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Sans paternité un jour parmi d'autres jours, années, siècles...
En soleil de fêtes ce jour en Metz la glaciale
Pâques ici sans invite d’un rendez-vous familial
Heures devenues sans autre propos que nous
Enfants absents en refus de nos besoins d’eux
Etranges sentiments que ceux là en mon cœur
Père tenu hors portée de mes enfants adultes
Absence et mise à sac d’amour pour mes filles
Jours semaines mois années sans être le père
Jours bousculés mais jamais le laisser paraître
Moments dépassés d’apprentissages d’oublis
S’accepter imparfait pour avaler d’être détesté
Nuits bascule entre hier et demain sans elles
Navré de cette vie sans plus aucune paternité
Rassuré de mes jours jamais vidés de mes vies
Etonné de n’être désaimer que de mes enfants
Saturé de n’être indigne que dans mes familles
Familles chez vous je me sais être sans place
Place sacrifiée sur l’autel de valeurs sociales
Présence interdite dans votre familial spectacle
Sachez bien que j’en forcerai jamais votre loi
Sans vous j’ai amour amitié urbanité complicité
Place j’ai encore dans des maisons et vies amies
Ma présence est souhaitée dans d’autres vies
Sachez bien que je n’en céderai jamais ma place
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Commentaires
C’est bien cela que j’ai appris de cette vie en absence des miens, de ma famille et de mes enfants. J’ai appris cela au bout d’années de souffrances et d’interrogations ! Merci pour ce commentaire, merci. Je te souhaite une bonne nuit car je réponds à ton commentaire tard en ce lundi soir. @ bientôt. Marc.
En réponse à tes mots, je me suis permis de mettre en ligne l'une de mes chansons
Elle t'es dédié...
Ta vie est aussi importante non et tu es si eils le veulent là à d'autres moments tout aussi importants
Steph
Ce poème est sans doute triste, mais il ne me met pas en souffrance, bien au contraire, l’avoir écrit me permet de continuer à me vider de mes peines. Je ne me fais que me raconter ce qui m’est du pour aller de l’avant sans mes enfants. Je me sais être en train d’y réussir. Merci amie Violette de ce commentaire. Marc
Sans paternité un jour parmi d'autres jours, années, siècles...
Bonjour, comme toi alors et comme nous très nombreuses et nombreux nous avons du nous dépassionner de nos familles… Pas facile de vivre en famille, de celle d’où l’on vient sans s’y être invité et de celle que l’on a créer sans y être plus invités… Merci pour ces quelques mots, ils en racontent énormément et je crois savoir de quoi tu parles. Alors, à mon tour je t’adresse ma solidarité et mon amitié. Bises, Marc de Metz
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Merci Hicham, merci de m’avoir offert la lecture de tes mots, de ces mots là. Ils me bouleversent car il y est question d’une souffrance que je ne ressens plus car je m’en suis dépouillé pour toujours. Il est vrai que tes mots ne me disent rien de ce chemin, de sa durée. Je devine combien toi tu peux être encore en amour alors que moi le temps passé m’a heureusement délivré de cela. Je nous sais nombreuses et nombreux à n’avoir plus d’enfants qui pourtant vivent… Mon fatalisme ne doit pas être celui de personne. Il suffit que je m’en serve pour ne plus souffrir ni attendre. Merci Hicham. @mitié, Marc.