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Les délicates et éphémères fleurs de magnolia sont à terre. Ce n'est pas sans émotions que j'ai fait cette photo dans le jardin du Grand Séminaire.
J'ai fait cette photo vers la rue Vauban juste avant de quitter l'Avenue Jean XXIII. Ces arbres n'ont pas réussi cette fois à m'attirer vers la gare impériale.
TOUTES les photos avec ce format horizontal peuvent être vues en GRAND.
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Le long de l'Avenue Foch, dans le prestigieux quartier Impérial, y a des glycines... Si toutes sont belles, celle de cet immeuble est somptueuse.
La première s'accroche sur la façade de la Villa Madeleine. Bien qu'elle soit au coin elle n'est coiffée que d'un bonnet de ciel bleu. Normal, il n'y a pas âne qui vive dans ce quartier.
Elle s'élève avec classe. Vous avez le droit de sourire avec les mots : bonnet, âne, élève et classe.
Ne vous extasiez pas trop, ce n'est que le petit jardin de cette grande villa. Après tout faites comme vous voulez !
Le magnolia ayant perdu ses fleurs la glycine est la vedette du jardin.
J'ai aimé l'ombre de cette petite grappe rouge...
Il m'a suffit pour faire cette photo de me tourner vers le début de l'avenue et de zoomer un peu sur cette glycine.
Je n'en connais aucune autre aussi éblouissante qu'elle. Cette photo horizontale fait partie de celles qui peuvent être vues en GRAND...
C'est sûr qu'il n'est pas nécessaire de prévoir des géraniums sur le bord des fenêtres.
La glycine n'a aucune rivale sur les façades mitoyennes.
Si son pied (a gauche de la porte) est insignifiant elle, elle est majestueuse.
Aérienne elle l'est entre les balcons.
Artiste elle dessine des ombres au premier étage.
Joueuse elle sait imposer sa couleur vibrant au soleil.
Envahissante elle l'est.
Ravissante elle l'est.
Extravagante elle l'est.
Exubérante elle l'est.
Obsédante elle doit l'être pour celles et ceux qui vivent derrière elle...
Les photos de cette glycine je les ai faites en deux temps. Certaines datent d'une semaine, les plus récentes de samedi dernier. Cette photo date du 14 avril 2013. Nous n'avons pas eu d'hiver cette année à Metz et notre printemps est exceptionnellement doux et ensoleillé.
Je tiens à affirmer qu'il n'y a aucun de mes trucages ou aucune de mes manipulation de photos entre la précédente prise le 14 avril 2013 et celle-ci datée du 12 avril 2014.
Evidemment il m'arrive de me retourner lorsque je suis Avenue Foch. Cet effort m'a permis de mettre sur la même photo le château d'eau de la gare haut de 40 mètres et le drapeau national. Il flotte à 77 mètres en haut du mat du Centre Pompidou-Metz. 77 mètres c'est un clin d’œil à l'année 1977. C'est celle de l'inauguration de celui de Paris.
Je me suis permis de glisser cette photo (elle aussi peut être vue en GRAND) pour vous promettre bientôt un article sur l'insolite et sympathique jardin qui occupe d'ici au bâtiment du fond le centre de l'avenue. Elle est légitime dans cet article car il y a à droite une autre glycine.
Elle a du être élaguée... Nous l'avons connue bien moins discrète qu'elle n'est là.
Elle aussi est au coin. C'est celui de la Trésorerie Générale de la Moselle.
Comme tous les bâtiments de ce côté de l'avenue, celui-ci dispose d'un jardinet entouré depuis plus d'une centaine d'années par ces grilles très élégantes.
Voici le pied principal de cette glycine.
D'autres pieds lui permettront d'ici quelques dizaines d'année de rivaliser avec la "somptueuse".
Ces jardinets contribuent à la beauté et au charme des immeubles du quartier Impérial.
Cette fois, avant de me retourner, je suis allé rue François de Curel au bout de la Trésorerie. Je l'ai fait pour vous montrer sa façade principale avec à son extrémité la glycine. Derrière le bus il y a la gare impériale.
J'ai laissé faire Lumix. Il a tenu à se glisser entre les grilles pour vous montrer les différents pieds des glycines de ce jardinet.
J'ai trouvée deux autres glycines en poursuivant ma promenade.
Celle-ci est en devenir le long d'un immeuble au coin de l'Avenue Foch et de la rue de Chatillon.
L'autre est dans la même rue. Bien qu'à une trentaine de mètres de l'avenue, elle aussi dans la rue Chatillon, je n'ai aucun scrupule à vous la montrer. Elle pousse dans le jardin d'une des extraordinaires "villas" du quartier Impérial. Construite en 1905 elle est visible depuis l'avenue.
Ne le dites à personne. Pour faire cette photo je suis rentré sans effraction dans une propriété privé. Son portail était ouvert.
C'est sur les façades de cet immeuble de style baroque mais aussi Jugendstil (version allemande de l'Art Nouveau) que j'ai trouvé les deux dernières glycines de l'avenue.
Je ne sais pas si l'architecte au moment de sa construction entre 1904 et 1906 avait prévu que ces façades seraient embellies par une plante grimpante.
Cette glycine se la joue encore modeste.
Sur l'autre façade il y a deux autres pieds encadrant le balcon.
Les grilles de ce jardinet sont absolument merveilleuses. Il se pourrait quelles soient les plus belles de ceux de l'avenue.
J'ai pris cette photo en étant légèrement en hauteur dans le square Camouffle.
Il porte le nom de cette tour. C'est l'unique vestige des remparts du Moyen-Âge à l'emplacement desquels l'Avenue Foch a été créée par les allemands pendant l'annexion de Metz de 1871 à 1918.
Cette photo me permet de vous annoncer que je vous montrerez ce bel écrin de verdure dans un prochain article.