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Un matin du mois de mars je suis monté au Tombois par la rue qui porte le même nom. Je m'y suis engagé depuis la rue Basse-Seille.
Je baignais dans cette luminosité très particulières des premiers soleils du printemps lorsque je me suis retourné au milieu de cette rue très pentue.
"Le Tombois", c'est ainsi que nous appelons l'ensemble de ces bâtiments récents que j'aime longer. Contemporains, ils s'intègrent parfaitement dans le quartier des Hauts de Sainte-Croix. C'est le plus ancien de Metz.
A l'angle des rues du Tombois (depuis laquelle j'ai pris cette photo) et des Capucins il y a ces bâtiments à caractère social. Leurs locataires ont une très belle adresse dans Metz.
A gauche c'est le Conservatoire Régional. Nous ne parlons jamais de lui en citant son nom en entier. Convenons que ce serait très long de dire par exemple : "on se retrouve au coin du Conservatoire national Gabriel Pierné à rayonnement régional de Metz"...
Au dessus des immeuble de la rue des Capucins la Miséricorde réussit à se montrer. C'est un ensemble scolaire privé catholique parmi les plus réputés de la ville.
J'ai appris dernièrement que ce petit "pavillon" de bois, de facture très actuelle, n'abrite que des studios.
La porte bleue est dans la rue du Paradis. Celle à côté est elle dans la rue des Capucins.
Voici l'un des locataires (pas farouche) de la place sur laquelle j'ai fait les photos suivantes.
La rue du Tombois permet de passer en voiture de la colline de Sainte-Croix à l'hypercentre et à d'autre quartiers. Entre 1082 et 1867, le couvent des Capucins y avait été transformé en jardin botanique de la ville. C'est en 1867 qu'il a été déplacé sur son site actuel.
Je ne crois pas que celle belle place ait un nom. J'ai tenté de le vérifier sur un plan mais sans succès... Elle peut faire partie de la rue du Tombois.
Énormément de logements ont été aussi construits de ce côté de la colline.
Je n'ai pas résisté au plaisir de photographier cet autre pigeon aussi peu farouche que l'autre.
C'était un dimanche matin. Ceci peut expliquer le peu de monde au milieu de ces centaine de logements.
Le vieux café vient d'être totalement rénové et de ré-ouvrir très récemment sous le nom de "Caffè Paradisio". Il est devenu un bistrot à l'italienne. Comme je suis invité à y boire un verre il est probable que j'y fasse des photos.
C'est en juin que j'ai photographié cette annonce sur la vitrine de l'ancien café. J'avais beaucoup aimé "(n'en parlez pas à la patronne, ça va l'énerver !)".
Il y a l'atelier du luthier Michel Faber au 23 de la rue des Capucins.
J'admire ce que j'y vois en vitrine depuis des années.
Il me faudra bien un jour finir par passer la porte. Michel Faber est aussi archetier.
Au dessus de ce véhicule il y a en façade un œil de Bœuf. Il éclaire un passage qui est un escalier.
Celui-ci débouche en face de la rue des Récollets où se trouve l'ensemble scolaire de la Miséricorde.
Après cette petite escapade, c'est de retour en haut de la rue du Tombois que je peux vous préciser que le Conservatoire occupe le couvent des religieuses du Bon Pasteur.
Au 23 bis de la rue des capucins il y a l'atelier de René Groppe. Lui aussi est luthier. Je suis autant attiré par sa vitrine que par celle de Michel Faber. Il me faudra bien, là aussi, finir par passer la porte...
Leurs deux "boutiques" sont les plus belles de la rue. L'adresse du conservatoire est rue du Paradis. Je vais vous montrer sur "quoi" elle débouche.
Elle le fait au dessus des toits du quartier Outre-Seille, celui que nous habitons. Entre eux et cette haie il y a...
Il y a le Jardin des Tanneurs.
C'est un exceptionnel raccourci pour passer des Hauts de Sainte-Croix à notre quartier.
Voici ce parc vu depuis la rue des Tanneurs.
Cette rue permet aussi d’accéder à l'hypercentre et au secteur historique dont fait partie la colline Sainte-Croix.
Nous sommes de retour dans la rue des Capucins. Dans ces rues médiévales il est possible d'admirer de nombreuses échoppes du Moyen-Âge.
Il y a bien d'autres très belles "preuves" de cette époque particulièrement faste pour la ville qui commerçait avec l'Europe.
J'ai gardé cette photo car c'est très précisément de là que j'ai fait dimanche dernier les trois photos suivantes.
J'ai photographié l'église Sainte Ségolène dont la façade donne sur la place Jeanne d'Arc.
J'ai joué avec le zoom attiré par la couleur de la pierre jaune de Jaumont sous un merveilleux soleil. Il était 9 heures.
J'ai laissé Lumix taquiner les chimères. Je commence à bien le connaître. Il adore avec son objectif très puissant aller au plus près de ce qui se trouve très très en hauteur.
Voici trois photos de l'intérieur de cette très très belle église. Sa plus ancienne partie, construite de 800 à 830, c'est sa crypte sous l'église actuelle.
Cette construction de style gothique construit vers 1250, en même temps que la cathédrale, a remplacé l'édifice carolingien.
Beaucoup des éléments de cette époques y sont visibles.
La dernière très importante transformation a eu lieu pendant l'annexion de Metz par les allemands (1871 à 1918). La totalité de sa façade a été reconstruite en style néo-gothique. L'inauguration a eu lieu en 1898.