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En me promenant, c'est par le Boulevard Robert Sérot, sans me laisser dissiper par un METTIS bleu, que j'ai rejoint la rue de la Garde.
Au premier plan, la digue de la Pucelle me permet de vous préciser qu'elle retient les eaux de la Moselle au dessus de laquelle se dressent les immeubles de cette rue et se trouve le Palais de justice (à droite).
Si, de l'autre côté du Moyen Pont, vous remarquez un immeuble plus haut que les autres, je ne parle pas de la cathédrale Saint-Etienne, je ne vous en tiendrais pas rigueur...
Pour les besoins du nouveau réseau METTIS, le pont a été élargi de 7 mètres passant de 14 à 21. Il a été reconstruit à l'identique en pierre jaune de Metz, la pierre de Jaumont. Vous avez le droit d'être attiré par quelques uns des cygnes de la Moselle, mais surtout ne perdez pas de vue l'immeuble au dessus d'eux.
Le pont élargi, refait, rénové et embelli est devenu particulièrement agréable à traverser. Par milliers les étudiants passent du campus du Saulcy à l'hyper centre-ville où dans le sens contraire. A l'inverse des voitures ici les piétons peuvent emprunter les ponts dans les deux sens. C'est très pratique, très...
Il est probable que vous ayez remarqué la présence de ce grand immeuble puisqu'il apparaît sur beaucoup de ces photos. Au fond, c'est le début du plan d'eau.
Toujours pour les besoins du METTIS la rue a été élargie grâce à l'installation de cet encorbellement au dessus de la Moselle. Il est devenu une magnifique promenade.
Cette photo vous permet de voir le quartier des Îles et le Temple Neuf comme le voient les personnes qui habitent cette rue. Il est à noter que ceux, touristes compris, qui ne font qu'y passer ont droit au même panorama.
L'encorbellement est un incroyable balcon au dessus de la Moselle et du plan d'eau.
Voici l'entrée du n° 4 de la rue de la Garde. Si vous deviez avoir déjà trop vu l'immeuble, c'est le moment de quitter cet article car...
Ce serait dommage de le faire même en vous échappant par la rue du Pont des Morts. Elle aussi vient d'être refaite. Une moitié de sa longueur est maintenant piétonne. A gauche du pont c'est le Boulevard Robert Sérot par lequel je suis arrivé.
Merci d'être restés... Déjà sur cette photo vous pouvez voir les cinq étages de l'immeuble.
Sur celle-ci c'est le haut qui s'impose au dessus d'un METTIS.
Je n'ai eu que dix secondes à attendre pour réussir à faire cette photo. Je voulais vous montrer cet immeuble résidentiel sur lequel, il doit y avoir "un certain nombre d'années", deux niveaux supplémentaires ont été rajoutés.
Je me lance... C'est le bon moment de vous dire que si cet immeuble construit en 1907 pendant l'annexion de Metz par les allemands (1871-1918) est splendide, il n'est pas allemand mais français.
Autant vous le dire tout de suite, cet immeuble construit en 1907 pendant l'annexion de Metz par les allemands (1871-1918) est un immeuble français.
C'est un immeuble de style art nouveau floréal et parisien.
Cette variante de ce style est née de l'éclectisme du Second Empire. Je suis en mesure, grâce à Wikipédia, de vous préciser qu'en France, en architecture, l'éclectisme a consisté de 1860 à 1920 à mêler des éléments empruntés à différents styles ou époques.
Avant de poursuivre, je tiens aussi à vous avouer que les mots historicistes et historicisme je n'en connais le sens, que depuis 10 minutes...
J'ai cherché après avoir lu, concernant cet immeuble : A Metz les immeubles historicistes furent très rares.
Ces immeubles sont ceux pour lesquels les architectes ont fait le choix d'utiliser des styles architecturaux anciens, parfois dits "dépassés".
Je préfère penser que ces photos des détails de la façade vous en apprendront plus que ces termes techniques. Comme pour moi...
C'est un immeuble luxueux que l'architecte Henri Schoemer a construit pour Monsieur Jean-Pierre Bardot. Il exerçait un métier que j'ai toujours eu envie d'avoir, celui de rentier. J'ai fait fonctionnaire pendant 42 ans.
Le choix d'une façade en calcaire blanc n'est pas la seule originalité qui en fait dans le centre-ville historique un immeuble exceptionnel.
Avant de vous en dire plus, je vous laisse admirer ces détails.
Comme souvent, je me suis intimé l'ordre d'être raisonnable. Je me suis imposer, obliger, contraint, interdit de mettre trop de photos.
Là, impossible de ne pas mettre en avant cette présence singulière car androgyne avec des allures d'ange alors qu'elle n'a pas d'ailes. C'est sûr que l'immeuble est historiciste.
J'ai aimé photographié cet immeuble. Je l'admire depuis que je vis à Metz. Il est l'un de mes 150 ou 200 préférés...
Si le "B" doit avoir été celui de Bardot, du nom du premier propriétaire, je vous invite à ne pas fantasmer. Ce "M" n'est pas celui de Marc, pas du mien en tout cas. Promis, dès que je peux écrire sur une carte de visite "Marc Bardot rentier en euros" je vous préviens. Soyez très très très patients...
Les fenêtres du rez-de-chaussée sont aussi belles que celles des étages.
Ce n'est que le haut de la porte d'entrée de l'immeuble. Il ne se singularise pas uniquement dans le centre-ville historique par sa façade en calcaire mais aussi par ses dimensions et en particulier par sa grande hauteur.
J'ai traversé les voies du METTIS pour faire ces trois dernières photos dont celle-ci sur ma droite vers le plan d'eau.
Puis celle-ci prise pour vous montrer sur "quoi" donnent les fenêtres du 4 de la rue de la Garde.
J'espère réussir à vous montrer, avec cette dernière photo, ce que les malchanceux qui y vivent sont obligés de voir tous les jours. La nuit c'est pire encore. De somptueux éclairage mettent en valeur ce secteur qui n'est rien d'autre que le plus romantique de la ville. Imaginez : même les arches des ponts sont mises en lumière. Elle est vert jade...