Metz / De la place du Pontiffroy à la place Saint-Louis.

La dernière fois que j'ai quitté la médiathèque du Pontiffroy j'ai cru avoir envie de rentrer en METTIS. Je me suis dirigé vers la station Pontiffroy.  

C'est en attendant un METTIS que je me suis surpris à avoir envie d'aller sur le pont de Thionville. Je n'ai eu que quelques pas à faire. 

J'ai travaillé pendant des années et des années de l'autre côté de ce pont. Il m'a suffit de m'en approcher pour que je change d'idée et que je reparte en arrière.  

J'ai quand même fait cette photo du building Sainte-Barbe au pied duquel j'ai passé des milliers de journées. C'était du temps où je n'étais pas en retraite... 

J'ai laissé derrière moi la station Pontiffroy et je me suis engagé dans la rue Belle-Isle. Lorsque j'ai dépassé l'Hôtel de Police, je me suis retourné pour en faire cette photo.  

La rue Belle-Isle est dorénavant aménagée pour permettre aux METTIS de circuler sur des voies qui leur sont réservées. Ce nouveau réseau de 18 km de longueur a été inauguré en octobre.  

En "infraction" au milieu des voies, en plus sous les fenêtres de l'Hôtel de Police, c'est très vite que je suis passé sur ce trottoir lui aussi réaménagé pendant les travaux pour le METTIS. C'est le nom du nouveau réseau de transport collectif. 

J'ai  longé la caserne Riberpray. Imposante, c'est en pierre jaune de Jaumont qu'elle a été construite à la fin du 19^e siècle par les allemands. C'était pendant l'annexion de Metz de 1871 à 1918.  

Je ne suis pas resté dans la rue Belle-Isle. J'étais devant la rue des Bénédictins, je m'y suis engagé pour aller vers la préfecture.  

C'est à ce moment là qu'un METTIS vert est passé. Je précise la couleur car ils ont quatre couleurs différentes. 

La rue des Bénédictins est très 18^e siècle comme l'est le quartier qui se cache derrière elle. J'étais alors dans le quartier des Îles, sur celle de Chambière.   

J'ai déjà montré dans quelques articles le Conseil Régional de Lorraine installé dans l'ancienne abbaye de Saint-Clément, construite de 1683 à 1737, depuis 1982. 

Je pouvais prendre sur ma gauche, j'ai continué en suivant le trottoir.  J'avais envie de bords de Moselle et de cathédrale...

La rue du Pont Moreau est l'adresse du Conseil Général de la Moselle. Il est visible au centre de cette photo de l'autre côté du pont. 

J'ai pris tous les risques afin de faire cette photo. Vous le constatez, la circulation était infernale. Il m'aurait été déplaisant d'être écrasé aussi près de la cathédrale.  

J'ai quand même un don, je suis obligé d'en prendre conscience, pour avoir souvent des photos sans voitures... Je suis perplexe car je n'ai pas encore trouvé comment je m'y prends.  

Je vous l'affirme, des milliers de véhicules passent tous les jours par là. Ce n'est malgré tout pas le périph de Paris... J'étais alors sur le Pont Moreau.

A ma gauche, j'ai une fois de plus photographier le moulin des Thermes. Il produit encore de l'électricité. J'en conviens, il n'a rien ni d'une centrale thermique, ni d'une nucléaire et c'est, au cœur du quartier historique, tant mieux ! 

De l'autre côté, la Moselle coule entre la préfecture et le lycée Barbot. Lui est sur l'île Chambière, elle sur celle du Petit-Saulcy.  

j'aime arriver sur la cathédrale en sortant de cette rue.  

J'aime traverser la place de la Préfecture. Tout d'un coup le soleil a été caché. C'est devenu bien moins lumineux.  

En voyant la cathédrale Saint-Etienne sous le soleil, j'ai pensé que ce n'était qu'un nuage qui s'amusait à me taquiner. 

J'ai attendu plus de dix minutes avant de faire cette photos. Je la voulais ensoleillée, est ne l'est pas... 

Il faisait même de plus en plus "sombre"... J'avais encore oublié la télécommande pour dissiper les nuages. La préfecture est elle aussi construite en pierre j'aune de Jaumont. 

Je me suis approché de la Moselle. Il ne faisait toujours pas soleil... 

Je me suis dis alors qu'il fallait que je trouve un coupable responsable de cette "pénombre".  

Le voici... Il faisait parti d'un convoi de nuages plus long qu'une caravane de la route de la soie.  

Je n'ai pas grincer des dents en voyant qu'il y avait du soleil sur les quartiers est de Metz. Ne sachant pas (encore) faire glisser le centre-ville historique sous ce soleil, j'ai décidé de cesser de jouer avec les nuages et de rentrer.  

Lorsque je suis passé au pied de la cathédrale, je n'ai pas été ébloui par la couleur que prend la pierre jaune de Jaumont au soleil. J'ai pressé le pas. 

C'est à vingt mètres de la place Saint-Louis que tout d'un coup le soleil est revenu. C'est normal, j'étais à cinq minutes de chez nous et j'avais décidé de rentrer, ce que j'ai fait !

Cette promenade entre la médiathèque, le pont de Thionville, le Conseil Régional de Lorraine, la préfecture, la cathédrale et chez nous fait un peu moins de trois kilomètres. Dire qu'à la sortie de la médiathèque je partais prendre le METTIS...