Fier de vivre à Metz : découvrir Metz avec des centaines d'articles et des milliers de photos.
1.
Nous étions venus dans ce jardin en juillet dernier. Nous y sommes revenus pour la soirée d'Halloween.
2.
C'est à la tombée de la nuit que nous nous sommes retrouvés dans le Jardin des Traces.
3.
Je n'ai pas essayé de sonder ce trou béant, ni même de m'en approcher...
4.
Pour ne pas risquer de déranger les sorcières j'ai interdit à Lumix d'ouvrir son flash.
5.
Hors de question de mettre en colère les squelettes et les fantômes pendant leur nuit.
6.
Au loin, l'U4 le haut-fourneau d'Uckange se dressait encore visible dans les dernières minutes du jour.
7.
Je le savais bientôt se glisser dans son linceul de nuit noire.
8.
Je suis parti seul dans le jardin en laissant les autres affronter les mêmes peurs que les miennes.
9.
J'ai traversé des mises en scène terrifiantes sans me laisser impressionner par les cris des enfants.
10.
Il y avait des enfants dans le jardin mais les revenants m'ont interdit de les photographier.
11.
Après quelques minutes passées dans le presque noir, j'ai ressenti le besoin d'aller vers la lumière.
12.
Je pensais y retrouver mes amis. Aucun n'était là. Il n'y avait personne sur la terrasse.
13.
Si je n'ai pas paniqué, je sais avoir eu peur de ne jamais plus les revoir.
14.
Je me suis fais violence pour faire quelques pas à l'intérieur du jardin alors enveloppé de nuit.
15.
Très vite, malgré mon grand courage, j'ai préféré revenir sur mes pas.
16.
Je ne savais pas quoi faire. Je n'ai pas utilisé mon portable pour ne pas être localisé par les esprits.
17.
Je lui ai demandé s'il avait vu mes amis. J'attends toujours sa réponse. Pourtant j'ai été bien aimable.
18.
Pendant plusieurs minutes j'ai attendu mes amis. Le jardin était totalement dans le noir.
19.
J'étais troublé, inquiet, intrigué et même angoissé lorsque j'ai vu le haut-fourneau "prendre feu".
20.
Je ne me suis pas rendu compte alors que je tremblais comme une feuille. Pourtant j'étais encore calme.
21.
J'ai commencé à faire des photos persuadé qu'elles ne seraient pas aussi parfaites que je le souhaitais.
22.
Elles ne le sont pas ! Le rouge flamboyant dans la nuit noire n'a pas du tout plu à Lumix.
23.
J'entendais encore les enfants hurler dans le jardin, mais autour de moi il n'y avait personne.
24.
Il fallait que je retrouve mes amis. Je me suis rapprocher du haut-fourneau.
25.
Je savais que les fantômes, revenants, sorcières et squelettes étaient occupés avec les enfants...
26.
Je les entendais hurler, s'interpeller, se faire peur et s'amuser dans cette soirée d'Halloween pendant...
27.
Que je m'enfonçais le long des entrailles du haut-fourneau.
28.
Je n'ai pas laissé, malgré son insistance laisser Lumix se servir de son flash. Il n'était pas content !
29.
Tout d'un coup, alors que j’envisageais d'aller déclarer leur disparition, j'ai retrouvé mes amis. J'ai vérifié que personne ne manquait à l'appel.
Mireille du Sablon, Sylvie, Jean-Louis, Bernard, Lydie et Evelyne de Queuleu étaient devant moi intacts.
30.
Je les ai mis en garde que les esprits que nous étions en train de déranger ne me laissaient pas faire des photos nettes.
31.
J'ai répondu qu'il aurait fallu que nous ayons un pied pour espérer faire des photos nettes.
Réponse : nous non plus ils ne nous permettent pas d'en faire des nettes. Ils abusent du rouge exprès. Seul Jean-Louis en avait un. Lui a fait des photos bien plus nettes voir très belles.
Je suis moi certain que les sorcières d'Halloween sont responsables de la mauvaise qualité de ces photos. Je vous les montre pour vous faire découvrir un peu de la magie du haut-fourneau mis en lumière.
32.
Je le fais aussi pour vous déconseiller de prétendre réussir à faire de belles photos de l'U4 pendant la nuit d'Halloween.
Nous sommes rentrés à Metz et plus nous nous éloignions d'Uckange, mieux nous nous sentions. Nous étions si heureux d'être de retour à Metz que nous avons décider de prolonger cette soirée au restaurant.