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Toulon a été en janvier ville de mes conclusions...
Janvier dimanche soir retour tardif d’un voyage àToulon
Cette route de retour après l’aller jeudi fut un
doublon
Un père qui fut le mien a rejoint ma mère pour leur
éternité
Merci pour tous les chaleureux témoignages de votre
amitié
Aucune larme versée durant ces jours par votre
serviteur
Instants juste solidaires de ceux en peine et dans
malheur
Quarante années vécues passées dans des allers et
retours
Ce père fait partie de mes lointains renoncements en
amour
Vie ici sans aucun trouble nouveau après ce paternel
départ
Juste un certain souci lointain comme toujours de ma
part
Un frère et une sœur devenus orphelins pleurent une
absence
Pudeur pour moi de ne pas m’y être présenté avec
insolence
Entre pensées et réalité mon passé me fera ne rien pouvoir
oublier
Histoire d’une adolescence mise à mal par lui pour m’y
rejeter
Heures là en confirmation que cette mort ne me dépouille de
rien
Je suis à nouveau dans ma vie et je veux m’y sentir ici que
bien
Etranges convenances qui me placent dans une fratrie
bouleversée
Aucune mise à sac de ma vérité ne viendra me faire changer
d’idée
Fils frère oncle absent ils me veulent dans cette famille en
appartenance
Pendant leur deuil je me veux rester loin d’eux en toute
connaissance
Photo prise par Bernard / Toulon le Mourillon / janvier 2009
« Metz : promenade dans le pittoresque quartier d'Outre-Seille...Le coeur écritoire / Sans espoir (1968)... »
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Commentaires
Avec toute mon amitié. LoicMes années en désespérance d’avoir du apprendre à désaimer ceux que j’aimais sont finies depuis que j’ai accepté de renoncer à eux ! Je me suis accepté il y a vingt ans déjà au moins pouvoir être heureux sans mon père ! Depuis je n’ai vécu qu’une relation dépourvue d’amour et faite de convenances que je vais qualifier de sociales… Merci pour tes mots chaleureux, ils me sont précieux. Bonne journée à toi Bruno, @ bientôt, @mitié.
Ce passé m’aura imposé tellement de bouleversements tous plus difficiles à appréhender que les autres qu’aujourd’hui, comme depuis quelques années je ne me sais plus être bouleversé. Ma vie est ici depuis quarante ans, loin d’eux comme l’aura organisé mon père. Ici j’ai vaincu mes souffrances, sans eux, loin d’eux et oui je suis heureux car je me suis accommodé, forcé par ma vraie vie, de n’avoir pas eu cette chance d’être aimé des miens. Je vais très bien ! Je t’embrasse, @ bientôt. Marc.
Je me sers de ces mots pour en dire beaucoup dans un souci constant de ne pas en dire plus que je n’en ressens. Je ne me sais pas être dans une vie devenue différente après le décès de mon père. Je t’embrasse, Marc. Bonne fin d’après-midi amie Violette.
Solange, cette page là je sais l’avoir tournée depuis des dizaines d’années. Je n’ai été à Toulon que parce que je fais partie d’une fratrie et que je me devais d’y jouer un certain rôle imposé par mon appartenance à celle-ci au point de vue des obligations qui me sont faites par nos lois. Je ne ressens aucune nouvelle souffrance ou peine depuis que mon père est décédé… @mitié, Marc. Merci pour ces mots.
Lorsque je me suis découvert autant et brutalement remis en cause par mes parents, j’ai tout de suite compris que je venais d’être privé de tout ce qui me faisait jusque là et naturellement être heureux d’être leur fils. Je fus abasourdi d’être confronté en permanence à une hostilité sans faille de leur part vis-à-vis de ma présence dans leur famille. Je me suis battu jour après jour pendant des années et seul contre leur arbitraire et leur mépris. Je n’ai pas été un enfant battu ! Cela ne se faisait pas dans une famille d’officier ! J’ai été victime de leur autorité, de leur injustice, de leur rejet, de leur besoin de me museler, de me faire taire, de ne jamais me donner la parole… Je les regardais vivre heureux entre eux, rendant heureux mon frère et ma sœur et j’étais moi isolé car en but à leur désastreuse hostilité contre ma présence. Mes parents savaient cacher cela à tous, amis, les leurs, notre famille ! Moi, il ne m’est pas venu à l’idée de demander alors de l’aide et dans cette guerre de tous les jours je sais avoir perdu mes forces, celles qui en effet devaient m’amener à l’âge adulte en confiance avec la vie et mon devenir. Je suis quarante ans plus tard fier de ne leur avoir jamais permis de me dépouiller de ma personnalité comme ils se juraient de le faire : nous te materons m’affirmaient-ils et tous les jours ! Je t’embrasse Mamiekéké, merci de m’avoir écrit ces mots qui me permettent si longtemps après de savoir que j’ai eu raison de me rebeller ! @mitié , Marc.
Arlette, j’en suis désolé pour toi… ce que je n’ignore plus depuis une grande vingtaine d’années c’est qu’aucun de nous ne vit jamais pour une première fois le pire et le meilleur dans sa vie. Tout ce que nous vivons, ressentons, découvrons l’a déjà été par des milliers d’autres et malheureusement le sera encore dans des milliers d’années… C’est un insupportable gâchis dans notre vie : cela est certain. Merci pour ces quelques mots. Je t’embrasse, @mitié, Marc.
Oui amie Lmvie, je le suis en paix. Cette paix est une alliée qui me permettra de ne jamais souffrir inutilement car je suis convaincu que c’est dans la vie que l’on doit être aimé et aimé et pas dans la mort. Je t’embrasse très fort. Bonne fin de journée et merci pour ce commentaire là. Marc.
Merci Bataillou, oui une page parmi d’autres que je peux refermer définitivement puisque j’ai trouvé au delà de mes renoncements et depuis quelques années déjà une paix qui me convient parfaitement car elle ne sert que mon présent et mon avenir. Je suis passé maître dans l’art de s’accommoder du désamour de ceux que j’ai souhaité aimé et je ne sais pas vraiment quels mots je dois utiliser pour plaquer mon soulagement et ma sérénité sur du papier… ou sur un moniteur d’ordinateur. Merci de ce commentaire, merci. Amicalement, Marc.
bonne continuation et que ta vie actuele soit exempt de trops grands chagrins
C'est dit aussi de toi à moi...
Je te sais en paix, c'est important pour moi de le savoir
Je t'embrasse
Nous comprenons ta réaction par rapport à ta famille restante , mais comment un enfant puis un homme en arrive t' il à ne plus supporter les personnes qui lui ont donné le jour , alors que justement ce sont celles-ci qui lui doivent comme un devoir de lui enseigner la vie , l' amour , le travail etc ... que c' est triste d' en arriver là mon petit MARC , mais tu es fort , très fort on le sent en toi , tu luttes pour arriver à t' assumer seul sans regrets de rien et ça tu ne le devras qu' à toi même et tu en sortiras plus fort encore .
VIN DIOU comme disait mon grand' père hihihi on va y arriver tout seul ..... et ce cri du coeur lui donnait toute la force nécessaire et il y arrivait .
Gros bisous-poutous d' amitié à toi , MARC et haut les coeurs , tu les auras tous (ta famille bien sur) . Bisettes à ta moitié.
Mamiekéké , cricri d' amour , Sabine et Dimitri ton petit copain.
P.S. Je me suis régalée avec la visite de Violette , avec ses photos et les tiennes de chocolat de chez un artiste . Mais ce que j' aime par dessus tout c' est le Ste THERESE de la patisserie Ste Thérèse du côté de l' église du même nom . C' est la rue où j' allais faire mon marché et je n' arrive même plus à m' en souvenir . Bah c' est l' âge qui me poursuit et il me rattrape ça c' est sur hihihi.
Quoiqu'il en soit...cela bouleverse quand même ton passé...
Ta vie continue, Marc et ne regarde QUE le soleil!
Avance avec ton sourire, comme tu sais si bien le faire envers et contre tout...et avec les nôtres qui te soutiennent :-)
Bises champenoises
compte sur nous pour que tu t'y sentes toujours aussi bien...
Amitiés
Bruno
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Cher Loic, je peux simplement t’affirmer que j’ai réussi, au bout de ces années d’errance personnelle à me définir dorénavant et toujours dans des décisions et des comportements qui seuls m’apportent la paix avec ma conscience, conscience uniquement pour moi sociale et sentimentale. Merci pour ces mots, @mitié, Marc.