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De si loin de Nouméa...
Un trop loin me prive de la baie de la Moselle.
La Moselle je ne la vois qu'en berges lorraines.
Jamais ici je n’entends le clapotis du Pacifique.
Point de barrière de corail autour du pays messin.
Au bout d’aucun de mes chemins j'ai un lagon bleu.
Aucun de mes territoires n’appartient aux tribus.
Je fais l'économie du respect de la coutume.
Les mirabelliers ne sont sentinelles d’aucune savane.
J’ai ouvert les yeux dans la lumière de Nouméa.
Mon regard est là en chômage de ses beautés.
Dans secret de mes vides mon là-bas me languit.
Sur un caillou en novembre je suis né au printemps.
Mes anniversaires se collectionnent ici dans le froid.
Mes arbres n’ont pas l'amabilité d’être des niaoulis.
Mes ciels ne glissent pas dans un horizon infini.
Aucune de mes routes ne me mène à Bourail.
D’aucun ponton je peux embarquer vers Ouvéa.
Mes promenades se font le long de la Moselle.
Plus loin je la sais rejoindre le Rhin avant la mer.
La mer avant l’océan est porte sur le vaste Monde.
En son bout une terre d’Océanie me manque.
Photo / Internet.
Tags : Poésie, Écrits, ressenti, Mots, Textes, Marc de Metz, Nouvelle Calédonnie
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Commentaires
3Steph/LotusMardi 21 Mai 2013 à 21:58Avec Mireille et chronique on te fait la danse de là bas si tu veux ... Mais faut que tu joues du ukulélé ... bisousRépondreUn mirage d'été - de ses rayons magiques -
Embrase Nouméa pour en faire un jardin
Lorsque les flamboyants éparpillent soudain
Leur pourpre floraison aux brises pacifiques
Paule Paladini
Cher Marc, j'ai puiser 4 vers de cette poésie, je pense que tu les aimeras car ils rejoignent ton ressenti profond, tu en parles avec autant même plus d'émotion et je te comprends.
Je t'embrasse affectueusement.
Marielle.
Nouméa, ses palmiers, sa mer si bleue, son sable fin, son soleil, ses palmiers, sa mer si bleue, son sable fin, son ... bref ! moi j'en aurais vite fait le tour. Sont où leur cathédrale et leur centre Pompidou ? Quoi y en a pas ?
J'retourne à Metz, je préfère ...
Joli poème, tu es un grand veinard d'être né là-bas ... Tu es un encore plus grand veinard de vivre à Metz ...
Gros bisous d'Anniclick
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