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Un festival dédié aux arts de la rue, avec des spectacles à ciel ouvert pendant trois jours, c'est le beau temps qui en est l'idéal décor de scène. Dimanche, place Saint-Louis j'ai dirigé l'objectif de mon APN au dessus de cette banderole.
Le ciel m'a inspiré ceci...
Et encore cela... A cause de ce ciel très menaçant il ne se passait encore rien. J'ai quitté la place pour aller au village du festival rue de la Chèvre.
Ça, j'ai trop eu envie de le faire...
Rue de la Chèvre, devant l'église Notre Dame (1739) il y avait du monde autour d'une cabine téléphonique.
C'est sans gouttes tombées que j'ai pu rire des facéties d'un petit monsieur au costume très étriqué qui avait un coup de fil à donner.
Le spectacle "En dérangement" nous a été offert par la Compagnie du Petit Monsieur. Humour et acrobaties ont été au rendez-vous entre nous le public et ce talentueux personnage très acrobatique.
Je me suis dirigé ensuite vers la place du Forum où aller commencer un autre spectacle. J'ai été bien moins sautillant sur l'escalator que ce petit garçon.
Je n'ai pas marché dans les flaques. La place du Forum fait partie du Centre Commercial Saint-Jacques.
En quelques minutes je me suis reconstitué une foule dans laquelle j'ai pris place après avoir fait cette photo dans le reflet des baies vitrées du Novotel.
Dans le spectacle " Ça va être pénible" présentée par les Givrées, nous avons aimé les délires, dans une forêt ensorcelée que personne n'aura vu..., d'une gentille princesse loufoque confrontée à une baroudeuse aux airs de Rambo.
Il ne pleuvait pas, tout le monde riait, les comédiennes aussi.
Nous avons vécu une aventure rocambolesque ou l'absurde s'est mêlé au fantastique.
Il ne pleuvait toujours pas lorsqu'en sortant du Centre Saint-Jacques je suis passé par la place du même nom. Avec ce ciel gris-place-Saint-Louis je ne m'y suis pas du tout senti dépaysé.
J'étais dans la rue Taison quand j'ai commencé à compter les gouttes de pluie. Il y en avait de plus en plus. J'ai réfléchi à toute vitesse pour me trouver un abri sympa avant l'averse.
J'ai couru. OK, j'ai marché très vite vers la cathédrale. Il pleuvait. J'ai levé prudemment l'objectif vers le haut de la Tour de la Mutte. Après quatre ans de travaux ils sont en train de la débarrasser de ses échafaudages.
J'ai passé vingt minutes dans la cathédrale. J'étais au sec, j'étais au calme, j'étais au cœur de huit siècles d'histoire.
J'étais ravi. Je m’étais trouvé le plus extraordinaire des parapluies. Lorsque je suis sorti il ne tombait plus que quelques gouttes insignifiantes.
Je me suis dirigé vers la Moselle. Le ciel semblait moins lourd.
J'ai traversé la place de Chambre. La "chambre" était très humide...
En fait, tout venait d'être à nouveau mouillé par cette autre averse. Comme je ne sais pas encore essorer une cathédrale ou une place mouillée, j'ai continué à marcher (sans sauter dans les flaques) vers la Moselle.
Je n'ai pas été surpris que le ciel y ait cette couleur. J'étais sur le Pont des Roches.
J'avais devant moi la passerelles des Roches, le Pont de la Préfecture et le Pont Saint-Georges. Comme il pleut depuis quelques jours, le niveau de la Moselle est bien remonté.
Je ne me suis pas attardé. J'ai décidé de rentrer avant une autre averse. Je n'ai pas croisé Goldorak. J'ai vu devant le Temple Neuf la fourrière œuvrer pour enlever un véhicule en stationnement interdit.
J'étais déjà à la hauteur de la rue Serpenoise. Les dimanches, surtout s'il y a des averses et pendant les vacances elle est au moins cent mille fois moins fréquentée qu'un samedi après-midi ensoleillé avant où après les grandes vacances.
Je n'ai pas pu éviter les soldes et les liquidations avant travaux. J'étais bien au cœur de l'hypercentre commercial sur le bon chemin pour rentrer.
Place Saint-Louis, le soleil m'y invitant, j'ai assisté à l'excellente prestation de la Fanfare Couche-Tard.
J'ai eu confirmation de ce que j'ai ressenti en lisant, les concernant, ce commentaire : "Ces cinq héros des temps modernes jouent une musique balkanique avec une énergie nucléaire". C'est vrai ! "Leur humour est fin et spirituel". C'est encore vrai !
Pour cette 5ème édition du Festival HOP HOP HOP, ce talentueux groupe portait le non de "Fanfare du Kiribati". Leurs pagnes africains et leurs colliers de fleurs artificielles se voulaient rappeler que le Kiribati est un état en Océanie...
Il s'est mis à pleuvoir dès que je me suis déplacé d'une quinzaine de mètres à l'annonce du début d'un autre spectacle.
La troupe nous a fait patienter le temps que l'averse verse ses eaux. J'ai profité de cette attente pour faire ami-ami avec une dame seule sous un grand parapluie. Attendrie par mon APN mouillé elle a immédiatement accepté de partager la moitié de son parapluie.
Je n'ai pas regretté d'être resté sous la pluie. Pour faire court je peux vous dire que je n'ai pas cessé de rire et je n'ai pas été le seul.
Ces trois comédiens du "Tony Clifton Circus" avec ce spectacle "Christmas for ever" se sont l'air de rien... façon de parler... occuper de la légende du Père Noël. J'espère que les parents dont les enfants en âge de croire au Père Noël auront assisté à "ça" sauront mettre à profit les six mois avant Noël pour les "réparer".
Le ciel nous a puni nous les grands d'avoir autant ri. Une énorme averse à mis court, soudainement, à ce spectacle délirant, hilarant et navrant pour les petits...
La place s'est vidée. Les arcades du Moyen-Âge se sont remplies. J'ai trouvé refuge en face. Je n'étais pas trempé mais mouillé.
Je n'étais pas le seul à être venu m'abriter là.
Ce n'est pas tous les jours que je rencontre un cheval en ville.
Il était accompagné d'une famille très attentive à lui.
J'ai compris qu'il était là pour participer au festival. J'ai compris aussi que la pluie pouvait l'en priver.
Le papa est arrivé. Il a annoncé "C'est bon on rentre !". Personne ne lui a posé de questions. Ils sont partis sous la pluie.
Je n'avais encore jamais vu un cheval dans la rue de l’Abreuvoir. Il y a un peu plus de cent ans au bout de cette rue coulait la Seille. C'était là que les chevaux venaient boire grâce à un accès aménagé pour eux. Il y en avait un autre à la hauteur de la place Mazelle toute proche.
Je n'ai pas fait de foin lorsque le cheval s'est éloigné sous la pluie.
J'ai continué à le photographier. C'est magnifique un cheval. J'ai pensé à cette jument que nous avions dans le jardin en Martinique et que j'aimais beaucoup.
Mon père, très pragmatique, avait préféré une jument à une tondeuse à gazon (*). Elle s'appelait Mina. Le soir nous la rentrions dans son box. Mon père en avait fait construire un pour elle.
(*) J'en prends conscience en racontant cela : mon père était déjà écolo en 1960...
C'est en voyant ces dames élégantes braver la "tempête" que je me suis décidé à faire les derniers 400 mètres qui me séparaient encore de notre appartement. J'ai mis à sécher mes vêtements et mon sac à dos.
Même si dans ce HOP HOP HOP 2014 j'ai fait plusieurs fois PLOUF PLOUF PLOUF je suis ravi d'y être passé et d'avoir ri très souvent. Je n'ai pas tout vu, loin de là.