Metz / Souvenirs d'une visite improvisée en compagnie de trois touristes...

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Il y a un mois, j'ai eu le plaisir d'être invité, par Christine et Gérard, à faire connaissance de Jos, Richard et Carole. J'ai passé quelques heures en compagnie de trois très sympathiques "touristes". 

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C'est dans cet hôtel du quartier Impérial que nous nous nous sommes retrouvés. Christine et Gérard sont des amis de Metz, rencontrés sur Facebook. 

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Nous avons tardé au Cécil Hôtel. Les touristes étaient à Metz depuis la veille. Parler de tout ce qu'ils avaient déjà vu, de leurs impressions, a pris un temps certain.

Seule Carole a accepté la promenade entre l'hôtel et le restaurant où nous devions déjeuner après que je lui ai affirmé qu'il n'y avait qu'un kilomètre et demi  qui nous en séparait... 

Voici une infime partie de ce que j'ai pu lui montrer sans autre souci que celui de ne pas être trop en retard au restaurant.

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Je l'avoue, je le fais très volontiers, cette promenade, n'est qu'un prétexte à vous montrer que partout dans notre ville il y a partout des choses à découvrir, à admirer et surtout à photographier.

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C'est ce dont a convenu Carole émerveillée par la diversité et la richesse des différentes architectures que nous n'avons fait qu'apercevoir. Nous n'avons jamais quitté l'itinéraire le plus rapide. 

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Nous avons fait très vite. J'ai bien entendu accorder un peu, très peu de temps à Carole pour faire quelques photos de Metz si différente de Lille dont elle est originaire et où elle vit. 

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Nous étions dans les temps lorsque d'en haut de la rue Taison j'ai pu lui accorder celui de faire deux ou trois photo du chevet de la cathédrale sous cette lumière si particulière.  

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Nous étions alors tout près de la place Jeanne d'Arc où nous devions retrouver les autres. J'étais certain qu'ils ne pouvaient pas y être déjà puisqu'ils devaient eux garer la voiture.

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S'il avait plu toute la matinée, il pleuvait lorsque je suis arrivé à notre rendez-vous à l'hôtel, nous avons eu la chance inespérée de passer du quartier Impérial au quartier médiéval en compagnie de ce soleil. 

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Nous sommes tous arrivés en même temps au restaurant. Carole était ravie, je l'étais aussi. Nous étions à l'heure, elle avait pu voir un peu de l'hyper centre-ville commercial et historique. 

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Je ne peux que vous recommander ce très sympathique restaurant après que nous y ayons passé un excellent moment grâce à un très agréable accueil et à ses spécialités corses (je suis Corse par ma mère, Alsacien par mon père).

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J'avais annoncé une vingtaine de minutes pour aller de l'hôtel au restaurant à pied mais en nous "pressant'. Nous l'avons fait en 35 minutes.

Carole a eu le temps de faire une bonne "trente-quarantaine" de photos le long de ce kilomètre et demi. J'ai vérifié cette distance grâce à "geometz". 

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Il y avait un vrai soleil lorsque nous avons quitté le restaurant. Les "touristes" ont souhaité aller à la cathédrale avant de rentrer à leur hôtel. 

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Nous avons été, Christine, Gérard et moi ravis de pouvoir satisfaire leur demande très rapidement. Nous n'avons eu qu'à les promener le long des 450 mètres qui la séparent du restaurant. 

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Lorsque je suis avec des personnes qui la découvrent, j'aime les laisser le faire à leur façon en fonction de leur approche touristique ou intime, voire spirituelle de notre cathédrale.

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Pendant ce temps, sans n'être jamais loin d'elles, je peux moi aussi la "redécouvrir" et y faire des nouvelles photos. 

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Je sais que la cathédrale surprend, émeut, passionne, étonne et même fascine. 

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Nous sommes très nombreuses et nombreux, celles et ceux qui y venons souvent a y être à chacune de nos visites :  étonnés(es), émus(es), passionnés(es) et fascinés(es). 

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C'est quand même extraordinaire de pouvoir, seul ou pas, passer le temps que l'on souhaite dans un édifice religieux merveilleux et mystérieux de huit siècles d'âge. Saint-Etienne a été construite de 1220 à 1520. 

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Je veux bien là admettre que je ne laisse pas ces visiteurs(es) ignorer la totalité de l'histoire et des dimensions de la cathédrale...

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Je me fais discret mais sans m'absenter totalement de leur visite et je me permets parfois de les guider.

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Je peux aussi leur montrer d'où et comment faire des photos du grand autel depuis le déambulatoire. Il en fait le tour.

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Je peux aussi leur indiquer l'emplacement des vitraux exceptionnels de Marc Chagall. 

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Ils font partie des 6 500 m2 des vitraux de la cathédrale qui couvrent huit siècles de cet art magnifié par les passeurs de lumière entre le Moyen-âge et le milieu du siècle dernier. 

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Je me débrouille toujours pour leur faire savoir que c'est devant l'une des deux plus grandes verrières gothiques qu'ils sont lorsque je les vois lever la tête face à l'une des deux et je leur suggère alors de se retourner pour voir l'autre. Celle-ci (424 m2) a été exécutée de 1521 à 1527.

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Je n'ai jamais encore perdu une ou des personnes en compagnie desquelles je me suis trouvé dans la cathédrale. 

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Heureusement qu'aucune d'elle n'a jamais ressenti le besoin de monter à l'assaut des plus de 43 mètres de hauteur sous les voûtes du transept pour aller voir de plus près les vitraux .

L'autre grande verrière de 424 m2, au centre de cette photo, date de 1504. Les vitraux de Marc Chagall, il y en a là en bas à droite de la verrière ont été eux installés entre 1961 et 1965.

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Jos, Carole et Richard ont découvert pour la première fois ce que j'ai eu plaisir à photographier à nouveau.

La verrière occidentale (350 m2) est datée de 1384. La grande rosace a un diamètre de 11 mètres.

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Je sais qu'ils n'ont pas eu le temps de détailler ni la totalité de la cathédrale, ni celle des 6 500 m2 de vitraux .

Je ne l'ai encore jamais fait. Beaucoup sont placés "trop très très trop" en hauteur pour que je puisse un jour oser affirmer le contraire. 

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Ni le temps de compter ces milliers de chaises. Elles occupent, sous la nef principale, une grande partie de sa surface au sol (3 500 m2).

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Chaque année, plus de 600 000 personnes visitent la cathédrale mais ni le même jour, ni la même semaine, ni même le même mois et c'est tant mieux ! 

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Je n'ai quand même pas caché à Jos, Carole et Richard qu'ils venaient de passer un moment sous les 41,70 m de la troisième plus haute nef de France. Celle de Beauvais mesure 48,50 m, celle d'Amiens 43.   

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Les "touristes" ont préféré, à l'écoute de leur corps fourbu, aller se reposer à leur hôtel avant de nous retrouver chez Christine et Gérard pour y dîner et aussi en prévision de leur retour, le lendemain matin, vers Bruxelles (280 km) et Lille (365 km). 

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Ils venaient de passer deux jours très très très très intensifs en Alsace à y visiter Strasbourg et même un ou deux villages alsaciens. 

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C'est en compagnie de Christine et Gérard que j'ai passé un moment sur la place Saint-Jacques, après que... 

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Nous les ayons raccompagnés dans le parking du centre Saint-Jacques où était garée leur voiture. Nous nous sommes assurés que leur GPS belge allait les ramener à leur hôtel sans les faire passer par Bruxelles...

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Nous y avons bu un verre ou un café en choisissant une terrasse abritée et chauffée pour y profiter de ce trop discret soleil de fin mars. 

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Christine et Gérard eux aussi rentraient de ces deux jours et soirées alsaciennes. Ils avaient le repas du soir à "fignoler".

Je les ai raccompagné jusqu'à la place de la République depuis laquelle, j'ai, nous avons tous les trois fait cette photo de la cathédrale distante là de 600 mètres.

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C'est seul que je suis rentré en passant sous l'église Saint-Martin et en souriant, je le confesse... 

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Je pensais aux "touristes" de passage à Metz, souhaitant la découvrir mais bien trop exténués pour le faire...

Le repas du soir a été précédé pour eux trois d'une "sieste" tardive mais réparatrice et nous avons pu passer une soirée formidable.

J'ai leur promesse qu'ils reviendront à Metz mais sans passer par une autre ville...