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C'est jeudi dernier que j'ai enfin vu du vrai printemps dans Metz ! Les magnolias en fleur me l'ont confirmé.
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J'avais rendez-vous devant la gare. Je ne me pressais pas, j'étais à l'heure, dans les temps, sous le soleil.
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Je n'allais pas faire les 700 mètres séparant notre appartement de l’entrée de la gare sans photographier les arbres enfin en train de verdir le long de la rue Vauban.
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J'étais en avance d'une dizaine de minutes.J'ai immédiatement remarqué que fabuleux panoramique qui nous cachait ce chantier depuis plus de 18 mois avait été enlevé.
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Il m'est alors venu l'idée de cet article. Il me permet de partager avec vous le fait qu'où que je sois je peux faire des photos de mon quotidien en ville.
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Je n'ai quasiment pas bougé. J'étais au centre de la place. J'ai zoomé autour de moi pour tenter de vous faire partager l'ambiance de ce lieu prestigieux dans un après-midi de milieu de semaine.
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Le Comptoir dispose d'une terrasse où il est très agréable, à quelques mètres des quais, de déjeuner.
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Si je devais avoir prévu de prendre le METTIS, je ne me serais pas contenté de photographier la station "Gare", j'aurais rejoint son quai.
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Je ne suis pas non plus aller m’attabler à la terrasse de l'ABC. Pourtant c'est celle où j'aime énormément prendre le temps d'y boire un verre face à la gare.
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Je devais rester au centre de la place pour ne pas rater mon rendez-vous. J'ai simplement zoomé vers la rue Gambetta, attiré par le vert tendre des arbres.
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Face à l'ABC, je n'ai pas eu à cœur d'ignorer la Grande Poste. Je ne peux pas, au seuil de la belle saison, risquer de froisser l'un des monuments historiques les plus imposants de la ville.
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Toujours sans quitter le centre de la place, je me suis autorisé cette photo insolite avec ces impressionnants échafaudages au dessus de l'accès au parking souterrain sous la place.
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Je n'oubliais pas de me retourner pour vérifier que mon rendez-vous n'était pas déjà là.
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J'ai alors eu le temps de m'offrir avec cette photo, un rêve de grand large.
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J'ai eu le temps d'être heureux d'être simplement là. Là en ayant rien d'autre a faire que des photos en attendant aussi agréablement mon rendez-vous toujours à l'heure...
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Je crois avoir décidé en prenant cette photo de la rue François de Curel que c'est par elle que cette fois nous quitterions la place pour traverser l'hyper centre-ville.
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J'étais toujours dans les temps lorsque j'ai pris conscience qu'il y avait très très peu de circulation. J'ai eu alors simplement envie de faire quelques photos sans aucun véhicule.
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Je veux bien reconnaître avoir laissé passer quelques voitures, bus et METTIS pour réussir à les faire...
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L'air de rien, c'est là un exploit que d'avoir pu photographier ce "vide"...
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Je me suis moins bien débrouillé en allant faire cette photo. Je me suis consolé en me disant que ces véhicules étaient "loin"...
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Là par contre je me suis fais sourire...
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Là, je jubilais ravi d'imaginer des commentaires me faisant remarquer que Metz est une ville morte. Je peux vous rassurer, elle ne l'est pas, sauf sur ces photos...
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C'est en me retournant que j'ai su que mon rendez-vous était, non seulement arrivé, mais que je venais d'être photographié...
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Mireille du Sablon a bien volontiers accepté que ce soit par la rue François de Curel que nous nous dirigions vers l'hyper centre-ville.
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Nous avons tous les deux commenté la disparition de l'immense et sublime trompe œil que nous aimions beaucoup mais en convenant qu'il n'avait une durée de vie qu'éphémère.
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Le voici tel que nous l'avons admiré, photographié, aimé, commenté et même regretté d'avance. Jeudi, nous avons même souhaité qu'il soit installé quelque-part dans Metz...
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La fleur de magnolia est pour moi l'une des plus belles de toutes.
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Chaque année je déplore que ces arbres merveilleux aient une floraison aussi somptueuse que courte.
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Quelques minutes plus tard, nous avons traversé la place Saint-Louis en nous attardant sur cette très belle installation imaginée et créée par le Service des Espaces Verts de Metz, pour quelques semaines.
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C'est un signe de plus que le printemps est bien là. Nous savons ces superbes et originales installations éphémères. Elles sont renouvelées pendant la belle saison.
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Chaque année, c'est au cours de nos promenades que nous les découvrons dans divers endroits en ville.
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Si nous étions ensemble, c'était dans un but précis. Mais aucun de nous deux ne se refuse jamais le plaisir de photographier ce qui est mis en place pour rendre notre ville attractive.
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Ces "jardins" nous sont devenus très familiers. Ils nous manquent pendant les mois trop froids.
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Nous avons hésité une minute à nous aussi nous asseoir en leur compagnie là au bout de la place Saint-Louis. Nous allions voir une exposition. Nous y sommes allés. Nous en avons vu deux. Je vous les montrerai très vite.
C'est après que nous sommes allés, Mireille du Sablon et moi, boire un verre au soleil sur la place Saint-Jacques.
Le printemps s'est définitivement installé depuis jeudi dernier. Il est visible dans toute la ville. Je viens de vous faire partager une demi-heure du printemps messin dans un début d'après-midi en amitié.