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Pour vous montrer l'ancien bâtiment de l'Intendance du XVIe corps (allemand) d'armée de Metz, j'ai choisi de passer par la place du Roi George.
Elle aussi vient d'être entièrement réaménagée pour les besoins du réseau METTIS.
Un METTIS passe devant l'ancienne caserne Prince Frédéric Charles construite, pendant l'annexion de Metz (1871-1918), par les allemands entre 1890 et 1993. Ce très vaste ensemble de bâtiments est aujourd'hui une cité scolaire, celle de Georges de la Tour.
Au fond, derrière la Porte Serpenoise, se dresse la caserne Ney. Elle donne sur la place de la République.
Il est temps que je vous situe cette promenade.
1. La place du roi George (avant son réaménagement elle était un parking).
2. La Cité scolaire Georges de la Tour ( elle s'étend entre le "2" et le "3").
3. Entre le "3" et le "5" la caserne De Lattre de Tassigny construite entre 1890 et 1893 (anciennement Bayern-Kaserne).
4. Anciennement l'Intendance du XVIe corps d'armée allemande. C'est le but de cette promenade.
5. Le canal de Jouy.
6. Un des bras de la Moselle.
La caserne Delattre de Tassigny sur l'avenue du même nom.
Rue François de Guise. C'est l'un des bâtiments de cette caserne. A l'angle gauche vous pouvez apercevoir le bâtiment de l'Intendance militaire.
C'est le dos du bâtiment principal. Il est relié à son pendant par le celui moins haut visible derrière le portail.
La direction allemande de l'architecture militaire a imposé le style néo-baroque fréquemment utilisé à cette époque pour les édifices publics d'importance.
L'Intendance (l'Etat-major actuellement) sur le Boulevard Clemenceau fait face au canal de Jouy et à la Moselle.
Le pavillon d'entrée est encadré de pavillons d'angle ayant trois niveaux.
Les deux pavillons d'angle se terminent par une terrasse avec balustrade. Y sont accolés deux ailes latérales à deux niveaux. Cette architecture a tenu compte de celle des immeubles déjà existants dans ce quartier alors en construction.
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C'est entre le mois d'avril 1908 et le moi de février 1910 que la construction a été menée à bien. La maçonnerie est en pierre calcaire enduite de mortier lissé. Le reste est en grès rose de Dillingen en Sarre (land allemand frontalier avec le département de la Moselle).
Alfred Hugger, l'architecte allemand a adopté le plan en U avec une cour ouverte des palais à la française.
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Les toits à la Mansart sont couverts d'ardoises de Moselle posées à la manière allemande.
Partout sur les façades une sculpture décorative des détails donne de la noblesse à ce bâtiment qui se voulait être militaire mais sans que cela se voit trop...
Tout a été décidé afin de donner à cet édifice grandiose des allures de palais à la française.
Le soleil d'hiver nimbe presque toujours Metz de cette lumière si particulière et souvent ne réussit pas à dissiper une sorte de brume de soleil...
Nous avons quitté, Mireille du Sablon et moi, le Boulevard Clemenceau en empruntant, le long de l'Etat-major la rue Pierre Morlanné.
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Bien entendu, toutes les façades de cet édifice sont magnifiques.
Les portes y rivalisent de beauté comme ces deux là tout près du Boulevard Clemenceau.
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Nous n'avons pas cessé de faire des photos.
Ces façades étaient au soleil. Nous en avons profité.
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De l'autre côté de ce jardin, on aperçoit très bien le bâtiment qui relie les deux parties de cet édifice. Toutes les toitures son mansardées.
C'est un gros plan du lanternon couvert de cuivre qui coiffe le pavillon central.
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Ce lanternon couronne le toit surélevé en pavillon. Il avait pour but de lui donner un élan vertical pour adoucir son aspect "écrasant".
Depuis de nombreuses années ce prestigieux ensemble de bâtiments militaires abrite l'Etat-major de Soutien Défense de Metz.
Ne m'imaginais pas "incollable" sur Metz, surtout pas. Je cherche ce dont je me sers dans mes articles, dans les livres que je possède et aussi sur Internet. J'essaye de ne pas oublier ce que j'apprends et j'avoue que plus j'en apprends plus Metz me donne envie de mieux la connaître au travers de son histoire ancienne et récente, celle qui en fait une ville très allemande...