo et le plan d'eau sur sa gauche. J'ai la chance, nous sommes près de 125 000 à l'avoir, de vivre dans une ville jardin où le vert se décline en milliers de nuances.  

Si vous n'avez pas quitté l'article... vous pouvez être certain(e) de revoir, de voir autrement ou de découvrir l'un des plus agréables endroits du centre-ville.

Ne me prenez pas au sérieux si je vous dis que c'est celui que je préfère car des préférés j'en ai au moins, en étant très raisonnable, plus d'une centaine.  

J'ai choisi cette fois de prendre le plan d'eau de haut, du "au dessus" de ce qui reste de ce côté de la ville des anciens remparts. Metz a été la ville la plus fortifiée au Monde... 

Ces promenades ont été, dès 1904, aménagées par l'autorité allemande pour devenir alors les nouveaux jardins de la Moselle.  

Ils devaient permettre une liaison-promenade entre le centre historique et la la Ville Nouvelle, celle où se trouve le quartier Impérial.  Je peux vous l'affirmer : elle l'a permis de très belle façon et le permet toujours.

Ce que je vous montre n'est qu'une petite partie de cette succession de promenades, de parcs. Ce n'est même qu'une partie de ce qui se trouve au dessus des anciens remparts. 

Vous êtes devant l'une des plus pittoresque "cartes postales" du centre-ville de Metz. Au fond à gauche, de l'autre côté du plan d'eau, ce sont les bâtiments du campus universitaire du Saulcy sur l'île du même nom.  

En qualité de guide il me faut vous montrer le chemin parcouru dans ces jardins. Pour le faire je me suis retourné. Au fond à droite vous pouvez apercevoir le pont de l'autoroute près duquel je m'y suis engagé. 

Ce qui fait le charme de cette promenade que nous faisons ensemble, ce sont ses cheminements entre les différents niveaux, les passages entre des zones ensoleillées et celles aux ombres épaisses et la présence de l'eau de la Moselle.   

Oui, là c'est bien de ce point de vue que l'on découvre les aménagements du plan d'eau. Au fond, dans l’alignement du premier plot de la rambarde il y a le stade du FC METZ le stade Saint-Symphorien.  

En contrebas cette vieille maisonnette à colombage est propriété des Voies Navigables de l'Est de la France.  

Non, je n'ai pas fait vider ce parc de ses visiteurs...  

Je n'y ai croisé qu'une vingtaine de personnes. Je les suppose aimer comme moi le calme de l'endroit et savoir le trouver très tôt dans l'après-midi.  

IL n'y a aucun panneau pour interdire de se retourner surtout pas sur les remparts les plus hauts au dessus d'un des bras de la Moselle.  

Ce n'est qu'en suivant cette allée que je me suis retrouvé à nouveau le long du Boulevard Poincaré.  

Quelques secondes plus tard j'étais dans la partie du parc qui borde le plan d'eau. Cette photo fait partie de celles que vous pouvez voir en GRAND. 

Depuis la fin de l'agencement par les allemands de ce parc urbain plusieurs générations de romantiques ont adoré ce petit pont au dessus du lac aux Cygnes. 

Sur les ponts non plus il n'est pas interdit de se retourner. Ce que j'ai tenu à faire sachant qu'alors il me serait facile de vous montrer les remparts par le long desquels je suis arrivé. 

Si vous aimez, si vous recherchez la même foule que celle des plages les plus fréquentées de France, c'est ici que vous devez être pendant les mois de la belle saison ! 

Pour rester cette fois le long des remparts j'ai emprunté cette allée. 

J'y ai été moins seul que sur les remparts... 

Au premier plan l'une des écluses, au fond le pont de l'autoroute (elle finit à 100 mètres de l'entrée du quartier Impérial) et à gauche une partie du début de ma promenade.

Je ne peux que vous recommander de cliquer sur ce panoramique et sur ceux  à venir...  

Une autre photo de cette maison si bucolique avec ses colombages.  

L'étendue d'eau n'existe que depuis les travaux de la construction de l'autoroute (1972). Pour assurer sa sécurité vis-à-vis de la zone inondable qu'il traverse il a été obligatoire de le surélever. La terre nécessaire prélevée le long de la Moselle a permis la création des sept hectares de ce très agréable petit lac prolongé par les bras de la Moselle.  

Vous devriez avec cette photo et celles à venir pourvoir comprendre que nous soyons ici tous des "fous-dingues" du plan d'eau. Nous le fréquentons par centaines toute l'année, par milliers dès qu'il fait beau, jusqu'à ce que l'automne cède sa place à l'hiver. 

Au dessous des pelouses le Palais de Justice nous rappelle que nous sommes en ville.  

Sans prétendre ni avoir le besoin de m'excuser que ce ne soit pas le cas sur ce panoramique, je peux vous affirmer que pendant la belle saison cent sillages dessinent des lignes droites où des arabesques sur la surface du plan d'eau, en face du port de plaisance. 

Le bateau que je rêve d'avoir n'y est pas amarré tout près de la cathédrale Saint-Etienne. Mon banquier m'a toujours interdit de m'en acheter un.    

Dorénavant et à vie en retraite je peux au moins continuer à admirer les cygnes à défaut de devoir manœuvrer entre eux pour quitter et revenir au ponton...  

Ils se comptent par centaines le long des berges de la Moselle.  

Ceux qui préfèrent le plan d'eau et ses alentours immédiats sont de vraies vedettes en ville et ce tout au long de l'année. 

Sans être apprivoisé ils vivent très proches de nous. Très familiers ils donnent parfois l'impression de prendre la pose.  

J'ai failli allé lui demander le nom de son banquier... Les plus imposants bateaux sont ceux des plaisanciers faisant escales à Metz. Les pavillons les situent principalement aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Grande-Bretagne (plus rarement) et en Allemagne.  

En 1907 ces jardins ont été très très critiqués par une grande partie de la population française alors sous le joug allemand depuis 1871. Elle considérait que l'Esplanade avec ses jardins à la française avait été mutilée en étant prolongée par ces jardins.

Ils ont été pourtant pourtant conçus comme l'étaient alors les espaces verts les plus modernes d'Europe et de Paris.  

En haut de cette butte s'étend le lac aux Cygnes. Le plan d'eau est à une quinzaine de mètres à droite. 

Au dessus des remparts (à droite) c'est l'hyper centre-ville commerçant. La belle saison est là et ces embarcations se promènent à nouveau sur la Moselle et le plan d'eau. 

Une partie des étudiants de Metz étudie sur le campus de l'Île du Saulcy (à gauche). Une partie des habitants aime se promener rue de la Garde au dessus de la Moselle sur les anciens remparts (à droite), les protestants prient au Temple Neuf construit en 1904 par les allemands à la pointe de l'Île du Petit-Saulcy (derrière le Moyen-Pont).

Moi, je suis remonté "en ville" par un escalier au bout du Moyen-pont.