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En venant de la place Mazelle il n'est pas obligatoire de passer par la rue Mazelle...
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Ni de s’attarder quelques minutes à la terrasse du Tonneau sur la place Jean Cocteau...
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Ni de rentrer dans la rue du Wad Bouton...
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Ni dans celle du Grand Wad...
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Ni même dans celle du Wad Billy même si toutes sont très pittoresques car elles datent du Moyen-âge...
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Pour arriver au bout de la rue des Allemands au pied de la Porte du même nom...
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Pour y découvrir un extraordinaire Jardin de Papier dans ce site culturel lui aussi extraordinaire.
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En 1772, Pierre-Joseph Buc'hoz commence à publier à Metz "Histoire du règne végétal".
Cet ouvrage conservé aux Bibliothèques-Médiathèques de Metz contient des milliers de planches.
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Elles présentent toutes les plantes qui croissent à la surface du globe, celles répertoriées alors.
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Cette œuvre précieuse mais non achevée est à l'origine du Jardin de Papier de la Porte des Allemands.
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Messin, Pierre-Joseph Buc'hoz, anticonformiste, avocat, médecin et botaniste serait aujourd'hui reconnu comme écologiste.
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Actuellement, Benoît Faivre et Tommy Laszlo restituent ce patrimoine dessiné précieux et poétique.
Ils le font sous la forme de ce jardin de papier jusqu'au 30 août.
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il est éphémère, délicat et fascinant .
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Il est féérique, poétique et photogénique.
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Les planches parmi les plus belles de l'œuvre de Buc'hoz ont été découpées pour donner vie au jardin.
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Benoît Faivre est artiste concepteur sonore et plasticien.
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Tommy Laszlo est artiste scénographe, plasticien et vidéaste.
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Grâce à leurs talents l'exposition est subtilement mise en scène.
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Parfaitement mis en valeur par cet éclairage le jardin s'explore à l'infini : de face de côté et de derrière.
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L'espace sonorisés invitent à une rêverie qui n'a de limites que celles de son imaginaire.
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Au cœur de la Porte des Allemands, commencée en 1230, la température est en été des plus agréables.
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Celle-ci contribue à faire de cette visite un moment particulièrement propice à la détente.
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Le Jardin de Papier est accessible gratuitement de 14h00 à 19h00 sauf le lundi.
Pendant ces horaires il est possible de visiter les parties de ce monument historique ouvertes au public.
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Bernard, Evelyne et moi, enchantés par ce jardin de papier, sommes ensuite montés sur la terrasse.
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Je n'y ai photographié que...
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Ce héron solitaire en train de convoiter une proie dans les eaux très basses de la Seille.
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Il est visible sur cette photo, je vous l'assure. Je peux tenter de vous le montrer.
Il vous suffit de partir du mot "tenter" pour l'apercevoir sur l'herbe au pied des remparts.
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Après, c'est depuis le belvédère, à droite de la photo précédente, que je l'ai photographié de plus près.
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Il faisait très chaud au soleil. Nous avons décidé d'aller dans les rues commerçantes en restant à l'ombre.
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Il nous a suffit de rester sous les frondaisons de la promenade le long des remparts.
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A moins d'un kilomètre de la cathédrale nous n'étions pas en ville mais en forêt.
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Il y avait même un souffle de vent et nous n'avons eu aucun scrupule à nous attarder dans cette nature.
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C'est pour nous toujours extraordinaire de nous promener "en forêt" alors que nous nous savons en ville.
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Cela ne nous trouble jamais. Cela nous enchante toujours.
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Si ce n'est pas la seule "forêt" du centre-ville, c'est la plus proche de notre domicile.
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A moins de 600 mètres de chez nous, nous ne risquons pas de nous y perdre...
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Il y a toujours de la magie lorsque le soleil joue avec une végétation très dense en forêt...
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Pour rejoindre les rues les plus commerçantes nous avons quitté les remparts par le Pont Sainte-Barbe.
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C'est là que nous avons tous les trois photographié un autre héron.
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Lui était très attentif à ce qui se passait dans l'eau de la Seille.
Nous nous l'étions moins, ravis d'être passés d'un jardin papier éphémère à ce jardin forêt centenaire.