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Il ne faisait pas très beau. Chronique et moi avions alors décidé d'aller faire un tour au Centre Régional d'Art Contemporain (FRAC) Lorraine. Nous sommes passés le long de la Cité Administrative en photographiant ses arbres en automne.
Au coin de la Cité Administrative nous sommes passés devant les musées de Metz, les Musées de la Cour d'Or.
En haut de la rue du Haut Poirier nous avons eu confirmation que nous étions sur le point d'arriver au FRAC.
A droite c'est l'entrée du FRAC Lorraine installé, rue des Trinitaires, dans le plus ancien édifice civil de la ville.
A l'Hôtel Saint-Livier, le FRAC accueille des expositions d'œuvres de la collection. Il propose des visites guidées, des rencontres avec les artistes et les critiques d'art. Toutes les formes de l'expression artistique contemporaine y sont présentes comme la danse, le cinéma, la littérature, la musique, la vidéo...
Ne soyez pas étonnés par l'architecture de ce quartier. C'est le plus ancien de Metz. Considéré ici comme un quartier médiéval, il est le berceau de la ville. Cette rue était la principale voie romaine (via Scarpone) entre Rome et le nord de l'Europe lorsque Metz s'appelait Divodurum.
Dans la cour il y avait une très belle "installation" faite de centaines d’œufs et non pas de petits cailloux blancs (bonjour Annick d'Amiens...).
Il y a eu des œufs sur la totalité du dallage de la cour. C'était au début de l’exposition "Les Bad Girls". Elle vient de finir le 20 octobre...
Ce tour dans l'exposition me permet de vous montrer comment un centre d'art contemporain s'est glissé dans cet hôtel particulier du 13e siècle, en le respectant.
J'avoue aimer que le FRAC Lorraine soit, depuis 2004, installé dans ce bâtiment classé monument historique au cœur du cœur de la cité sur la colline sainte-Croix.
S'il n'est pas très vaste, l’Hôtel Saint-Livier est un écrin parfait pour les collections du FRAC.
Vue sur cour depuis le rez-de-chaussée.
La cour intérieure, comme l'ensemble de cet édifice, illustre l’influence italienne sur l’architecture civile médiévale de la ville à partir de 13e siècle
Cette oeuvre (vidéo) montrait une femme en train de passer l'aspirateur dans un désert... Nous avons beaucoup aimé cette situation décalée, surréaliste.
Nous avons traversé d'autres salles que nous avons simplement parcourues car nous y avons été moins sensible à ce qu'elles présentaient.
L'accès au FRAC est toujours gratuit. L'activité y est permanente. Souvent les expositions y sont surprenantes.
Comme toujours en suivant le sens de la visite, nous avons quitté les salles d'exposition en empruntant ce magnifique escalier, dont l'architecture est différente du haut en bas.
Il dessert la haute tour crénelée et ne devient majestueux qu'à partir du premier niveau de l'hôtel.
Sa rampe est particulièrement élégante.
C'est par ce palier donnant sur la cour que l'on se retrouve à l'air libre.
Détail de l'attache de la haute porte d'entrée sur la rue.
Voici la façade et la tour crénelée sur la rue des Trinitaire. Il ne faisait pas plus beau lorsque nous sommes sortis du FRAC...
Ce n'est que depuis le récent départ de la Maternité Sainte-Croix (à droite) qu'il est possible de découvrir la place Sainte-Croix sans voitures, sans ambulances, sans taxis. A droite c'est la rue Taison que nous devions prendre pour rejoindre la place Saint-Jacques.
C'est par une cour donnant sur la rue des Trinitaires qu'il est possible d'apercevoir : le dos de la Cité Administrative et le haut de la cathédrale Saint-Etienne. J'ai travaillé pendant dix ans dans cet immeuble.
Les immeubles résidentiels de cette placette en haut de la rue Taison ne datent que d'une trentaine d'années. Ils sont à l'angle des rues des trinitaires, Taison et Four du Cloître.
La Rue Taison dans la tradition populaire messine est liée depuis des siècles à la légende du Graoully. Cette légende a évolué entre le 11e siècle et le 16e siècle. Le plus grand des serpents, ceux qui terrorisaient, sur les berges de la seille le peuple dans le quartier de l'Amphithéâtre romain est devenu dragon buveur de sang.
Il a été envoyé par Dieu pour punir les messins de leurs débauches. Saint Clément, premier évêque de Metz au 3e siècle a été envoyé par Dieu pour délivrer Metz du monstre. Il l'a noyé dans la Seille.
Le quartier de l’Amphithéâtre est actuellement celui autour du Centre Pompidou-Metz.
La rue Taison pentue, pittoresque et charmante, par la volonté de son association des commerçants est devenue "Le village Taison".
On y trouve des commerces indépendants (sauf le plus récent)... des services, des boutiques et une ambiance unique à Metz. "Village Taison" traduit parfaitement ce qu'est cette petite rue très commerçante.
L’Écritoire, le Préau et la Pidoule sont des boutiques emblématiques de cette rue pour les parents et les enfants en recherche d'activités et de jeux traditionnels.
En bas de la rue vient d'ouvrir (mars 2013) le "Aux Merveilleux" une pâtisserie présente à Paris et Lille...
Chronique n'a eu de cesse que d'y rentrer, ce qu'elle a fait lors de cette promenade. Nous sommes allés déguster des brioches tièdes autour d'un café et d'un chocolat liégeois (*) sur la place Saint-Jacques, à moins de 100 mètres de là.
(*) Chronique ne serait très très très gourmande qu'à Metz...