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Je me dois de vous en prévenir dès maintenant : j'ai fait le choix de ne pas m'attarder auprès de ses 60 exposants. A l'inverse, je crois et vous devriez pouvoir en convenir : j'ai beaucoup, beaucoup "plané" autour du chocolat.
Je me dois encore de déconseiller (fortement, absolument mais sans dramatiser) cet article aux âmes trop sensibles et aux corps trop gourmands.
Je n'ai eu qu'à tourner autour de cette "infernale" présentation pour faire ces photos des créations concourant pour les concours Trophée La Cabosse Roger JUNG Professionnelle et Trophée La Cabosse Roger JUNG Junior. Le thème de l'édition 2014 était le 7ème art.
Pour réussir à prendre ces photos, je n'ai eu qu'à oublier que tout était en chocolat. Heureusement pour moi, aucun participant n'avait osé mettre une tablette de chocolat dans sa création car là je craquais comme je le fais tous les soirs...
Gourmand, très très très, j'ai survécu... Je me suis découvert des ressources insoupçonnées au cours de ce "reportage" que je veux, que je dois qualifier d'extrême.
Sur cette photo et les suivantes, voici le 3ème PRIX "Charlot et son lampadaire".
Rien que cette petite ampoule avait l'air terriblement croquante et "croquable".
Une bobine de film en moins : cela ne se serait même pas remarqué...
En chocolat que je vous dis, tout était en chocolat !
Je sais, rappelez-vous que j'y étais, c'est extraordinaire voire scotchant et même de dos !
Je veux mais sans insistance vous dire que j'ai eu un mérite incommensurable de ne pas avoir craqué devant n'importe lequel de ces stands devant lesquels je suis passé en courant.
En fait, comme le clou l'est vers l'aimant, j'étais attiré par ce scandaleux podium où je me savais avoir bien des photos à faire et bien des souffrances à affronter.
J'ai même, prêt à trébucher, envisager de me trouver une création qui ne soit pas magnifique pour tomber par inadvertance dessus, avant de me relever et de me confondre en dix milles excuses, le temps de ravir une énorme poignée de chocolat...
Malgré mes efforts j'ai fait chocolat blanc (bien plus approprié que chou blanc). Aucune de ces créations n'était "moche".
Au centre et sur les photos suivante voici le 2éme PRIX "Les temps modernes".
Le plus fascinant, ce n'est pas que c'était fascinant, c'est que cela ait été intact après mon passage !
Parfois je ne peux que regretter de n'avoir pas de poches immenses... Je suis presque certain que vous vous demandez comment peut être le 1er PRIX après avoir vu cet autre sublime travail du chocolat.
En voyant ces photos je sais que vous saurez que je me suis longtemps attardé auprès de ces exceptionnelles sculptures.
D'autres créations intouchables elles aussi.
J'ai beaucoup aimé cette création sur laquelle j'ai zoomé pour vous montrer le talent de ce chocolatier. Je ne vous fais pas l'affront de vous préciser que c'est LA Maryline Monroe.
Et voici les photos du 1er PRIX "The Artist".
Que dire de plus ? Cette perfection me semble pouvoir se passer de commentaires.
C'est dur dur de ne pas en faire.
Je n'ai touché, je n'ai goûté à rien ! J'ai réussi à ne faire que regarder et que photographier ! En fait, j'ai tout mangé avec les yeux (même pas honte).
J'imagine que le lauréat de ce concours a de très bonnes chances d'être sélectionné pour participer au grand concours international World Chocolate Master. Il récompense les meilleurs chocolatier du Monde.
Pendant que j'ai joué courageusement au photographe autour ce ce podium, je n'ai pas vu les résultats du concours des juniors. Il est vrai que je n'ai pas prolongé mon calvaire pendant des heures dans cette troisième édition du Salon du Chocolat et Gourmandises du Grand Est.
En rentrant, ne le dites à personne, j'ai "tapé" dans une boîte de chocolats exceptionnels. Ils viennent de chez Leichtnam Chocolatier à Moulins lès Metz (au sud de Metz). Ce fut délicieusement, somptueusement et exquisement réconfortant et réparateur...