• Temps paresse...




     


    Paresse pour moi tu es toujours en quête de temps

    Minutes dans lesquelles je suis gaspilleur de temps

     

    Je me clandestine en ce temps pris au temps

    passant

    Je me fais seul comptable de ce temps alors

    dissipé

    Je m’immersionne dans ce temps là avec

    délectation

     

    Paresse tu es amie de mon temps de temps en temps

    Minutes dans lesquelles je coupe le temps en quatre

     

    Je me fais alors que légitimement du très temps

    bon

    Je me fais ce temps sans temps pour prendre le

    temps

    Je me fais entre du temps précieux du temps

    perdu

     

    Paresse tu es amie de mon temps passé hors du temps

    Minutes dans lesquelles je me réfugie en temps mort

     

    Je veux ignorer que ce temps perdu me coûte du

    temps

    Je veux acheter du temps présent pour avoir du

    temps

    Je veux du temps entre temps passé et temps

    futur

     

    Paresse tu es rare dans mon temps privé de temps

    Minutes affranchies trop peu de mes temps occupés

     

    Je sais rester gestionnaire de ce temps débouté

    d’infini

    Je sais réserver ce temps au temps

    fatigué

    Je sais que le temps passe trop

    vite

     

     

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  • Commentaires

    14
    Vendredi 23 Juillet 2010 à 13:25
    Marc de Metz

     

     

    Amusé de découvrir tes scrupules et ravi de les avoir adoucis…

    Tu as mis ces mots sur ton blog de bien belle façon.

    Je t’en remercie encore et je te souhaite une très belle journée.

    @mitié de Metz, Marc.

     

    13
    Jeudi 22 Juillet 2010 à 20:08
    Cistu

    OUF, Marc, je suis soulagée de lire ta réponse... en fait, je me suis rendue coupable de mon emportement, de mon en-vol plutôt devrais-je dire... je n'ai pas pris le TEMPS (encore lui !) de réfléchir à ce que je faisais... et après bien sûr, me promenant, vaquant à mes occupations, ma conscience à retardement se fait entendre !!!! Merci de me dédouaner !!!!! Bien amicalement , Marc !

    12
    Jeudi 22 Juillet 2010 à 18:48
    Marc de Metz

     

     

    Que puis-je dire après ces mots qui sont les tiens : ils me disent que mes mots te touchent, te concernent… Je crois que je peux et volontiers te pardonner ce rapt de mots car je les ai vus sur ton blog là où tu as même respecté la présentation que je leur ai donnée. Je suis quasiment là en train de te dire merci de les avoir rapportés sur ton blog : merci à toi. @micalement, Marc de Metz.

    11
    Jeudi 22 Juillet 2010 à 16:17
    Cistu

    Ton poème je le fais mien le temps d'un article ... Et me permets de le relayer sur mon blog... Ton poème en fait exprime mon rapport au temps ces temps-ci... mais le temps courre malgré tout et je finis tout de même par lui courrir après... Alors cette lecture m'appaise et me ravit !

    10
    Vendredi 29 Août 2008 à 11:04
    Marc de Metz

    Merci Marlou, je crois en fait que je connais le prix de beaucoup trop de choses et pas seulement celui du temps. Pour le temps, oui je sais en gagner pour me donner le temps de ne pas ressentir trop que je suis victime de ce temps qui passe toujours si vite surtout quand je suis dans du temps que j’aime. C’est celui de l’amitié, de la solidarité, de la sincérité. Mais il me faut du temps pour tout autre chose aussi. Je t’embrasse, Marc. @ vite amie Malou.

     

    9
    Vendredi 29 Août 2008 à 11:00
    Marc de Metz

    Dominique,  je cours avec ce temps qui ne cesse de courir sans me donner jamais le temps de faire tout ce que je souhaite… Je « pleure » ce temps qui me manque en permanence pour vivre mes amitiés, vivre mes passions, vivre mon temps choisi et apprécié. Je l’aime ce temps en fait qui me retient en permanence dans ses limites car il est le temps de ma vie d’aujourd’hui si différente de celle d’avant dans des temps si troubles pour moi. Je t’embrasse,  bonne journée. Marc.

    8
    Vendredi 29 Août 2008 à 10:23
    Dominique

    Ce temps qui nous manque tant ! Ce temps après lequel toujours l'on court, pour avoir un peu plus de temps et ainsi de suite.
    Et en fait, vers quoi court-on inexorablement ...... ?  !!


    Bisous Marc

    Dominique

    7
    Vendredi 29 Août 2008 à 10:18
    Gagner du temps pour pouvoir le perdre avec délectation, quoi de plus agréable ? Bravo Marc, tu connais le prix de la joie. Amitiés
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    6
    Mercredi 20 Août 2008 à 23:12
    Marc de Metz

    Bonsoir Cédric, je crois que je suis assez armé dans le cynisme-qui-cache-le reste-pour-ne-pas-être-trop-vulnérable pour peut-être réussir à déjouer un peu cette armure surtout lorsqu’elle m’est servie en mots. Je sais aussi en jouer et même j’ai su en abuser durant des années. Là j’ai fait le choix de m’en amuser qu’avec ceux qui dans ma vie m’importunent et m’y sont déplaisants. Je suis ravi de te compter parmi les architectes d’Intercoeurs car nous avons aussi quelques bon donneurs(ses) de sacrés coups de gueule. Le reste, à venir dans d’autres mots. Amitié de Metz, Marc.

    5
    Mercredi 20 Août 2008 à 20:59
    kamailion
    Tu es très habile!
    Tu as su percé une bonne partie de mon profil!
    Tes habits sont corrects, et s'ils était "trpos endimanchés", celà ne retirerait rien du respect que j'ai pour ta personne!
    Ta générosité, doit aussi cacher de lourdes pensées!
    Avec toute mon amitiée!

    Cédric où Versaé (mon Prénom Polonais )
    4
    Mercredi 20 Août 2008 à 20:40
    Marc de Metz

    Merci Kamailion, je te trouve excellent jongleur avec tes bien étranges, dérangeantes, attachantes et convaincantes personnalités. Nous sommes tous jongleurs de vies… les légères et les lourdes, les pesantes et les amusantes… Amicalement, Marc.

     

    3
    Mercredi 20 Août 2008 à 19:44
    kamailion
    Vous jongler admirablement avec les mots Marc!
    2
    Mercredi 20 Août 2008 à 18:21
    Marc de Metz

    Loïc, je suis en train de répondre amicalement, à tes nombreux et sympathiques commentaires. Celui que je viens de lire de toi chez Florence me touche car oui je ne peux te cacher que tu as bien perçu ma douce mais rare amabilité pour ces moments que je me m’accorde en temps paresse… Je n’en ai pas besoin de plus car j’ai la chance exceptionnelle de ne jamais jamais ressentir de l’ennui ! Je termine en t’invitant s’il te plaît à accepter d’user avec moi du tutoiement. Je te souhaite un bon début de soirée. Amitié de Metz, Marc.

    1
    Mercredi 20 Août 2008 à 17:25
    loic-emmanuel
    Petit commentaire à lire sur le blog de Florence.
    Sans rancune...
    Amicalement
    Loic
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