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Metz / Opération "A vous de jouer" à la gare avec Mireille du Sablon...
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Mireille du Sablon adore les plantes au point d'avoir a eu une relation passionnelle avec un avocat.
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Plus discret que ces pigeons lui a vécu, non pas au bord de la fontaine de la place Raymond Mondon, mais au dessus d'un verre d'eau devant la fenêtre de sa cuisine.
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Lorsque nous nous promenons, je reste discret sur cette relation dont il n'est plus jamais question...
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Même dans le quartier Impérial je n'ose lui demander des nouvelles de son avocat.
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J'ai à cœur de réussir à lui changer les idées lorsque nous sommes ensemble surtout à proximité de la Grande Poste en grès rose.
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La dernière chose que j'ai lue, le concernant, sur son blog c'est que son avocat avait de très belles racines. Il est peut-être parti en vacances...
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Pas même lorsque nous buvons un verre ou un café près de la gare je n'ose demander de ses nouvelles.
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Nous avons mille et un sujet de discussions et ils meublent agréablement chacune de nos promenades.
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Il y a dans le hall des départs de la gare ces très belles photos exposées.
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Elles sont anciennes et ni Mireille ni moi ne nous y sommes aperçus.
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1955... Mireille était déjà messine (bébé...) et pourtant je ne l'ai pas vue sur les photos les plus récentes.
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Par contre je l'ai vue se mettre au piano et toujours aussi discret j'ai préféré...
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Continué à photographier ces grandes photos sur l'histoire de la gare de Metz en ayant le plaisir de revoir ses grandes verrières qui n'existent plus.
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1908, date de l'inauguration de la gare Impériale. Je ne suis arrivé à Metz que 61 ans après et en voiture.
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Il aura fallu attendre 107 ans, de 1908 à 2015, pour que dans ce hall des départs...
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Mireille du Sablon effleure les touches d'un piano si, si délicatement et en oubliant d'utiliser les pédales qu' aucun son n'en est sorti.
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Bouleversé (il m'arrive d'être sensible), j'ai préféré m'éloigné pour photographier d'autres vieilles photos.
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J'ai bien fait. Mireille est venue me rejoindre et nous avons traversé la gare pour aller au Centre Pompidou-Metz (CPM).
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J'ai remarqué que son silencieux concerto sans sons n'avait dérangé ni ces quatre policiers ni les quatre personnages de la sculpture en hommage à Jean-Moulin.
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Ami discret je n'ai pas osé demander un autographe à la musicienne silencieuse, préférant faire d'autres photos.
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Nous étions arrivés au dos de la gare dont le haut talus étaient alors superbement fleuri.
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Je n'ai pas osé cueillir un bouquet pour le lui offrir après sa sublimement discrète prestation...
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De toute façon il était trop tard. Mireille, en m'attendant, jouait du Lumix tout aussi silencieusement que du piano.
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C'est aussi en silence que j'ai pris le temps de faire cette photo...
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Avant de la rejoindre pour aller découvrir une très belle et poétique installation dans le hall du CPM.
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C'est en photographiant la Tour de l'Horloge de la gare, elle donne l'heure depuis 107 ans et le fait silencieusement...
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Que j'ai remarqué qu'il y avait de moins en moins de soleil et de plus en plus de nuages.
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Nous sommes vite arrivés au CPM. Il était temps car le ciel n'avait plus que ces couleurs inquiétantes.
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Le temps très taciturne a eu raison de notre envie de nous attarder après notre visite au CPM. Nous nous sommes quittés après en être sortis et je suis reparti vers la place Mazelle.
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C'est sous le passage de l'Amphithéâtre que j'ai vu cette patrouille de police se diriger vers le CPM et le quartier du Sablon. J'ai pensé, je l'avoue, que Mireille pouvait être retournée au CPM pour faire de la musique avec...
Les centaines de bols de l'installation musicale que nous venions d'y découvrir.
NON... Pas Mireille, pas le même jour que son concerto à la gare !
Ami discret, je n'ai jamais osé depuis lui demander si...
J'ai, il y a quelques semaines, consacré un article à cette sublime installation. Vous pouvez la découvrir ou la revoir en cliquant sur cette photo.
Je n'ai à ce jour jamais osé demandé à Mireille du Sablon des nouvelles de son avocat. J'espère avoir là et discrètement réussi à vous faire partager l'un de mes moments d'@mitié en sa compagnie.
Tags : Architecture allemande, promenade, Découvrir Metz, Découvertes, La visite de Metz, photos, Gare de Metz, Quartier Impérial
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Commentaires
Alors comme ça Mireille a eu beau jouer une superbe ode à son avocat , il l'a quand même quittée, ah la la dur dur . En tout cas j'ai eu beaucoup de plaisir à lire et à regarder cette série musicale à la gare de Metz . Chaque fois que je passe à côté de ce piano j'avoue que cela me démange aussi mais bon j'ai un peu beaucoup oublié mes partitions .
Bonne soirée et à bientôt
Bisous
Mireille, j'avais hâte que tu viennes nous conter la vraie histoire .
Faut toujours surveiller les avocats. :-))
Bonsoir Marc,
Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps, mon avocat...m'a quittée il y a à peine deux jours. Rabougri, pas content (de mes soins), il est parti tout droit....à la poubelle! Ce n'est pas faute d'avoir parlementer, plaider, être aux petits soins pour lui.... il n'a rien voulu savoir.
Depuis, j'en ai pris un autre, plus jeune, qui flotte dans l'eau de la piscine euh dans un verre.
Merci pour ton sympathique article, j'ai vraiment ri en le parcourant. Vivement cette prochaine rencontre programmée!
Bonne soirée et bises à tous les deux de Mireille du Sablon.
Il est grand temps que je retourne à Metz moi, et cette fois j'irai en train et nous nous donnerons rendez-vous devant le piano de la gare ... car je vois que vous avez besoin de quelques leçons
.
Pas besoin de pédaler à toute vitesse pour envoyer le son ! comme je vois un fil électrique sous le siège, je suppose qu'il s'agit d'un piano numérique, suffit donc de l'allumer et d'augmenter le son. La pédale du milieu met en sourdine, celle de gauche fait une note douce, celle de droite fait raisonner la note ... bon, j'arrive quand ?
Je ne comprenais pas pour l'avocat !!! j'ai même pensé que c'était le métier de Monsieur Mireille
. Mais je me souviens maintenant ...
Et alors ? qu'est-il devenu cet avocat ? le suspens est infernal.A bientôt Marc et gros bisous
Annick
10lydieMercredi 19 Août 2015 à 15:39Bonjour Marc,
Jolie nouvelle consacrée à l'amie Mireille.
La robe de l'avocat n'est peut-être plus verte à l'heure d'été...
Ce concerto silencieux s'achève sur une belle note, l'amitié.
Belle et bonne journée!
Une bien jolie histoire que tu viens de nous conter en images et en prose, beaucoup de poésie dans cet article.
Un gros mimi à notre Mimi, et toi et Bernard.
Bonjour …
Belles tranches de vie ...
Mais ! Dis-moi ! Son avocat est toujours accrocher au barreau ... de son balcon ?
… Bonne journée, … Amicalement, … Claude
JOLIE PROMENADE encore une fois dans une gare que je croyais connaître par-coeur ha ha ha , mais tu nous réserve toujours des surprises surtout avec Mireille et tu m' as bien faite rire ha ha ha .
Gros bisous marseillais du mercredi à bientôt , les vacances commencent à toucher à leur fin .
Renée (mamiekéké).
5jean MarieMercredi 19 Août 2015 à 10:11Bonjour Marc,
Je suis toujours ravi de voir des photos de mon quartier et d'un lieu que j'affectionne particulièrement, toujours de très belles photos qui donne de la signification à cet endroit
belle journée
Bonjour cher Marc,
Toujours de merveilleuses photos et si délicatement commenter...merci.
Merci aussi pour ton agréable commentataire sous le poème de Dierx...
Pour le raffraichissement, je revis depuis qu'il fasse moins chaud...
je comprend pour toi et je te souhaite encore de très belles journées.
Bisous du Berry, à bientôt.
Marielle.
Elle sait qu'elle peut être défendue par un très bon avocat si elle se fait appréhender en jouant de la musique au Pompidou ! Je ne me fais aucun soucis pour elle !!!!
Quel plaisir de revenir lire tes petites facéties et revoir tes superbes photos !!!!Ca faisait bien longtemps !
Je t'embrasse Marc à très bientôt.
Tatiana
http://lesptitsbonheursdetatiana.blogspot.fr
Pour moi Mireille et son avocat sont dans la " salsa " jusqu'aux oreilles.
Elle reviendra quand le" noyau " de son ami sera bien mur.Belle amitié que vous vivez .
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Metz où il fait beau et bon vivre...
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Un jour, je suis né en Nouvelle Calédonie. C'était le vendredi 13 de novembre 1953, un vendredi du printemps car novembre dans le Pacifique sud, c'est le printemps...
Enfant et adolescent j’ai été un fils de militaire balloté... Avant d'être délocalisé de force à Metz, j'ai vécu en Algérie , en Martinique, à Toulon, à Marseille, à Menton et à Nice.
C’est ici à Metz, que depuis la rentrée des classes de l'année 1969 je me suis « fabriqué » des racines.
Cela s’est fait au cours de ces plus de quarante-cinq années vécues dans cette ville. Elle est exceptionnelle et très belle et j’aime dire d’elle : "Metz où il fait beau et bon vivre". Je le montre sur ce blog grâce à des milliers de photos… -
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