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J’avoue détester que mon surmoi soit vice-roi de mon moi
Le plus souvent j’en conviens c’est chacun pour soi
Je ne vais quand même pas le laisser me mettre en émoi
Il doit comprendre que je ne le considère comme un palefroi
Cet autre moi déteste lorsque je le prive de son emploi
Seule ma conscience pourrait alors me désigner hors-la-loi
Celle là aussi je ne déteste pas la mettre en sous-emploi
Ce n’est qu’au bout de ma vie qu’elle aura droit à un pourvoi
Voisine permanente de mes secrets elle ne me crée aucun effroi
Ma détermination dresse entre lui et moi haute paroi
Lui me menace lorsque je plaide pour expliquer ma loi
Je lui oppose que je suis dans ma vie l’unique roi
Il me fait rire à encore oser me saouler de ses pourquoi
Contraint de vivre en sa compagnie je le tolère chez-moi
Il est ridicule de ne pas nous accepter chacun chez-soi
Il s’épuise avant qu’un jour je l’emporte dans un dernier convoi
Ce jour là il se retrouvera pour l’éternité sans emploi
En attendant sans sa permission ce texte j’en fais l'envoi