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Sans domicile fixe...
Qu’écrirait Baudelaire sur les bohémiens
Bien que devenus des gens du voyage
Ils sont là désignés comme bons à rien
Vindicte populaire leur impose ses ravages
Troublant refus que de leur accorder une place
Champs du monde sont encore leurs jardins
Terrible méfiance de tous toujours les déplace
Je les trouve moi légitimes dans leur destin
Depuis longs siècles d’eux on trouve trace
Chaque halte toujours finit dans des matins
Dans leurs différences ils vont en disgrâce
Triste qu’ils ne soient tolérés qu’en chemin
Qu’écriras-tu toi l’humaniste dans cent ans
Il y aura toujours des chemins de survie
Les gens du voyage iront les empruntant
D’autres se seront effacés dans l’indéfini
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Commentaires
Nous sommes alors les mêmes car j’ai toujours été passionné par cette vie si différente de la nôtre et aussi par leur culture en n’ignorant jamais qu’ils sont mal vus partout, presque car ce n’est plus le cas en Espagne. Pour moi, ils forment une sorte de nation par une origine commune. Bonne soirée, @mitié de Metz Covix, Marc.
Bonjour Marc,
C'est une belle pensée pour les gens du voyage, j'ai toujours eu, même gamin une certaine attirance vers eux.
Bonne fin de semaine
@mitié
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Très jolie façon Steph de me laisser penser que tu n’as pas d’hostilité toute faite envers ces gens du voyage et cela me touche. Merci, bises de Metz, Marc. Bonne soirée à toi. Il pleut sur Metz ce soir après une belle journée.