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1917 secondes peut aussi se dire trente deux minutes… C’est le temps que j’ai passé près du Centre Pompidou-Metz le lundi de pentecôte. Autour de l’inauguration de l’exposition « 1917 » il y a eu pendant trois jours, sur le Parvis des Droits de l’Homme, un « village » d’artistes lorrains invités à présenter leurs œuvres et à venir à la rencontre des visiteurs.
Je m’y suis promené après avoir fait une première photo des reflets de ce village dans les vitres du hall du Centre.
Il n’est pas facile de pouvoir photographier les créations de ces artistes. Ils n’aiment pas risquer que d’autres s’approprient leur créativité et en fasse commerce pour peu que ces photos finissent sur Internet. J’ai respecté leur choix, je le fais toujours…
Je me suis glissé dans une « zone interdite », celle en chantier avec les immeubles d’un côté et la Hall de l’autre. Elle longe la totalité du Parvis des droits de l’Homme… J’ai été vu, j’ai été suivi par un couple aussi audacieux ou passionné que moi.
J’ai toujours aimé les chantiers. Enfant, j’y jouais dès qu’un immeuble se construisait dans le quartier, uniquement lorsque les ouvriers n’étaient plus là. Pendant des années j’ai rêvé d’être Architecte. J’ai pu photographier l’arrière de la Hall en prenant la mesure de ce qu’elle sera d’ici l’automne où elle doit être livrée.
C’est la première fois que j’ai pu admirer un reflet du Centre Pompidou-Metz… J’ai souri en imaginant tous les reflets que créeront les futurs bâtiments prévus face à lui. Je vais garder un excellent souvenir de ces 1917 secondes ensoleillées.