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Tour de France 2012 / Etape à Metz...
Formidable : la météo prévoyait une journée exécrable : il a fait beau, très beau, mais avant et après l’arrivée, pas à ce moment là tant attendu par plus de 50 000 personnes. J’ai passé deux heures dans la folie d’une arrivée d’étape du Tour de France. J’y suis arrivé en passant derrière le Centre Pompidou-Metz pour arriver au parc de la Seille où j’ai découvert les incroyables installations pour la presse, pour les invités, les personnalités et les équipes techniques qui encadrent et assistent les coureurs.
Modeste, je n’ai eu immédiatement que la prétention de faire des photos de ce qui se passe autour du Tour pendant les deux heures qui précèdent l’arrivée des meilleurs de l’étape, des plus rapides de la même étape, c’est mieux mieux lorsque ce sont les mêmes… des chanceux aussi. Je me suis donc glissé de force entre les milliers de spectateurs qui m’avaient devancé sur le site de cette arrivée. Je peux vous dire que c’était du sport que d’arriver à avancer à pied.
J’ai dépassé l’un des immenses écrans de télévision et j’ai eu le temps de faire cette photo de l’arrière de ce dispositif impressionnant. J’étais poussé par une foule dense loin de la ligne d’arrivée. Bien entendu, je n’ai pas vu le moindre centimètre de barrière de libre pour y prendre appui et y faire des photos. !
Non, je n’ai pas pris en photo la totalité de la caravane publicitaire car vous auriez eu plus de 130 photos : c’est le nombre des différentes sociétés et entreprises qui la composent cette année. J’ai préféré faire des photos de ces personnes qui comme moi étaient là pour être là, pour participer à cet évènement, pour pourvoir en parler aux autres, pour y faire des photos, pour y ramasser ce qui était jeté des véhicules et accessoirement pour y attendre le peloton.
J’avais réussi à me poser dans une position instable à flanc de butte, celle de la voie SNCF. J’étais en hauteur, j’avais planté mes talons dans l’herbe glissante, j’avais vérifié que des policiers, des vigiles, des agents de sécurité de la ville étaient à proximité pour me porter secours si je devais basculer dans le vide et j’ai pu faire ces photos en attendant le peloton.
Je sais maintenant comment nous sont fournies ces images exceptionnelles des grands événements sportifs. Sympa ce grutier-caméraman de m’offrir le spectacle de son installation dans les airs juste devant moi. Pendant qu’il était en totale sécurité dans sa nacelle, je risquais ma vie immobile au maximum près de la crête de la butte de la voie ferrée. Je me retenais à mon appareil numérique…
Mes voisins d’instabilité étaient allemands : remarquez de quelle façon le mari assurait la sécurité de sa femme au moment de l’arrivée des premiers. Cette photo donne une petite idée de la hauteur de laquelle j’ai réussi à faire ces photos. Je pense à vous rassurer : j’ai survécu puisque je suis en train d’écrire ces commentaires sous ces photos, il était temps que je vous le précise.
Moins de cinq minutes après l’arrivée des premiers coureurs, le temps a instantanément changé. Il a fait très sombre, la pluie s’est mise à tomber, des milliers de personnes ont été mouillées en courant, les femmes et les enfants en avant.
J’ai calmement sorti mon parapluie de mon sac à dos pour rejoindre prestement le Centre Pompidou-Metz et y trouver refuge sous son immense toit blanc. Comme je n’étais qu’à moins de dix minutes à pied de notre domicile, dès que la pluie s’est calmée, je suis rentré.
A cinquante mètre de notre appartement, le soleil était revenu. Le ciel noir lourd de pluie s’en allait vers l’est. Derrière moi, sous un engin de chantier, au dessus de la voie de chemin de fer, le toit du Centre Pompidou-Metz brillait à nouveau au soleil.
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Commentaires
Je viens de voir vos photos et sur la dernière, j’ai failli y être. J’étais posté là en haut de la bute SNCF jusqu’à ce qu’il pleuve. C’est bien volontiers que je peux vous envoyer les photos qui vous concernent. Je vous propose de prendre contact avec moi par « Contact » qui se trouve sur la dernière ligne de la page d’accueil de ce blog, tout en bas au milieu. Les photos originales pèsent 12 millions de pixels. Bonne soirée, @micalement de Metz, Marc. Merci pour votre « bravo ». Bonne soirée.
Bravo pour ce petit article bien sympa qui nous replonge dans la ferveur du Tour à Metz !
J'y étais aussi avec un ami, et je me suis d'ailleurs retrouvé sur 3 de vos photos. Serait-ce possible d'en avoir les versions originales ?
Michael
J’ai vu tes belles photos, je ne montre dans cet article qu’un quart de celles que j’ai faites, j’ai aimé passer deux heures dans cette foule, moins aimé l’instabilité de mon perchoir, mais l’enjeu était pour moi de pouvoir rapporter quelques photos de cet immense évènement populaire. Bon dimanche Mireille du sablon. Bises et @mitié de Metz rendue à ses gens après la passage de ce Tour de France…
Oui, j’ai été impressionné par tout ce qui a été installé dans ce qui est un parc pour les besoins du Tour de France. La pluie ne s’est imposée que pendant un quart d’heure mais au moment de l’arrivée ! Le monde entier va penser qu’il pleut ici en permanence : c’est presque vrai là depuis des semaines… Bonne journée dans la chaleur et sous le soleil, ici c’est sous nuages et dans la fraîcheur de début de printemps… Bises de Metz, Marc. @mitié Monique.
Metz aura été moins brutale avec ces coureurs que votre si beau village mais moins accueillante car c’est pendant l’arrivée qu’il s’est mis à pleuvoir alors que Gorze a assuré le soleil… C’est fini, ils nous ont rendu le tiers de la ville qui a été bloqué pour les besoins du tour ! Bonne journée, bises de Metz, Marc. @mitié.
Ne le dis à personne : deux ou trois fois par an, je me retrouve à porter le gros-lourd-encombrant sac à main d’une de mes amies me confie plus ou moins longtemps. Cela se passe bien entendu toujours en ville avec des centaines de personnes autour de moi et je crois alors que toutes me regardent. Bises de Metz où je vis là un miracle : il y a du soleil depuis 53 secondes, oui c’est miraculeux et bienvenu. Bon dimanche Steph, @mitié et bises de Metz. Marc.
Je peux te confirmer qu’une ville étape du Tour de France subit une liste incroyable d’interdits qui compliquent considérablement la vie de dizaines de milliers de riverains et de ceux qui sont de passage pour travailler ! Cela rend presque cette présence du Tour de France odieuse tellement tout est fait que dans son unique intérêt ! Je peux te prévenir que les solutions pour accueillir le Tour 2013 dans les villes corses et le faire circuler sur vos routes seront trouvées mais au détriment des populations concernées… On y survit quand même, parfois les nerfs à vif… Bises de Metz, Marc.
Sans cette organisation incroyable, presque insensée, démesurée c’est certain, sans cette foule de passionnés ou de curieux, sans un site adapté aux besoins de cet évènement il n’y aurait pas de Tour de France. Oui, dans un évènement populaire j’aime en montrer les gens. Merci @nnie pour ce commentaire qui me fait plaisir. Bon dimanche pas vraiment estival dans notre région, Marc, bises de Metz.
Ma belle-mère qui habite pès de Metz y était !
Je ne l'ai pas vu sur tes photos !
Où était-elle donc ?
Je souris en lisant ton commentaire, car n’ayant pas la carte de journalisme, n’ayant été invité par personne dans les carrés VIP, j’ai vécu cette arrivée en compagnie de milliers de spectateurs et de centaines de photographes amateur comme moi dans une foule sympa. Je souris car ce que je n’ai pas réussi à prendre en photo ce sont les coureurs car ils passent trop vite… Bonne journée, @mitié, Marc de Metz.
Tu t'improvises journaliste maintenant ! Pour notre plaisir, un sympathique reportage de terrain que tu nous as livré. Les coulisses du tour de France est intéressant à découvrir.
Amitié
Ton reportage me plaît beaucoup car il n'y a pas que l'arrivée intéressante mais aussi tout ce que ce la implique comme organisation et tou l'encadrement necssaire pour ce grand évenement.
Bon weekend j'espère ensoleillé.
Bise, @nnie
merci pour le reportage, j'ai adoré le bus dans les premieres photos... c'est une vraie forteresse,
l'an prochain c'est chez nous pour le départ... et
si hier chez vous toutes les routes etaient fermees depuis le matin comme je l'ai appris par mon oncle qui devait se rendre à Metz, on va souffrir! il n'y a pas vrt de déviation sur le parcours...
bises
Super reportage ! Merci d'avoir pris des risques pour partager ces magnifiques clichés ! La photo de l'homme aidant sa femme à descendre me fait rire. Pas par la situation en elle même mais parce que madame a donné son sac à monsieur. C'est dingue le nombre d'homme qui porte les énormes sacs àa main de ces dames ... ça me fait rire à chaque fois lol Bises ;)
Merci pour ce beau reportage, ce fut en effet une belle fête, dommage qu'on se souviendra de Gorze comme l'endroit où les coureurs ont chuté...
Bon week-end
Bisous
Bonjour Marc beaucoup de monde au début le temps était de la fete impressionnants tout ces énormes machines. bon samedi monique
Bonjour Marc et surtout bravo, tu as été plus courageux que moi. Je suis passée rapidement dans cette foule pour regarder l'arrivée... devant mon poste de télévision. Que de monde, quelle ambiance!
Bonne journée, gros bisous de Mireille du Sablon
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Metz où il fait beau et bon vivre...
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Un jour, je suis né en Nouvelle Calédonie. C'était le vendredi 13 de novembre 1953, un vendredi du printemps car novembre dans le Pacifique sud, c'est le printemps...
Enfant et adolescent j’ai été un fils de militaire balloté... Avant d'être délocalisé de force à Metz, j'ai vécu en Algérie , en Martinique, à Toulon, à Marseille, à Menton et à Nice.
C’est ici à Metz, que depuis la rentrée des classes de l'année 1969 je me suis « fabriqué » des racines.
Cela s’est fait au cours de ces plus de quarante-cinq années vécues dans cette ville. Elle est exceptionnelle et très belle et j’aime dire d’elle : "Metz où il fait beau et bon vivre". Je le montre sur ce blog grâce à des milliers de photos… -
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Elle devait être quelque-part dans cette cinquantaine de milliers de spectateurs le long de cette arrivée le long du parc de la Seille ! Bonne nuit, @micalement, Marc de Metz.