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"JE SUIS CHARLIE". Je maintiens la parution de cet article. Je le fais pour continuer à vivre en France en m'y acceptant choqué, abattu et bouleversé comme l'est une immense partie des français. Je le fais en hommage à ces hommes assassinés par une barbarie sanglante pour avoir défendu avec leur talent et leur humanité notre liberté de vivre en partageant les valeurs de notre société plurielle.
1.
Par une température suédoise donc pas niçoise... mardi nous nous sommes retrouvés à 14 heures, quelque part en ville (indices : SNCF / Arrivés / Départs). Nous aimons partager des heures d'amitié, depuis que nous sommes rencontrés grâce à nos blogs. C'est dans la crèche désertée (Noël est fini à Metz) que nous avons passé les premières minutes d'une promenade improvisée...
1. bis...
Là vous, vous savez pourquoi je souriais. Je sais, mais il faisait vraiment très très froid ! Besoin d'une preuve ? J'ai mis le bonnet !
2.
Si nous sommes tous les cinq sur cette photo, c'est grâce à l'amabilité d'un passant très sympathique auprès duquel Mireille du Sablon s'est empressée de lui recommander de surtout bien cadrer l'âne. Je pense à dire bonjour à celles et ceux de nos amis(e) qui n'étaient pas avec nous.
3.
Je n'ai trop rien dit. Si je suis très très sensible, je ne pleure jamais lorsqu'il gèle. Plus tard je me suis même laissé précéder, par mes amies, lorsque nous nous sommes dirigés vers le parc de la Seille.
4.
L'une d'entre elles a déclaré que la lune était magnifique. Il est certain que notre soleil si discret, serti d'une brume que polaire, ne faisant courir aucun risque au givre des arbres pouvait lui avoir fait prendre le soleil pour la lune.
5.
Près de ces buissons nous n'avons eu plus aucun doute. Nous n'étions plus en août et pas encore en juillet...
6.
Lorsque j'ai fait cette photo, j'avais derrière moi le Centre Pompidou-Metz. A partir de 2017 nous pourrons en hiver (en été aussi) nous mettre à l'abri du froid ou de la chaleur dans un immense et prestigieux centre commercial. Nous l'aurions très volontiers inauguré hier !
7.
Les vingt hectares du parc de la Seille, sans surprise, étaient tous couverts de glace ou de givre. Aucun de nous n'y a eu besoin de ses lunettes de soleil. Si j'avais les miennes dans la poche, le bonnet je l'avais sur la tête, les gants sur les mains et de grosses chaussettes de laine dans les chaussures.
8.
Me faut-il avoir tenu à être "professionnel" comme photographe pour m'être quasiment collé le nez sur cette clôture pour cette photo ? Je vous laisse juge.
9.
Si je ne, malgré mes gants, sentais plus le bout de mes doigts, j'ai pensé à faire cette photo du Centre Pompidou-Metz pour vous montrer que nous ne nous en sommes jamais éloignés.
10.
C'est quand même très beau la nature "on the rock". Si seulement elle pouvait être moins "frigorifiante" !
11.
Avec aucun promeneur nous ne nous sommes disputés les plus de sept kilomètres d'allées réfrigérées. C'est au zoom que j'ai réussi à photographier ce couple. Il marchait très très vite...
12.
La Seille a d'autres couleurs pendant la belle saison. Celles-ci sont ses spéciales crues d'hiver. Comme toujours, très prévenant, j'ai recommandé aux "filles" de ne pas se baigner...
13.
C'est sans aucune difficulté que j'ai réussi à les garder loin de l'eau, ne leur autorisant que la passerelle du Graoully.
14.
Un cours instant il y a même eu foule sur la passerelle, juste au moment précis ou je prenais une photo du givre sur ses grilles. Pas de chance pour la passerelle !
15.
Sans faire de pas inutiles, j'ai appris en hiver à être raisonnable, c'est en zoomant que j'ai photographié le grand saule pleureur. Si j'en avais eu le courage, je serais allé le coiffer de mon bonnet. Je ne l'ai pas eu !
16.
A tout âge, ici l'hiver, nos pas sont plus longs et rapides. La Messine et le Messin apprennent très vite à se déplacer différemment en fonction de la saison. Je ne dis pas que c'est une question de survie, juste une question de confort.
17.
Aucun de nous n'a eu envie de trop s'attarder dans le parc. Nous nous sommes rapprochés du Centre Pompidou-Metz pour trouver un endroit où nous réchauffer autour d'une boisson chaude.
18.
J'avoue qu'alors j'étais toujours en avant que d'autres toujours à la traîne pour faire des photos... C'est pas que je n'aime pas en faire, ce que vous n'ignorez pas, c'est juste que j'avais vraiment, absolument, furieusement besoin d'un café bien chaud.
19.
C'est dans un tout nouvel établissement que nous nous sommes réfugiés, réchauffés, régalés des délicieuses meringues-maison de Mireille du sablon accompagnées de thé où de café.
20.
Il vient d'ouvrir au dos de la gare. Il l'a été par le fils et son associé de notre ami Bruno de Gorze. Lui aussi nous l'avons rencontré grâce à nos blogs. Nous y avons passé un moment très agréable et réparateur. Je vous promets un article d'ici quelques temps.
21.
Nous avons ensuite décidé de poursuivre notre première promenade de l'année. Nous avons quitté le quartier de l'Amphithéâtre. Nous sommes passés sous la gare (les passages y sont chauffés) pour nous retrouver dans le centre-ville.
22.
C'est en marchant très vite, sans nous arrêter jamais longtemps, même pas devant l’évêché de Metz, que nous sommes arrivés sur la place de...
23.
DE la République sur laquelle il était procédé au démontage de la grande roue.
24.
Je vais vous raconter que Mireille du Sablon, sans le dire, m'a fait comprendre (tout sourire et regard pétillant) qu'une année de plus elle aura réussi à ne pas faire, ne pas subir un tour de grande roue. J'avais trop froid, je n'ai trop rien répondu. Je sais qu'une chose : très vite elle sera de retour pour le Noël 2015, très vite...
25.
Je dois être honnête et vous avouer que quelques instants plus tard, j'ai réussi, les lèvres presque collées pas le froid, à lui murmurer :
- Il faut que je réussisse à faire venir, rien que pour toi, une grande roue de 3 trois mètres de haut !
26.
L'Esplanade était bien trop, elle aussi, réfrigérée pour que nous ayons eu envie de la traverser. Nous lui avons tourné le dos. Ce fut grossier mais nous saurons nous faire pardonner cent fois entre avril et octobre prochain.
27.
Nous avons aussi tourné le dos au dernier tiers de la grande roue.
28.
Et pendant que nous y étions nous avons tourné le dos aux jeux d'éveil qui sont installés à l'année entre la place de la République et l'Esplanade.
29.
Nous avons un court instant envisagé de rentrer dans les rues piétonnes du centre-ville. Collégialement, nous avons préférés rentrés chacun chez soi. Nous nous étions dépassés, amusés, chahutés dans le froid et là nous aspirions alors qu'au Retour. Ce nom pourtant commun méritait hier vers 17 heures un "R" majuscule. Je le lui ai accordé !
30.
Je pense, ce que je n'ai pas encore fait cette année, à vous montrer les véritables locataires de la grande crèche devant la gare. Leur bail vient d'être suspendu, il le restera jusqu'à la fin novembre...
30 bis.
Il est possible que je nous ai trouvé un métier saisonnier pendant le prochain Noël à Metz. Mireille du Sablon affirmera que l'âne est déjà trouvé. Moi j'affirme que c'est un Joseph où un roi mage qui l'est !