Metz / Mars sur la place de la République.

C'est à la fin du mois d'août, celui de l'année dernière que j'ai volé au dessus de Metz. Nous sommes le 1er avril. Hors de question que je prétende avoir fait cette photo de la place de la République depuis la nacelle d'une montgolfière. Ce serait énorme ! Personne, à juste titre, ne me croira. Je vous dois cette vérité : j'étais accroché sous un cerf-volant dirigé par Mireille du Sablon. 

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Lundi, c'est en longeant la marquise rouges des Galeries Lafayette que je suis arrivé sur la place. 

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Il était aux environs de 16h30. Il y avait du soleil, des nuages et énormément de vent au dessus du Palais de Justice.

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Le ressenti étant très désagréable, peu de personnes nous tenaient compagnie...

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Pourtant il y avait quelques jeunes personnes entendant profiter elles du soleil, seules ou pas.

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Je ne vais plus taire trop longtemps la raison de ma présence, dans ces conditions quasi extrêmes, sur la place.

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Je pourrais vous affirmer que ce n'était que pour la photographier sous cette superbe luminosité. 

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En fait j'accompagnais Christine et Gérard (indices : lui a un bonnet, elle n'est pas sur cette photo) qui venaient de décider de rentrer en bus. 

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Nous allions nous quitter après avoir partagé quelques nouvelles heures en amitié. Je me suis juste mis à faire ces photos en attendant leur départ.

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Je n'ai pas été le seul à le faire. Tous les trois l'avons fait, subjugués par cette très belle lumière. 

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Si cela devait encore vous être utile, de le savoir... tous ces immeubles jaunes sont en pierre de Jaumont, la pierre du soleil, celle utilisée à Metz depuis quelques siècles. 

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La Banque de France elle aussi semble sourire au passages des bus et des METTIS avec leurs quatre couleurs.

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Christine et Gérard sont montés dans ce bus. Je me suis retrouvé seul, pas en terre inconnue, juste sur une place où n'étais jamais venu un lundi 30 mars 2015.

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Il n'y a pas si longtemps la place n'était qu'un parking aérien d'une capacité de 450 emplacements. Je ne fais toujours pas partie de celles et ceux qui déplorent sa disparition. 

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J'ai zoomé au fond et à gauche de la photo précédente pour vous montrer ce que l'on y voit de la cathédrale Saint-Etienne. 

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J'ai une pensée pour celles et ceux capables de vous affirmer froidement que Metz n'a jamais été aussi sale ! 

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Je crois que sont les mêmes que celles et ceux qui pleurent encore la disparition de l'immense parking.

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Je vous invite à surtout compter les papiers qui traînent ! Je pourrai vous interroger à la fin de l'article. Rappelez-vous qu'il y avait beaucoup de vent et que du vent, cela fait voler tous les papiers.

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La vaste et très belle caserne Ney a retrouvé ses lustres d'antan lors du réaménagement de la place.

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Les mêmes qui dénoncent encore la disparition du parking, qui affirment que Metz n'a jamais été aussi sale, reprochent à la place d'être dorénavant sans âme, d'être trop vaste et trop minérale. 

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J'aime affirmer que si elle est en effet minérale et vaste c'est pour accueillir tout au long de l'année diverses grandes manifestations très populaires, très variées et ce, à la grande satisfaction du plus grand nombre. 

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C'est en traversant la plus longue fontaine de Metz qu'il est très agréable de passer de la place à l'Esplanade (de la République).

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L'Esplanade la prolonge avec ses 10 000 m2 de jardins à la française, ses deux grandes promenades et ses vastes pelouses très prisées entre mai et octobre. 

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Oui, la place est immense ! C'est la plus grande de Metz et son plus exceptionnelle avantage c'est d'être devenue son cœur de ville. 

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Elle n'était avant qu'un lieu de passage entre l'hyper-centre historique et commercial et les autres quartiers.

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J'en conviens : elle est moins fréquentée un 30 mars à l'heure ou les scolaires, les salariés et celles et ceux qui travaillent n'ont pas le loisir de s'y promener. Qu'il est bon d'être retraité...

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J'aime rappeler, de temps en temps, que je ne balaie jamais les rues, avenues et places de la ville avant de les photographier ! 

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Je n'aspire jamais non plus les nuages pour que le ciel messin ne soit qu'azuréen... 

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Je ne la vide jamais non plus ni de ses habitants, ni de ses visiteurs, ni de ses voitures, bus, METTIS, vélos et poussettes !

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Je ne la remplie d'ailleurs pas non plus de figurants avant de la photographier...

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Je vis dans une ville qui vit normalement que je sois ou pas en train d'y faire des photos. J'accepte Metz telle qu'elle est : une ville pour moi où il fait beau et bon vivre. 

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Ce n'est qu'en belle saison que des dizaines d'enfants et de "plus enfants" jouent avec les jets d'eau de cette fontaine ! Sur cela aussi je n'ai pas la main et je ne la souhaite pas !

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Oui la place est vaste ! Nous sommes très très très nombreuses et nombreux à aimer ses nouvelles dimensions !

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Je crois que les mêmes aimons dire qu'elle est devenue magnifique voire grandiose et agréable. Nous la trouvons aussi dépaysante. 

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Aucun de nous ne regrette ces trottoirs-promenade avec leur largeur exceptionnelle de 18 mètres ! 

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Je peux quand même sourire en voyant cette photo. Une heure plus tard il y aurait eu au moins trois cent personnes entre ces immeubles et moi. 

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Metz en semaine, pas même au cœur de la ville, n'est trépidante 24/24. Il y en a qui le déplorent, il y en a qui apprécient. 

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Oui, ces immenses trottoirs-promenades sont pour nous qui aimons nous promener en ville formidablement agréables à fréquenter.

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C'est juste avant de quitter la place que j'en ai fait cette dernière photo d'un premier 30 mars 2015 où j'y ai passé un moment venteux, froid, nuageux et ensoleillé.  

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Je suis passé par la rue du Coëtlosquet pour rentrer chez. Je savais que j'allais pouvoir y profiter de quelques minutes du soleil. 

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Là aussi je me permets d'attirer votre attention sur la propreté de cette rue autorisées elle aux voitures.

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Je n'ai pas résisté au plaisir de prendre cette photo de l'église Saint-Martin au dessus de la place du même nom. 

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C'est la plus ancienne église de Metz. Elle aussi est ouverte. Elle peut être visitée.

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Je suis arrivé très vite en bas ce cette rue. Je vous le promets, je vous je jure même, je n'ai aucun moyen de faire ces photos sans voitures et sans trop de monde. Je ne fais qu'attendre qu'il n'y en ait pas ou plus.

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J'étais alors à cinq minutes de notre appartement. J'ai hésité à faire un petit détour vers la place Saint-Louis. Je me suis contenté d'en faire cette photo. Il était alors 17h00. J'étais dehors depuis 9h30...

Christine et Gérard recevaient Jos et Richard un couple ami venu de Bruxelles et Carole une amie commune elle venue de Lille. J'ai été invité à faire leur connaissance et à les accompagner dans Metz.  

Ce fut l'une de ces journées exceptionnelles entre "photographes" comme j'ai la chance d'en vivre à Metz. Ce fut une soirée elle aussi exceptionnelle autour de leur table en compagnie d'Evelyne de Queuleu, de Bernard mais aussi de Betty et de Claude.

 Les "touristes" sont tombés sous le charme de Metz ! Ils reviendront frustrés de n'avoir que trop peu visité et photographié...