1.

13h30 jeudi dernier. Mireille du Sablon était au rendez-vous place Mazelle. Nous étions alors trois à être à l'heure : Mireille, le soleil et moi. 

2.

Nous n'étions pas au complet. Nous avons cheminé le long de la Seille puis des remparts et sans risquer de vous livrer un "secret d'Etat" et sans cesser de faire des photos...

3.

C'est lorsque nous avons aperçu  Marie-Anne de Metz que nous avons su que nous serions au complet et à l'heure à notre rendez-vous final. 
 

4.

Nous l'avons laissé traverser le Boulevard Paixhans. Mireille du Sablon et moi étions depuis la place Mazelle sur le bon trottoir. Il était au soleil. Soyez certaines et certains qu'en juillet ou en août, c'est l'ombre que nous rechercherons.

5.

Marie-Anne et Mireille étaient arrivées. J'ai moi pris l'initiative et le temps de traverser pour prendre cette photo de l'immeuble où nous étions attendus. 

5. bis.
J'en prends une autre, celle d'isoler le 11 du Boulevard Paixhans et ce sans en avoir demandé l’autorisation à personne. J'aime à penser qu'ainsi vous saurez, avec certitude,  de quel très bel immeuble il est question dans cet article.

6.

Il est mitoyen du n° 13 que je vous ai présenté il y a peu. Ce que vous ne savez pas, pas encore, c'est l'extraordinaire et très plaisante circonstance qui nous aura amené là, Marie-Anne, Mireille et moi.

7.

✏ Une personne a eu l'occasion de voir l'article consacré à l'immeuble voisin de celui qu'elle habite. Elle a eu envie de m'écrire pour me faire part de son ressenti et me proposer, si je devais le souhaiter de passer photographier le n° 11, sous tous ses angles.

8.

J’interromps cette narration pour vous montrer le sublime immeuble classique en pierre de Jaumont en face de l'adresse où nous avons passé un très très agréable moment. C'est l'immeuble Caritas de Metz. 

9.

Notre charmante hôtesse était en train de faire connaissance avec Mireille du Sablon et de revoir Marie-Anne de Metz quand moi je suis allé sur le côté de l'immeuble pour en découvrir les dimensions.

10.

✏ J'ai répondu à ce très chaleureux message en disant qu'en effet le n° 11 était au programme de ce que je souhaitais photographier et montrer sur mon blog. J'ai mis à disposition mon numéro de téléphone. J'ai reçu en réponse celui qui me permettait de donner une suite verbale à nos échanges.

11.

En passant derrière l'immeuble, je le prévoyais, j'ai eu accès à la façade du n° 13 (à droite).  Je vous proposerai en fin d'article le lien pour aller, si vous le souhaitez, voir ou revoir l'article le concernant.

12.

✏ J'ai appelé mercredi. J'avais raconté à Mireille du Sablon ce contact très inattendu et très sympathique. J'ai souri en l'entendant me dire qu'elle serait ravit de m'accompagner si je pensais que cela pouvait être possible. Ne le lui dites pas, j'ai souri de mon côté. 

13.

L'oriel de la façade principal est superbe. Comme le reste, à l'inverse du n° 13, il est d'une très belle sobriété qui s'estompe lorsqu'on prend la peine de voir chacun des détails souhaités par l'architecte allemand. 

14.

Vous verrez, sur la photo suivante l'endroit très en hauteur où est indiqué la date de construction de l'immeuble (au coin gauche du fronton).

15.

✏ Pour ne rien vous cacher, j'ai été jusqu'à affirmer que la personne qui m'invitait ne manquerait pas d'être ravie que je sois accompagné. Je ne me suis pas trompé. 

16.

Il y a au dessus d'autres très très beaux immeubles, voisins des n° 13 et 11, ces dômes, ces flèches et lanterneaux qui signent les splendides immeubles allemands construits pendant l'annexion de Metz entre 1871 et 1918. 

17.

C'est depuis l'autre côté du boulevard que j'ai pris cette photo. Je ne sais pas très bien dans quel établissement j'ai osé faire quelques mètres au delà de ce portail ouvert. C'était trop tentant... 

18.

La présence de cette vierge me laisse penser que ce puisse être un site religieux. Bien entendu, la trouvant magnifique avec en fond les immeubles du boulevard, j'ai fait cette photo. Je suis incorrigible !

19.

J'ai encore eu le temps, simplement en tournant la tête et de voir de plus près l'incroyable immeuble Caritas, de faire celle-ci avant d'être très poliment interpellé par un concierge m'invitant à bien vouloir quitter les lieux. J'ai obtempéré dans les dix secondes, avec un sourire d'excuse...  

20.

C'est dans la légalité que j'ai fait cette photo de l'impressionnant fronton. 

21.

✏ J'allais oublier de vous raconter la suite du comment Marie-Anne de Metz aura été des nôtres. Promis je vais le faire mais après vous avoir fait remarquer les dimensions du n° 11 par rapport à celles du n° 13. 

22.

✏ A un moment donné de notre conversation mon interlocutrice me raconte :

- Il y a quelques semaines, il y avait, j'étais dans le jardin, une dame en train de photographier mon immeuble. Elle a très vite engagé la conversation avec moi. J'ai passé un très très bon moment. Cette dame était passionnée par Metz. Nous avons échangé nos téléphones, j'espère avoir de ses nouvelles. 

- Cette dame ne s'appellerait  pas Marie-Anne ? 

- Mais oui, justement ! Vous la connaissez ?

- Marie-Anne est une amie depuis quelques mois, c'est aussi une amie à Mireille qui m'accompagnera.

Je fais cours. Elle a été très amusée par cette coïncidence, a renouvelé le souhait d'avoir le plaisir de la revoir. Nous avons convenu une visite jeudi.

 Juste avant de mettre fin à notre conversation :

- Il me vient cette idée. Si vous en êtes d'accord, si Marie-Anne devait être disponible... 

Après avoir raccroché j'ai appelé mes deux amies. Elles sont sur ces photos 

23.

Non, les dames n'en grillaient pas une ! Elles partageaient leur avis sur la beauté des grilles et la présence du précieux petit jardinet devant l'immeuble. 

24.

Je les ai laissées mais pas franchement abandonnées, juste laissées. Je suis reparti vers l'arrière de l'immeuble. 

25.

Mandaté par aucune agence immobilière, ni par aucun propriétaire, je peux vous dire que le second appartement du rez-de-chaussée est en vente.

26.

J'ai continué à faire des photos en regrettant un peu qu'il n'y ait pas le même soleil que celui qui inondait la façade. A Metz, le soleil se lève à l'est et part se coucher à l'ouest. C'est comme ça ! 

27.

J'étais en train de remarquer les grilles des soupiraux des caves en essayant de les imaginer lorsque...

28.

J'ai senti une présence. Mireille du Sablon venait me rejoindre. Je peux parier le prix de l'appartement en vente qu'il y a une photo de moi en train de la prendre en photo dans l'un de ses répertoires...

Au fond c'est le portail ouvert que j'ai osé franchir. Avouez que ce ne pouvait n'être que tentant. J'ai tenté !

29.

Je suis ressorti, suivi de quelques secondes par Marie-Anne. Lorsque nous sommes en promenade, chacun fait à sa convenance les photos qu'il souhaite et nous nous éloignions très souvent les uns des autres pour nous retrouver très très très souvent.

30.

Je me suis très longuement attardé, ce magnifique soleil m'y invitant, le long de la façade. 

31.

Les grilles avec leur motif floral, les grands soleils sont superbes, sont d'origine. C'est un élément du décor de ces immeubles ou grandes maisons (villas) allemandes. J'aime aussi les photographier et les montrer sur ce blog. 

32.

L'architecte a donné à cette réalisation un côté très moderne avec ces immenses baies vitrées à côté des ouvertures très "traditionnelles". Ces constructions étaient alors les plus modernes de leur époque ! 

33.

Les encadrements des ouvertures sont en pierre de Jaumont. La grille donne à l'immeuble un air d'Art nouveau version allemande. Le Jugenstil était très très en vogue au début des années 1900.

34.

Je vous laisse admirer l'élégance du motif choisit par l'architecte.

35.

Puis, nous avons tous les quatre passé la porte qui dessert les appartements pour nous retrouver dans...

36.

Dans cet extraordinaire cage d'escalier.

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Tout y est d'origine ! Il confirme le modernisme et l'audace des architectes allemands. 

38.

J'ai promis (mais en croisant les doigts dans mon dos) à Marie-Anne de Metz ne pas écrire là comme légende : "La concierge est dans l'escalier". Version 2015 cela s'écrit : "La photographe est dans l'escalier".

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J'y étais aussi ! Subjugué par ce qui aujourd'hui est toujours si original, si étonnant et si moderne. 

40.

Le bois et la fonte (pourvu que cela en soit...). Je peux écrire aussi le bois et l'acier... font de cet escalier un ensemble des plus harmonieux avec son élégance surannée. J'ai aussi trouvé ce bleu si particulier d'une très belle subtilité. 

Je vous fais grâce des deux excellents gâteaux que nous avons savourés avec un café et de ces moments de partage que nous aurons vécus. Je veux vous parler de notre plaisir et amusement d'avoir rencontré ou retrouvé notre hôtesse grâce à l'un de mes très récents articles.

Je refuse de vous faire grâce du fait que nous étions tous les quatre ravis, que nous allons nous revoir très rapidement, que nous le souhaitons tous après "ça" !

Pour le lien vers l'autre article. Il vous suffit de cliquer sur ce plan de situation pour le voir ou le revoir.

Lorsque j'ai publié l'article sur le n° 13 j'ai eu a cœur de le documenter avec une multitude de précisions absolument nécessaires.

Je ne me suis pas répété dans celui-ci. Il est consacré, bien sûr, à cet immeuble mais surtout à l'amitié qui se crée qui se vit autour de notre passion pour Metz, autour de nos blogs et c'est magique.