Cette fontaine a été inaugurée le  14 août 1869 à une époque où je ne me promenais pas dans Metz avec mon APN. Je vous prie de bien vouloir m'excuser de n’avoir aucune photo de cet événement puisque je ne suis arrivé à Metz que le 13 septembre 1969.

C'est devant le Palais de Justice que la gracieuse nymphe est installée.  

Elle sait depuis ne verser que la quantité d'eau qui ne fera jamais déborder son petit bassin.  

 Son sculpteur est Charles Pêtre né à Metz le 27 mars 1828. Il est mort à Bourges le 30 octobre 1907.

Personne depuis des années ne s'offusque plus de la nudité de la demoiselle. 

Mais en son temps elle a failli, suite à une pétition de la part  de 600 messines qui s'étaient érigées en gardiennes de l'honneur et de la moralité de leurs enfants, être habillée où remisée au Musée de Metz.

Une énorme contre pétition très très masculine lui aura évité ce destin. 

Cette famille qui se dirige droit vers la Naïade est bien loin de ces préoccupations de l'époque. 

Lorsqu'il a souhaité que sa statue soit envoyée dans la capitale pour y bénéficier de quelques retouches, la Source de Charles Pêtre a remporté une médaille au salon de Paris. 

La fontaine est là sur ce côté de la place de la République. Elle est très précisément entre les deux arbres.  

Des milliers de personnes passent devant elle tous les jours car la place réaménagée est devenue un lieu de passage très apprécié.  

Parfois, son jet devient plus fort. La jeune fille s'est habituée aux différentes saisons messines. Avant l'hiver son socle et son bassin en pierre jaune de Jaumont ont la même couleur que les feuilles d'automne.

 Le Maréchal Ney est bien moins dénudé que la belle nymphe qu'il peut voir là sur sa gauche.

La fontaine est aussi visible sur cette photo puisqu'elle se trouve entre les deux arbres à droite de la colonne Morris.  

C'est sans quitter ma place que j'ai fait cette photo grâce au zoom de mon APN. 

Je ne l'ai encore jamais vu les bras baissés. L'esplanade se trouve sur sa gauche. Juste derrière le Palais de Justice coule la Moselle. 

La voici avec au fond l'Arsenal qui est la grande salle de concert de Metz. La place de la République se trouve dans son prolongement à gauche. 

La voici la place de la République du côté de la rue des Clercs et de la rue Serpenoise.  C'est le clocher de l'église Saint-Martin qui se laisse apercevoir au fond de la rue du Coëtlosquet.  

C'est si facile de prendre des photos en tournant autour d'une statue posée au centre d'un bassin circulaire... De ce quatrième côté ce sont les Galeries Lafayette qui lui tiennent compagnie. 

La fontaine au centre de l'esplanade n'est pas très éloignée.  Au fond à droite, ce sont les premiers arbres des jardins autour du plan d'eau de Metz.

L'été la Naïade s'ennuie sans doute bien moins qu'en hiver  car tout près de son bassin s'installe cette terrasse très fréquentée.  

Le  Cheval de bronze est l'oeuvre d'un sculpteur animalier né à Metz en le 1er janvier 1801. Il a été installé sur là en 1852. Si l'on vous raconte que Christophe Fratin s'est suicidé de honte parce que la disposition des jambes de son cheval arabe  était mauvaise, n'en croyez rien. C'est toujours une légende urbaine que tout le monde connait mais qui n'est pas vraie car l'artiste est mort le 18 août 1864 au Raincy.

La tête de ce pur-sang arabe est fièrement dressée.  

C'est en 1848, après que le Ministre de l'Intérieur lui ait passé commande, que l'artiste a commencé à sculpter ce cheval.  

Le "tord" de Christophe Fratin c'est d'avoir présenté un cheval en mouvement avec la queue relevée au vent en déjouant le classicisme de l'époque qui  exigeait des statues figées. Bien entendu, depuis très longtemps cette superbe oeuvre n'est plus critiquée mais seulement admirée.