L'ensemble des photos de ma promenade vous montre les neuf kilomètres de mon itinéraire décidé pour accéder aux sites que je souhaitais visiter pendant ces journées du patrimoine. Sans m’en rendre compte, cette virée a durée plus de quatre heures avec comme unique compagnon le soleil.
   
Ce coin particulier et paisible de Metz se situe à l’endroit où se trouve le moulin des Thermes. J’ai pris cette photo depuis la terrasse du conseil général, elle longe là la Moselle.
   
 
 
 
 
Les murs de soubassement du moulin datent de 1514. Il est le seul vestige des nombreux moulins qui se trouvaient sur la Moselle. Remis en valeur depuis de nombreuses années, il fournit encore de l’électricité sans prétendre rivaliser avec la centrale nucléaire de Cattenom. Elle se situé à moins de quarante kilomètres au nord de Metz. Aucun écologiste n’a jamais exigé la fermeture du moulin des Thermes.
 
 
 
 
 
Revoici le pont Saint-Georges vu de l’intérieur du conseil général car j’y suis rentré pour une visite très sympathique. Je vous précise là encore : d’autres photos sont prévues pour plus tard. Et oui, j’ai aussi en préparation un article sur cette institution départementale…
 
Le très bas niveau de la Moselle (celle qui coule en ville) vous montre que comme chaque année l’été a été si chaud et si ensoleillé que la cité comme le département, comme la région manquent d’eau.
 
 
 
 
 
Le grenier crénelé de Chèvremont date de 1457. Il fait partie de l’ensemble des musées de Metz, les Musées de la Cour d’Or. Son toit dit « en pointe de diamant » est caractéristique de la période médiévale.
 
L’église Sainte-Ségolène dont les origines datent d’entre 800 et 830 arbore ses deux magnifiques tours depuis 1898. Ces deux édifices sont des joyaux parmi d’autres de l’architecture messine sur la colline Sainte-Croix, berceau de la ville de Metz.
 
 
 
 
   
Grâce à cet escalier entièrement vitré dans le conseil général, j’ai vu la Salle Fabert toute proche et la cathédrale proche elle aussi illuminées par le soleil. Il fait lui aussi partie du patrimoine de Metz puisqu’il est antérieur à la création de la ville il y a 3 000 ans (je n'ai pas de photos personnelles de cette époque).
 
 
 
 
 
Au dessus de ces bâtiments du quai Félix Maréchal, de l’autre côté de la Moselle, vous pouvez vois le crènelage d’un autre grenier médiéval de Metz. Construit en pierre de Jaumont (pierre jaune) il porte le nom de « grange des Antonistes » et date du 14^e siècle.
 
 
 
 
 
La préfecture de la Région Lorraine et du Département de la Moselle est installée dans l’ancien hôtel de l’intendant du roi construit entre 1738 et 1753. C’est Napoléon 1^er qui décida que ce bâtiment de facture française et classique serait la préfecture du Département de la Moselle, au début du 19^e siècle.
 
 
 
 
  
Retour en face de la préfecture sur le bel ordonnancement des façades le long du quai Félix Maréchal, au rez-de-chaussée desquels il y a de très belles échoppes typiques du Moyen-âge car ce quartier est le plus ancien de Metz.
 
Il cache dans les caves de ses immeubles les vestiges d’un petit amphithéâtre romain antérieur à la construction d’un grand amphithéâtre romain construit lui au 1^er siècle en dehors des murs de la ville romaine d’alors.
 
Le Centre Pompidou Metz est construit en partie sur le site enterré de cet amphithéâtre qui lorsqu’il a été édifié en Gaulle romaine était l’uns des dix plus grands jamais construits par les romains. Sa capacité était de 25 000 places.
 
 
 
 
 
Vu depuis la place de la préfecture, voici à nouveau le grenier de Chèvremont. Il possède cinq niveaux et abrite au rez-de-chaussée une infime partie des statues des collections des Musées de la Cour d’Or. Les quatre niveaux supérieurs d’une superficie totale de 1 600 m2 pourraient bientôt devenir des salles supplémentaires d’exposition.
 
 
 
 
  
Depuis les bords de la Moselle, les flèches des tours de l’église Sainte-Ségolène sont encore visibles là-haut sur la colline Sainte-Croix.
 
 
 
 
  
La passerelle des Roches permet depuis le début des années 1980 de passer directement du quartier des Roches, reconstruit de 1976 à 1980, à la place de la Comédie, celle de l’Opéra-théâtre de Metz (à gauche de cette photo). Au fond, le bâtiment du conseil général.
 
 
 
 
 
Bien que ce soit là l’un de mes coins préférés parmi mes préférés… je l’ai laissé derrière moi pour me diriger vers la place de la République sur le chemin du retour.
 
 
 
 
  
Je n’ai pas eu à cœur de déranger ces clients d’un des nombreux restaurants de la place de Chambre. Celui-ci à l’inverse d’autres très porches n’annonce pas des spécialités du terroir messin ou lorrain. Discrètement, j’ai quand même « volé » cette photo.
 
 
 
 
  
Cette tourelle dans la résidence de Gargan, visible depuis la très calme rue aux Ours, fait face au Cercle des Officiers de Metz que j’ai délaissé volontairement, comme je l’ai fait avec la maison natale de Paul Verlaine et le Palais de Justice. Je souhaitais me rapprocher de notre domicile car j’étais dehors depuis plus de trois heures.
  
 
 
 
  
Par choix sans avoir été influencé par personne d’autre que par le soleil, j’ai eu envie de faire un détour par la place de la République pour y entendre la musique de l’eau de ses fontaines.
 
J’ai longé celle aux jets d’eau que l’on peut traverser à pied et qui ne réussira jamais à éclabousser la caserne Ney bien à l'abri de l’autre côté de la place. De nombreux jeux d’enfants, ils ne sont pas interdits aux adultes, sont installés sur la place.
 
 
 
 
  
Puis, je me suis engagé dans la rue Serpenoise qui est ici ce que sont Les champs Elysées à Paris en mille fois moins grand… au moins. Elle débute à gauche de cette photo. A l époque romaine, elle était la via Scarpone qui reliait Rome aux villes du nord de l’empire. Aucun centurion ne m’y a retardé…
 
 
 
 
 
Mais juste avant de quitter la place, j’ai photographié la plus longue fontaine de Metz (180 mètres). Elle tombe en cascade et nous appelons ici « la rivière ». Juste au dessus d’elle, une « plage » a été créée pour le plus grand plaisir de celles et de ceux qui souhaitent s’y allonger un moment.
 
 
 
 
 
La rue Haute-Seille est la limite administrative entre notre quartier, celui d’Outre-Seille qui date du 13^e siècle et le centre ville. Je le précise car il fait partie intégrante de la ville historique. Ces immeubles sont un autre exemple de l’architecture allemande. Ils donnent (pour moi) à cette partie de la rue un petit air d'Amsterdam.
 
 
 
 
 
Avant de rentrer dans notre immeuble, j’ai trouvé très belle autant que décalée la présence du parking Mazelle, nous y nous garons chacun notre véhicule, par rapport à l’ambiance surannée des rues de notre quartier.
 
Ce parking sur la place Mazelle est devenu une œuvre d’art grâce au talent d’une grande artiste autrichienne, Esther Stocker. Il sera inauguré le 5 octobre prochain pour la 5eme Nuit Blanche de Metz. La place, en chantier depuis quatre ans, nous sera rendue d’ici quelques semaines totalement transformée, modernisée et surtout embellie.