Metz / L'écoquartier des Coteaux de la Seille...

Pour vous faire découvrir les Coteaux de la Seille je n'ai eu, à 300 mètres de la place Mazelle, qu'à m'engager dans le Parc de la Seille pour le traverser dans sa longueur. Ce que j'ai fait sans quitter les bords de la Seille. 

C'était jeudi. Il faisait très très beau et très très chaud.   

J'étais à pied. Autour de moi ils étaient le plus souvent à vélo. 

Certains allaient dans le même sens que moi, d'autres pas. 

Même bébé et son grand frère roulaient.  

Il est vrai qu'il est très très agréable de rouler sur les sept kilomètres d'allées du parc. 

Je le précise quand même : ni le Centre Pompidou-Metz, ni le palais omnisports "Les Arènes" ne sont sur roulettes !  

Longer la Seille a été très agréable sous le soleil de juillet. 

Les allées vraiment sont faites pour accueillir tout ce qui roule mais sans propulsion motorisée. Une seule fois j'y ai croisé deux "gamins" chacun sur son scooter. 

Le parc s'étire sur une vingtaine d'hectares. Je n'y ai jamais vu de pierres qui roulent. 

Je n'ai pas trouvé que ce beau cygne solitaire ait roulé des mécaniques. En fait, il ne s'est pas intéressé à moi un seul instant. 

À cet endroit la Seille coule de chaque côté d'une île de 300 mètres de long. Elle a été créée, lors de l'aménagement de ce vaste parc urbain, pour être depuis 2002 un sanctuaire pour sa faune et celle de la région. 

J'ai quitté le parc après avoir fait cette photo, mais en restant sur la berge de la Seille. 

Je viens, pour commenter cet article, en me servant du site "geometz", d'apprendre que j'avais parcouru deux kilomètres pour passer de la place Mazelle aux Coteaux de la Seille. 

Cet immeuble de huit étages fait partie d'un ensemble de trois. Cet ensemble s'appelle les Panoramiques.   

Autour de lui aucun des autres immeubles ne dépassent cinq étages. 

Le "8 étages" se veut être un signal à l'entrée de ce nouveau quartier. C'est lui, qui dans le paysage urbain de ce secteur de Metz, doit permettre au reste de la ville de localiser de loin cet écoquartier. 

A proximité immédiate d'autres bâtiments sont terminés et même occupés.  

Ils sont implantés en tenant compte de la déclinaison naturelle du coteau entre son point le plus haut et celui au niveau de la Seille.  

Cette implantation répond aux exigences du terrain mais plus encore à la volonté de ne pas priver les riverains de la rue de Peltre (elle est visible entre ces bâtiments) du magnifique panorama sur la ville.

Les abords sont partout en cours d'aménagement.  

Une grande place est réservée à de futures plantations.  

L'ensemble des bâtiments bénéficient du label "haute performance énergétique".  

Ces premiers bâtiments n'occupent qu'une petite partie des 30 hectares réservés pour la réalisation des Coteaux de la Seille. 

Au terme du projet ce sont plus de 1 600 logements qui auront été construits en ville. 20 % seront des logements sociaux.  Au final il y aura du logement individuel, collectif et intermédiaire. 

Les résidents de ce nouveau secteur du quartier de Queuleu ne sont (à pied) qu'à moins de deux kilomètres de la gare et du quartier Impérial. 

Ces immeubles sont les voisins de la zone de loisirs du fort de Queuleu, duParc du Pas-du-Loup, du Parc de la Seille et des berges de la Seille. 

Il est prévu que cette passerelle soit végétalisée. Elle dessert les bâtiments de l'ensemble les Panoramiques. Le toit de celui de droite est en cours d’aménagement pour devenir sur 600 m² un jardin suspendu et un potager collectif.  

Nous y sommes montés, "nous", un ami et moi pour le découvrir (bonjour Alain). 

Nous nous sommes engagés dans cette insolite structure métallique. Elle relie deux bâtiments. 

J'ai la chance d'aimer l'architecture "industrielle". Je n'ignore pas qu'elle peut déplaire à beaucoup.  

Si dans ces nouvelles constructions il n'y a aucune présence de la pierre traditionnelle de Metz, la pierre jaune de Jaumont, elle n'est jamais absente, partout dans la ville, du paysage urbain.  

Le jardin suspendu et potager collectif sont en haut de cet escalier.  

En voici qu'une partie. Il sera d'ici quelques mois, quelques années un havre de verdure. L'habitat plus traditionnel est celui des maisons cossues du quartier de Queuleu, là en bordure du fort aménagé en parc et zone de loisirs.

Nous avons discuté avec une très sympathique occupante d'un des appartements donnant de plein pied sur le futur jardin suspendu. C'est du coin de sa terrasse que j'ai pu prendre cette photo assez exceptionnelle.

La cathédrale Saint-Etienne est,  à vol d'oiseau, à deux kilomètres et demi.
Le Centre Pompidou-Metz à moins d'un kilomètre et demi.
Le clocher du Temple de Garnison (à gauche) à près de trois kilomètres et demi. Il se dresse de l'autre côté du centre-ville. 
On voit aussi le clocher du Temple Neuf et celui de l'église Saint-Martin.

Ce coin de terrasse se situe au premier niveau du "8 étages". La vue depuis les étages supérieurs doit être fabuleuse.  

La Seille coule tout près de l'autre immeuble desservi par cette incroyable passerelle.  

J'ai fait cette autre photo du coin de la terrasse mais sans utiliser le zoom.  

Une autre façade. Ses balcons offrent à ceux qui y habitent une vue exceptionnelle sur le quartier du Sablon, sur Montigny-lès-Metz et sur une partie du centre-ville au delà de la Seille. 

L'implantation et la hauteur des bâtiments ont pour but de respecter de ce qui existe déjà comme bâti et de mettre en scène ces immeubles dans ce secteur du quartier résidentiel de Queuleu. Cette opération s'inscrit dans la stratégie d'écologie urbaine que mène la Ville de Metz.

Au niveau de la rue Georges Ducrocq des bassins paysagers ont été créés. Ils sont conçus pour recueillir les eaux de ruissellement et protéger la Seille.  

Je n'ai eu qu'à me retourner pour faire cette photo des berges "sauvages" de la Seille. Elles sont aménagées pour permettre une promenade jusqu'au plan d'eau de Metz sans presque jamais la perdre de vue jusqu'à qu'elle se jette dans la Moselle (à trois kilomètres de là). 

J'aime que Metz soit ville médiévale, historique, classique, impériale et contemporaine. J'aime le montrer.