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Au non de l’amour
Je me réinventerai chaque jour
Je déferai chaque soir tes peines
Je noierai tes peurs dans le réconfort
Je suiciderai mes passés sans toi
Je vivrai dans la présence de toi
Je nous conjurerai toi et moi
Je dépoussiérai mon cœur
Je satisferai ton besoin de moi
J’effacerai tes craintes d’un sans nous
Je t’emprisonnerai dans mon avenir
Je disperserai tes soucis avant la nuit
Je te réapprendrai tous les matins
Je t’inventerai un autre toi
Tant que tu m'aimeras
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Le boulevard Victor Démange est la principale pénétrante de Metz menant directement dans le centre historique et commercial, lorsqu’on arrive en ville depuis les quartiers est, depuis les alentours de Metz, depuis Sarrebrucken en Allemagne et Strasbourg par l’autoroute.
Ce boulevard traverse sur quelques petites centaines de mètres la zone très boisée de la rivière Seille et de sa promenade le long des remparts. Très vite il débouche sur le jardin des Tanneurs en face du quartier Outre-Seille en devenant la rue des Tanneurs à partir de laquelle on peut s’estimer être en centre ville...
Mireille du Sablon et moi, avons emprunté ce boulevard, en quittant celui de Trêves, pour revenir dans le centre historique par le chemin le plus court et le plus verdoyant.
J’avoue avoir entraîné Mireille du Sablon sur les zébras (exemple à ne pas suivre…) pour avoir un point de vue inhabituel sur le jardin suspendu des Tanneurs. Nous avons très vite décidé de le traverser pour profiter de ses terrasses, de ses placettes, de ses allées étagées et surtout de ses escaliers pour accéder au quartier des Hauts de Sainte-Croix, le berceau historique de Metz.
Ce jardin est d’inspiration méditerranéenne. Sa végétation méridionale prospère grâce à l’exposition et la protection de la colline. Je vous le dis à nouveau et je vous le montre à nouveau et vous pouvez le faire savoir autour de vous : Metz n’est pas une ville grise, terne, triste…
Méditerranéen, il l’est ce parc avec son magnifique figuier et d’ici quelques semaines ses figues pourraient être cueillies. Si Mireille du Sablon, je l'ai trouvée très pensive devant cet arbre du midi, devait alors nous faire une quiche lorraine (*) avec des figues et sans lard, je vous promets dans un article de vous proposer cette recette estivale qui sera une exclusivité mondiale…
(*) Sucrée…
Au centre de cette photo prise en haut du jardin des Tanneurs, le boulevard Victor Démange semble sortir d’une forêt alors qu’il est en ville…
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Regarder autour de soi.
Voir aux bouts de ses regards.
Aimer ce que l’on voit alors.
Détecter de l’insolite.
Photographier souvent.
Sélectionner toujours.
Publier parfois.
Partager une photo...
Lever de jambes dans la nuit
Jamais à l'imagination ne nuit
French Cancan dissipe l'ennui
Dans une soirée sous la pluie
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J’aime ressentir ceci :
Metz, ville où il fait bon et beau vivre !
J’aime en être de plus en plus certain.
J'aime vivre ici et j’aime partager cette ville avec vous.
Voici aujourd’hui vingt autres tout petits « morceaux » de Metz.
Il me reste des milliers de choses à photographier ici, je le sais…
Pour découvrir ou revoir : Vingt de mes "autour" du Centre Pompidou-Metz / 75
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Il est partagé
Avec ses enfants
Avec ses parents
Avec ses amis
Avec ses voisins
Avec ses invités
Il est agréable
Il est convivial
Il est familial
Il est intime
Il est fleuri
Il est vert
Il est son œuvre
Il est en devenir
Il est petit
Il est beau
Il est clos
Il est en ville
Il est sa passion
Il est son jardin
On y est heureux...
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Je me donne l’opportunité de m’exprimer sur un sujet universel : celui de la rupture en amitié.
1 - Tout pardonner au nom de l’amitié.
J’ai cessé de considérer cela dès que j’ai eu l’âge de douze ans. Je savais déjà qu’en amitié l’un(e) ne devait jamais se sentir obliger de pardonner ce qui blesse, ce qui fait mal, ce qui humilie, quand c’est fait volontairement…
2 - Ce qui me faire perdre un(e) ami(e).
Une chose primordiale me fait perdre un(e) ami(e) : celle de me sentir dans l’amitié que je partage avec elle ou lui, même au bout de très longtemps, remis soudainement en cause dans mon libre-arbitre ! Je ne me sais toujours pas exister que pour ne satisfaire que l’égo et les seuls besoins de mes amis(es).
3 - Savoir ou aimer rompre en amitié.
Je n’aime toujours pas rompre en amitié. Pourtant, je n’hésite jamais à renoncer à une amitié devenue vide, encombrante, compliquée, faite de suspicion et parfois de critiques et de médisances ! J’ai appris de la vie que les ruptures, dont celles en amitié, ont le mérite d’assainir ma vie.
4 - Se venger d’une rupture en amitié.
Je ne me suis encore jamais vengé d’une rupture en amitié ! Je ne m’imagine pas commencer à le faire. Pour moi, accepter une rupture c’est grandir, c’est être plus fort, c’est être en accord avec mes principes et valeurs. Par contre, lorsque cela est nécessaire, je sais me défendre d’une vengeance après une rupture.
5 - Les suites d’une rupture en amitié.
Je ne comprends toujours pas que des anciens(nes) amis(es) se complaisent pendant des mois, des années dans une volonté de nuire à celle ou celui qui a choisi de rompre ! Je trouve inutile, dérisoire, imbécile de ne pas savoir tourner la page et alors vivre simplement sa vie. Pour moi, les suites que je donne à une rupture sont l’éloignement, le silence, l’absence et cela définitivement.
6 - Respecter les amis communs après une rupture.
Je n’ai jamais eu besoin de prendre en otages des amis(es) communs(es). J’ai aussi appris de la vie que des amis(e) communs(es) finissent par décider de l’avenir de leurs relations avec moi après une rupture en amitié. Je ne demande jamais à personne d’arbitrer mes ruptures, je ne permets jamais à personne de s’en mêler. Je sais que ces choses là se font naturellement et j’accepte cela.
7- Les plus dérisoires/inutiles suites d’une rupture en amitié.
C'est un tout ! C'est tout ce qui me « raconte » que ces personnes que j’ai privé de mon amitié sont incapables de l’accepter. Je suis de plus en plus perplexe puisque trop de personnes avec lesquelles je ne suis plus en amitié, sont depuis et s’attardent dans un processus vengeur de dénigrement constant et pesant car si inutile… Je garde plus de respect pour d’anciens(nes) amis(es) qui se retirent de ma vie que pour celles et ceux qui prétendent s’y imposer avec méchanceté et stupidité.
8 - Revenir dans une amitié après une rupture.
Non ! Lorsque je mets fin à une amitié c’est que je ne suis plus heureux dans celle-ci. Je prétends savoir ce que je souhaite partager en amitié, lorsque ce n’est plus possible, je préfère me retirer et renoncer définitivement à une relation entachée alors de plusieurs déceptions dont l’addition ne me permet pas de douter de la nécessité d’en finir définitivement.
9 - Quand mettre fin à une amitié.
Lorsque les désagréments l’emportent sur le reste, lorsque le dialogue devient longs silences embarrassants, lorsque je préfère espacer nos rencontres, lorsque je me sens soulagé de ne plus passer autant de temps avec l’ami(e) en question. Lorsque surtout les moments passés ensembles ne sont plus magiques…
10 - Celles/ceux qui passent de l’amitié à la haine.
S’il m’arrive de le savoir, de le mesurer, de le subir surtout, je me dis simplement que j’ai bien fait de rompre. C’est un sentiment très intime que celui de se découvrir avoir été très ami alors qu’il n’en était rien. Ce constat rend cette rupture salvatrice. Je peux même avouer que je trouve dérisoire car enfantin le besoin de tout renier de la part de celles et de ceux dont je ne veux plus être l’ami. Je ne renie jamais les bons moments vécus dans une amitié et je ne me sers jamais de ce que je peux en conserver comme souvenirs ou comme confidences pour distiller du mal pendant des mois voire des années.
L’amitié est pour moi un lieu d’échanges, de confiance, de partage, de bonheur, de rires, de silences, de présence, d'absence aussi. Elle n’est jamais un sacerdoce et je ne m’y sais pas capable de m’y attarder, lorsqu’elle est terminée mais s'attarde dans des comportements revanchards, je m’installe dans le silence, l’absence, le renoncement en ne gardant que les bons souvenirs. Je ne les oublient jamais, j'ai cette chance...
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