Fier de vivre à Metz : découvrir Metz avec des centaines d'articles et des milliers de photos.
Juste avant de franchir le pont Saint-Georges, j’ai levé les yeux au dessus des immeubles de la rue des Jardins pour faire cette photo de la cathédrale de Metz. Le zoom de mon APN a superbement « gommé » la distance de 300 mètres entre elle et moi.
J’ai ensuite fait cette photo de la totalité de la rue des Jardins. Elle monte de la Moselle vers la place d’Armes, celle où se dressent la cathédrale Saint-Etienne et l’Hôtel de ville. A près de 500 mètres de moi, au fond c’est la façade de l’immeuble qui devait être le Parlement de Metz si la Révolution Française n’avait pas ruiné ce projet grandiose. Les palmiers ne sont en ville que des « accessoires » estivaux…
Au dessus du Moulins des Thermes, il fournit de l’électricité, l’arrière du Conseil Général de la Moselle laisse apparaître au loin l'un des bâtiments de la préfecture. Isolé, le clocher de l’ancien temple de la garnison allemande monte la garde.
Juste pour le plaisir de vous montrer le fleurissement des ponts en ville. Au loin, le vieux pont des Grilles est l’un des plus anciens de Metz. Il permet d’entrer sur sa gauche sur le boulevard Paixhans. Son nom vient des grilles dont il était équipé au Moyen-âge. Elles étaient baissées la nuit pour assurer la protection de la cité.
Depuis le pont Saint-Georges voici la salle Fabert et au dessus le Temple Neuf et à droite la préfecture. Là encore le zoom de mon APN ne permet pas d’imaginer que le Temple Neuf est à 500 mètres…
Le pont Saint-Geoges, uniquement piétonnier, est prolongé par l’esplanade des Thermes. Voici le magnifique pont de vue qu’elle offre sur la cathédrale Saint-Etienne distante de moins de 400 mètres. A gauche, les immeubles donnent sur le quai Félix Maréchal qui longe lui aussi la Moselle. La fontaine de l’esplanade fera bientôt l’objet d’un article.
Derrière l’esplanade des Thermes, depuis la place Valladier, je redécouvre l’église Saint-Clément en pierre jaune de Jaumont. C’est vers elle que je me dirige. Elle n'est accessible au public que rarement. J’y suis entré, mais un office chanté étant en cours, je n’y ai fait que quelques photos, le plus discrètement possible. Elle communique avec l’ancienne abbaye Saint-Clément devenue le siège du Conseil Régional de Lorraine depuis 1982.
Bernard-Marie Koltès, auteur dramatique français né à Metz le 9 avril 1948 et mort à Paris le 15 avril 1989 a dorénavant dans sa ville ce beau jardin, au pied du Conseil Régional de Lorraine, qui porte son nom.
Au-delà de ce jardin et de la rue des Bénédictins apparaissent les tours de la basilique Saint-Vincent. Elles se dressent au cœur du quartier des Îles au dessus des toits en ardoise qu’elles dominent. En cours de rénovation, elle retrouve petit à petit sa magnifique beauté originale.
Voici la façade de l’église Saint-Clément. Saturée de soleil, la pierre de Jaumont devient éblouissante. Je n’avais jamais vu autant de voitures sur son parvis, il est vrai que je n'avais jamais vue cette église ouverte pour l'office du dimanche…
Le quartier de Pontiffroy héberge la plus importante des médiathèques de Metz (5 400 m2). Construite dans un style très contemporain en 1977, elle possède des trésors inestimables et c’est un lieu d’exposition. C’est à l’occasion de sa construction qu’a été pour la toute première fois en France utilisé l’appellation « médiathèque ». Là je me sais devoir prévoir un article sur cette institution culturelle de première importance…
Cette fontaine elle aussi fera l’objet d’un prochain article dans une future série sur celles de Metz. Elle trône devant la façade principale du Conseil Régional de Lorraine. Depuis des mois, je prends les photos nécessaires à la rédaction d’un article sur ce superbe bâtiment.
S’il m’est arrivé de passer cette porte pour des réunions de travail, je ne l’avais jamais fait avec mon APN sorti de mon sac à dos. Je savais dimanche pouvoir y accéder pour admirer son architecture intérieure et y faire des photos de ce patrimoine habitellement caché.
J’ai passé un long moment dans le cloître de l’ancienne abbaye. Je l’ai fait en écoutant l’office chanté dans l’église Saint-Clément et cette musique a rendu « magique » ma découverte de ce lieu exceptionnellement mis en valeur depuis qu’il est le siège du Conseil régional de Lorraine. Bien entendu, je partagerai avec vous d’autres photos dans un article à venir.
Puis, ébahi par sa beauté, j’ai découvert la chapelle de la Congrégation. Je ne vais vous en montrer pour le moment que cette photo… Construite en 1857, elle est classée monument historique. Désacralisée, elle sert de salle de réunion et je peux avouer envier celles et ceux qui y participent.
Pour me rendre à ma prochaine étape, la Manufacture des tabacs de Metz, exceptionnellement ouverte au public en tant que telle et pour la dernière fois, j’ai emprunté la rue Saint-Vincent. Les arbres sont ceux de la place Saint-Vincent sur laquelle se trouve son bâtiment principal, celui des bureaux de la manufacture.
Au dessus, visible de partout du haut de ses 97 mètres (la plus haute tour de la cathédrale, celle de la Mutte ne fait que 88 mètres) voici le clocher du temple de garnison allemande. Construit sur ordre de l’empereur Guillaume d’Allemagne pendant l’annexion de 1971 à 1918 il a dépassé en grandeur la cathédrale. La volonté de l’empereur, celle de faire plus grand, plus imposant, plus haut et plus vaste, a été satisfaite. Les messins ont détesté ce temple marquant la puissance et la présence de l’Allemagne.
Pendant la deuxième guerre mondiale ce temple a été partiellement détruit par les bombardements alliés. En 1946, un incendie a ravagé ce qu’il en restait. Sa destruction a alors été décidée, seul son clocher a été conservé.
En fait, le temple de la garnison allemande malgré ses dimensions extraordinaires n’a jamais fait de l’ombre à la cathédrale car lui a été construit au niveau de la Moselle alors que la cathédrale Saint-Etienne elle l’est depuis des siècles en hauteur par rapport au niveau de la rivière. Les architectes allemands n’avaient pas pensé à cela…
L’impressionnant fronton de la basilique Saint-Vincent semblait m’inviter. Je ne me suis pas laissé impressionner. Lui ne le savait pas mais j’avais l’intention de la visiter à nouveau, après mon rendez-vous avec les anciens bâtiments des tabacs….
Pour la première et la dernière fois j’ai pu visiter les impressionnantes installations industrielles de la Manufacture des tabacs de Metz. Entre 1868 et 2010 elle a été l’un des fleurons industriels dans le centre de la ville. Malgré un combat acharné de la part de ses ouvriers, des élus de la ville et de la population, elle a été désaffectée.
Rachetée par BOUYGUES le site est promis à une renaissance sous la forme d’une opération immobilière de très grande ampleur dont les travaux ont commencés. Certains bâtiments vont être conservés. J’ai prévu un article sur la Manufacture des tabacs de Metz et c’est pour cela que j’avais des photos à y faire avant qu'elle soit transformée en quartier résidentiel.
Il n’a pas été anodin pour moi de découvrir ce lieu de mémoire. J’ai été très touché de le découvrir vidé de l’âme des ouvrières et des ouvriers qui lui auront consacré leur vie. Je suis malgré tout heureux de l’avoir parcourue et de disposer des photos qui me permettront de lui consacrer un article.
Face à la manufacture, la porte de la basilique Saint-Vincent était ouverte. Une association est en train de lui rendre vie et de lourds travaux de réhabilitation et de rénovation y vont bon-train.
Accessible au public que pendant les journées du patrimoine, j’y suis rentré comme l’an dernier car c’est la seconde plus grande église de Metz après la cathédrale. J’ai découvert l’avancée des travaux à l’intérieur. J’ai fait des photos, je les partagerai bientôt elles aussi.
Vu depuis l'arrière du Conseil Général de la Moselle, au bout de l’île du Petit Saulcy, voici le pont Saint-Georges par lequel j’étais entré dans le quartier des Îles au niveau du Pontiffroy. C’était avant l'endroit de Metz où les lavandières venaient laver le linge.
J’avais lu que le Conseil Général de la Moselle ouvrait lui aussi ses portes pour ces journées du patrimoine caché. Je savais que ce serait l’occasion, à partir de sa cour d’honneur, de faire d’autres photos de la Salle Fabert pour lui consacrer un futur article.
Je l’ai toujours trouvée très belle. Datant de 1892 elle est de style néo-Renaissance flamande plantée au bord de la Moselle et entourée d’un jardin. J’ai une certaine affection pour ce bâtiment. Pendant des années, j’y ai mangé après qu’elle soit devenue le plus beau des restaurants administratifs de la ville.
Je vous donne rendez-vous demain pour la suite et fin de ma promenade autour des sites des journées du patrimoine.