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Au bout de moi deux pieds chaussés
Pas à pas je vais heureux
Pas assurés
Chaussés pour affronter vie urbaine
Pas à pas je vais malheureux
Pas pressés
Compagnons de journées souvent travaillées
Pas à pas je vais courageux
Pas organisés
Rues places cours sont leur beau domaine
Pas à pas je vais chanceux
Pas émerveillés
Pas à pas ils me déplacent vers moult activités
Pas à pas je vais minutieux
Pas engagés
Impensable de vous dévoiler leurs fredaines
Pas à pas je vais ombreux
Pas initiés
Précieux ils sont mes meilleurs alliés
Pas à pas je vais chaleureux
Pas improvisés
Parfois ils sont lourds de ma petite bedaine
Pas à pas je vais irrévérencieux
Pas mesurés
Eux et moi sommes en belle amitié
Pas à pas je vais malicieux
Pas amusés
L’été la chaleur pour eux est belle aubaine
Pas à pas je vais malicieux
Pas chauffés
L’hiver ils ne s’aiment qu’en cuir confinés
Pas à pas je vais belliqueux
Pas glacés
Heures passées en chaussettes de laine
Pas à pas je vais laineux
Pas chaussés
Loin du parapluie ils sont souvent mouillés
Pas à pas je vais loqueteux
Pas étudiés
Je permets à mon droit de jouer au capitaine
Pas à pas je vais orgueilleux
Pas cadencés
Le gauche obéit toujours j’en suis enchanté
Pas à pas je vais joyeux
Pas aimés
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J’ai une heure qui sera la dernière
J’ai une minute qui sera la dernière
J’ai un instant qui sera le dernier
J’aime ne pas savoir la date de ce moment
J’aime ne pas savoir si je le vivrai seul
J’aime ne pas savoir comment je réagirai
J’imagine que j’ai encore tout mon temps
J’imagine que je vais manquer de temps
J’imagine que j’accepterai ce qui m’attend
Je sais avoir le droit qu’à une naissance
Je sais avoir le droit qu’à une vie
Je sais avoir le droit qu’à une mort
J’ai un instant qui sera le dernier
J’aime ne pas savoir comment je réagirai
J’imagine que j’accepterai ce qui m’attend
Je sais avoir le droit qu’à une vie et une mort
En lisant un texte de Saint-John Perse.
J’ai ressenti le besoin d’écrire ces mots.
Je l’ai trouvé sur un blog ami celui de Cacao.
Un lien sous » Cacao » pour aller le découvrir…
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C’est dans et autour de la Petite France que je vous propose de nous accompagner dans le centre historique de Strasbourg. Il est entièrement inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988. Mon propos n’est que de vous entrainer dans cette découverte d’une partie de Strasbourg, pour en sentir l’atmosphère, pour en voir une partie de ses beautés, pour avoir envie d’y venir ou d’y revenir…
Strasbourg mérite des centaines de photos, j’ai fait le choix d’en partager quelques nouvelles dizaines dans trois nouveaux articles. Celui-ci est le premier.
Les autres sont à venir, dans les prochains jours ou prochaines semaines, au plus tard. A Strasbourg, nous étions, le temps de ces photos, en compagnie d’Eva notre amie. Metz, capitale de Lorraine n’est distante de celle de l’Alsace que de 160 km.
Poursuivre votre visite de Strasbourg...
Entre les colombages de Strasbourg / 2...
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Même si personne ne me crois jamais ?
J’ai appris à toujours affirmer : moi, non je ne suis pas gentil !
Ainsi, parfois, les autres peuvent avoir une très belle surprise...
Le « parfois » est très important : j’ai besoin d’y croire !
Marc de Metz.
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Qu'elle soit vraie ou pas, cette histoire contient des vérités !
Un couple marié depuis quelques années ne parvient pas à avoir d'enfant. Pour ne pas se sentir trop seuls, ils achètent un chien : un chiot qu'ils élèvent avec beaucoup d'attention et d'amour, comme si c'était leur propre fils.
Le temps passe et le chien grandit, jusqu'à devenir un beau et grand berger allemand. A plusieurs occasions, notamment des cambriolages, le chien prouve à ses maîtres qu'il leur est fidèle et sait les défendre.
Au bout de sept ans, la femme est enfin enceinte.
Bientôt, le bébé les accapare et petit à petit, le couple délaisse son chien. L'animal, fidèle depuis tant d'années, se sent seul, désespéré et, pour tout dire, un peu jaloux du nouveau né.
Un jour, les parents placent le berceau et l'enfant endormi dans le salon tandis qu'ils partent sur la terrasse où les attend une viande rôtie. Au bout d'un moment, le père se lève pour aller chercher des condiments dans la maison.
Dans le couloir, il tombe nez à nez avec le chien assis sur ses deux pattes arrières. Le berger allemand remue la queue, les babines ensanglantées retroussées sur ses crocs, comme s'il souriait. Face à cette terrible vision, le maître ne réfléchit même pas : il décroche le fusil qui trône au-dessus du téléphone et tue le chien d'un coup. Ensuite, il se précipite dans le salon et y trouve un serpent égorgé, à deux mètres du berceau où l'enfant dort sagement
Combien de fois avons-nous jugées injustement une personne ? Les apparences sont souvent trompeuses : nous avons vite fait de cataloguer quelqu'un sans savoir qui il est vraiment ! Quelles sont ses pensées, quels sont ses sentiments ? Souvent, les êtres ne sont pas aussi noirs qu'ils le paraissent. Ils sont seulement contrariés par une situation qu'ils ne maîtrisent pas.
La prochaine fois que nous nous sentirons sur le point de juger quelqu'un sans appel, sur de simples apparences, souvenons-nous de l'histoire du chien fidèle. Cessons de juger sur l'apparence. Jugeons avec équité.
ENCORE MIEUX NE JUGEONS PAS DU TOUT !
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