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Mots pour ma fête des pères...

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Je ne suis plus jamais

de personne le père

 

Père hors d’un avant où

j’étais bienvenu dans un amour partagé

 

Partagé avec sincérité depuis

deux naissances dans bonheur complicité respect

 

Respect bafoué qui m’a désigné

brutalement d’elles absurdement indigne

 

Indigne d’être le père pour

ces enfants devenues adultes

 

Adultes qu’en besoin jusque-là

jamais exprimé de m’effacer de leur vie

 

Vie depuis réapprise par moi

sans enfant à aimer et de qui être encore m’aimer

 

M’aimer devenu simplement odieux

au moment de se vouloir femmes et épouses

 

Epouses-femmes-enfants entrées

sans clandestinité en quête d’avenir dans autre famille

 

Famille étrangère à notre amour

mais en exigences inventées par elles de mon définitif rejet

 

Rejet imposé brutalement par

des sentiments entre nous simplement inversés

 

Inversés imposés déclarés confirmés

par une rupture terrible pour m’obliger à me tenir loin

 

Loin d’elles de leur vie

de leur avenir de leur présent ailleurs

 

Ailleurs je ne suis plus l’enfant

d’un père je ne suis plus même un père

 

Père renié interdit d’amour

rejeté j’ai réussi à rester moi

 

Moi dans vie que j’ai apprise

à aimer depuis longtemps au cœur d’un vide

 

Vide imposé par l’absence

de mes enfants et de leurs enfants

 

Enfants aimées passionnément

dans l’ignorance absolue de leur futur mépris

 

Mépris déclaré inventé imposé

pour que j’accepte selon leur volonté leur désamour

 

Désamour là par moi accepté

au bout de trop d’années déjà passées

 

Passées dans l’apprentissage

de mes renoncements de père

 

Père je ne le suis plus et rien

ne saurait m’y maintenir en souffrance

 

Souffrance diluées dans années vécues

au cœur d’un temps sans mes enfants

 

Enfants simplement acceptés

comme ennemies de ma vie

 

Vie paisible dans l’acceptation

de n’y être jamais plus le père de personne

 

 

 

 

 

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M
    Peu m’importe que mes deux filles puissent un instant se souvenir de leur père, un jour de fête des pères. Peu m’importe car au bout de douze ans de rupture, je suis habitué à ne plus être père… Peu m’importe car au bout de douze ans avec l’ainée et de huit ans avec sa sœur, nous sommes définitivement des étrangers… Ce qui m’importe c’est le droit d’écrire sur ce thème car je suis libre dorénavant et surtout je n’attends jamais plus rien de ces deux enfants qui chacune m’ont renié à l’âge de 26 ans… J’ai ma vérité, mon histoire, j’ai besoin d’en parler pour me protéger. Merci de ce commentaire, Marc de Metz. @mitié.    
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G
bonjour tu as  accepte ce destin permet moi de t'écrire qu'en ce jour de fete des peres tes enfants pensent a toi volontairement ou non mais c'est dans les genes de l'etre de se souvenirs bon dimanche ici pluie orage deprimant a la longue  amities
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M
    Désolé moi aussi pour toi et sans connaître le « pourquoi ». Je ressens que tous les enfants peuvent fermer la porte. Je l’ai fait vis-à-vis de mes parents : j’avais moins de 15 ans. Je ne suis pas, plus triste… @mitié de Metz, Marc. Bonne fin de journée à toi.  
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P
Tristesse.. Tristesse parce que je suis de l'autre côté, la fille qui a fermé la porte. Pensées pour toi.
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M
    Mes filles ont fait adultes le choix de me rejeter pour ne pas que je « pollue » leur vie dans une belle famille… Mes parents eux m’ont désaimé car je me suppose avoir aussi pollué leur vie dès que j’ai eu plus de quatorze ans… (père Officier supérieur…) Ce n’est plus qu’un simple fait pour moi : je ne devais ni être fils, ni être père… Je m’en accommode sans aucune nouvelle souffrance. J’en rie même le plus souvent. Je vais avoir vécu sans avoir été aimé longtemps pas mes parents et sans avoir été aimé ma vie entière par mes propres filles. Je leur reconnais ce « droit », j’en ai pris définitivement note… Si je devais avoir honte, si je devais être en train d’en souffrir, si je devais être pulvérisé et bien je sais que je n’écrirais jamais rien sur cela… J’écris car à l’inverse d’eux, je ne renie rien de ce passé et j’ai besoin d’en parler de temps en temps, pour être certain de ma vérité et de ma réalité qui est en totale contradiction avec en effet ce que la société bien pensante peut attendre de moi… @micalement, Marc de Metz. Bonne soirée à toi.
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