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En juillet, c'est en compagnie de Martine de Queuleu et de Mireille du Sablon que je me suis promené dans une petite partie des venelles de Queuleu.
Comme souvent cet été nous étions (encore) sous un ciel des plus mitigés.
Je ne le trouvais pas à la hauteur du charme et du pittoresque de ces passages entres les propriétés.
Pourtant il aurait été si plaisant de découvrir ce chemin des Vignerons en plein soleil.
Plus nous avancions entre les jardins, moins j'appréciais de n'avoir pas pour compagnon le soleil.
J'entendais toujours parler de ces passages. J'étais impatient de m'y promener et là je les découvrais... sous les nuages.
C'était instantanément plus sympathique lorsque le soleil réussissait à se glisser entre les nuages...
Nous avons malgré tout, guidés par Martine de Queuleu, passé un très agréable moment.
Ces passages sont utilisés par les personnes qui habitent ce quartier très résidentiel.
Nous avons longé de magnifiques jardins en nous attardant sur les plus vastes. Eux sont de véritables petits parcs.
Sans notre guide nous n'aurions (très très souvent) pas trouvé comment poursuivre cette promenade. Elle croise de très nombreuses rues. Parfois l'entrée d'une nouvelle partie du chemin n'était pas plus large qu'une porte d'immeuble.
Une semaine plus tard j'étais dans le parc de la Seille, en train de monter à l'assaut de sa colline, pour y faire des photos. J'approchais de la sculpture "Tremblement de ciel".
C'est en prenant cette photo de la vigne, elle est plantée sur le flanc de cette colline, que j'ai repensé au chemin des Vignerons, vu sans soleil...
C'est au pied de la sculpture que j'ai fait cette photo du palais omnisports des Arènes.
Puis celle-ci de Queuleu. Le chemin des Vignerons était lui aussi sous le soleil...
Je me croyais encore aller au Centre Pompidou-Metz. Il est voisin du parc.
Il l'est au point d'être visible depuis le parc. Sa flèche, haute de 77 mètres, est là au dessus des arbres à gauche de cette photo.
C'est par la passerelle du Graoully que j'ai quitté le parc. Je venais de décider de repartir dans le chemin des Vignerons pour pouvoir vous le montrer sous le soleil...
Je n'ai pas parcouru les plus de cinq kilomètres des passages entre les propriétés.
Je ne suis passé que dans une partie des venelles.
Une partie de la colline, celle à flanc de la seille, était un quartier de viticulteurs, de maraîchers et de petits agriculteurs.
Elle ne l'est plus depuis que la "ville" a grimpé sur cette colline. Les allemands, durant l'annexion de 1871 à 1918, ont considérablement urbanisé Queuleu pour eux idéalement situé en hauteur au dessus du centre-ville.
Les imposantes maisons familiales de cette époque sont parfaitement reconnaissables dans le paysage de ce quartier.
Le chemin longe aussi de nombreuses résidences contemporaines. Queuleu est très très prisé, de plus en plus prisé.
Cette suite de passages, ils tracent le chemin des Vignerons, permettait aux vignerons d'accéder aux très nombreuses vignes. Ils ont été conservés pour le plus grand plaisir des résidents et depuis peu des quelques visiteurs qui en découvrent l'existence.
Certains endroits sont sublimement dépaysants.
Il n'est pas rare d'oublier dans les plus verdoyantes que la ville est là de chaque côté de ces haies.
Il n'y est pourtant pas possible d'avoir cette impression assez extraordinaire tout au long de son itinéraire.
Si parfois des immeubles résidentiels en "rompent" le charme, ces séquences de "modernité" n'y durent jamais très longtemps.
Par exemple cette grandiose demeure, comme d'autres, témoigne parfaitement de la diversité des styles en fonction des époques.
Cette immense"villa" était la résidence officielle du Général commandant l'armée allemande (avant la construction du Palais du Gouverneur en 1905).
C'est devant cette villa que j'ai pu faire cette photo du Centre Pompidou-Metz.
Je n'ai eu qu'à continuer à suivre le chemin pour progresser dans cette partie basse de Queuleu.
Je sais y avoir vu un authentique catalogue de ce qui se fait en matière de clôtures depuis plus d'un siècle.
Je me suis laissé guider par elles pendant quelques autres centaines de mètres.
J'ai su que j'allais bientôt quitter ces venelles lorsque j'ai vu, sur ma droite, le parc de la Seille.
Je savais que j'allais pouvoir le rejoindre au bout de cette "allée".
Je venais de passer derrière cet immeuble. J'étais revenu sur la berge de la Seille. Je n'ai eu qu'à la traverser (par le Pont Lothaire...).
C'est depuis le parc de la Seille que j'ai dit au revoir au chemin des Vignerons. J'ai encore bien d'autres venelles à vous faire découvrir car elles existent dans une immenses partie de ce quartier...
Je vous propose cette photo que j'ai faite lors de mon vol en montgolfière cet été. Les venelles de Queuleu sont encore très méconnues. C'est très dommage.
En cliquant sur elle, c'est en GRAND que vous pourrez la voir...