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Il me faut une bonne raison pour me retrouver un jour de semaine à 27 kilomètres au sud de Metz vers 11h35.
Comme toujours, c'est avec dix minutes d'avance que je suis arrivé. J'ai alors sorti mon APN de mon sac à dos car il n'existe nul autre endroit en Lorraine pour faire ces photos.
Je me suis risqué à faire ce panoramique avec pour fond de scène un ciel lorrain particulièrement plombé. Au fond de cet horizon il y a Nancy à 37 kilomètres plus au sud.
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L'endroit étant encaissé dans les champs, même avec un beau soleil il est impossible de voir Nancy où Metz.
C'est depuis 2007 que nous pouvons être appelés à fréquenter cet impressionnant site.
Non, je n'étais pas dans un restauroute au dessus d'une autoroute ! Cette construction m'y a fait penser. J'étais là à mi-chemin entre la gare et le quai.
J'ai eu confirmation que j'étais bien au bon endroit en voyant ce TGV traverser la gare TGV Lorraine à très grande vitesse, dans un bruit assourdissant.
Quinze secondes plus tard, les oreilles bourdonnantes, je faisais cette photo dans la direction de Strasbourg.
Puis, en me retournant j'ai fait celle-ci vers le reste du réseau national. Lille est à 2h10, Nantes à 4h00, Bordeaux à 5h10, Rennes à 4h00. L'aéroport Charles de Gaulle à Roissy est à 1h20.
Deux semaines plus tôt, c'est du quai d'en face que Bernard a commencé son voyage pour le Canada. Il faisait alors nuit.
Je ne cessais de me demander si j'étais la seule personne venue attendre quelqu'un. Si je ne m'étais pas mis à faire des photos je serais remonté dans la gare demander si j'étais bien à la bonne gare...
Cet escalier est le chemin le plus court pour descendre sur le quai. Je n'arrive pas à imaginer qu'un passager encombré de ses bagages puisse passer par là.
En fait, chacun peut avoir le choix. Il peut utiliser la très très longue rampe ou préférer prendre l'ascenseur.
L'escalier sert au moins aux personnes venues chercher quelqu'un et aussi aux contrôleurs...
En revoyant cette rampe en face de moi, je me suis souvenu de mes impressions quinze jours avant. J'ai trouvé à cet endroit une ambiance des plus déshumanisée. J'y ai regretté le confort des quais de la gare de Metz.
Je me suis ressenti, comme lors du départ de Bernard, totalement étranger dans cet environnement très high-teck perdu en pleine campagne en Moselle.
J'ai fini par me retrouver dans la foule des personnes venues attendre un où des voyageurs. J'étais rassuré.
J'ai même vu, de l'autre côté de l'ascenseur au moins sept autres personnes !
Tout d'un coup, ce qui m'est devenu évident c'est que les concepteurs ont choisi le gris comme couleur des infrastructures après une visite sur le site en novembre, un jour très gris !
C'est par cet ascenseur que nous avons rejoint le niveau de la gare.
En effet, c'est bien dans ce TGV en provenance de Charles de Gaulle que Bernard est rentré en Lorraine, en Moselle à peine à 27 kilomètres de Metz.
A ce moment là, je n'étais pas encore sûr qu'il était dans le TGV.
Annoncé à 11h35, il est arrivé à quai à 11h35. C'est 1h10 plus tard que les passagers pour Strasbourg seront eux arrivés à destination. La ligne TGV Est vers la capitale de l'Alsace est en cours de construction. Dès le printemps 2016 elle mettra Strasbourg à 1h50 de Paris.
La gare est entourée de 950 place de parking. C'est impressionnant. Une navette assurent le transport des passagers entre les gares de Metz et de Nancy et Lorraine TGV.
Bernard n'a pas eu besoin de la prendre. Vingt minutes plus tard nous étions de retour en ville. Depuis, ravi d'être de retour, il se remet difficilement du décalage horaire. Pas celui entre Roissy et Metz, celui entre Kingston au bord du lac Ontario et Metz (6 heures).
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