Centre Pompidou-Metz / Les petits visiteurs de l'exposition "Parade"...

Depuis la fin de l’exceptionnelle grande exposition de l’année 2012, l’exposition « 1917 », le plus grand Picasso du Monde est resté à Metz. Il est toujours exposé au Centre Pompidou-Metz, dans la Grande Nef au rez-de-chaussée. Ce Picasso extraordinaire, c’est le rideau de scène du ballet « Parade » jouait à Paris dès 1917 au Théâtre du Chatelet.

« Parade » est accompagné par une exposition documentaire centrée sur l’univers de cet extraordinaire et magistrale œuvre. Son histoire est racontée par une sélection de photographies, de reproductions de dessins, d’une nombreuse correspondance de grands artistes, d’articles de presse de l’époque et de films. Cette exposition sera visible jusqu’au 18 mars 2013.

Ces silhouettes des visiteurs vous donnent une idée de la gradeur de ce plus grand Picasso du Monde… Par manque de place, il ne peut plus être, pour le moment, présenté au Centre Pompidou de Paris.

C’est surtout cette scène que j’ai envie de vous faire partager. C’est celle d’un petit garçon qui s’ennuyait ferme pendant que sa maman regardait l’exposition et que sa grande sœur elle regardait un film. Elle semblait passionnée et ne prêtait aucune attention à sa turbulente présence.

Nous sommes arrivés, Mireille du Sablon et moi, dans cette nouvelle salle au moment où il se faisait gronder par sa maman pour avoir laissé tomber un casque, celui qui permet aux visiteurs d’avoir le son de ce film.

Une dame arrive, immédiatement il va décrocher le casque pour aller le lui tendre.

La dame l’accepte, pour lui faire plaisir... Il lui montre même comment l’utiliser et surtout comment bien le positionner. Elle le fait pendant trois secondes puis lui rend le casque.

Lui le refuse et là elle le remet sur ses oreilles. Le petit garçon content de lui, rejoint sa sœur et s’assoit près d’elle en regardant dans la direction de sa maman.

Durant ces quatre minutes pendant lesquelles j’ai vu vivre ces deux enfants, la grande sœur a été parfaitement sage et ne s’est pas laissé distraire par son encombrant petit frère. Elle mérite bien les ailes d’ange sur son pull-over…

Puis nous avons quitté la Grande Nef pour aller voir une autre exposition qui vient de commencer, elle fera l’objet d’un prochain article.