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Pourquoi je m'accepte si démuni, si blessé, si humilié…
Pourquoi je me sais si démuni, si blessé, si humilié…De partager avec d’autres tant de ce qui fait si mal
Par des peines que je n’ai jamais voulu subir
Pour des crimes et des délits jamais prémédités
De ce qui ne cesse de nous mettre le cœur en jachèrePar des renoncements dont nous ignorons la fin
Pour des raisons trop travesties pour les admettre
De tout ce que nous savons être méritants des nôtresPar notre rejet de leurs vies que nous aimions partager
Pour le simple droit de nous supposer par eux aimés
De tout ce que ces autres nous privent depuis longtempsPour des raisons que notre cœur est incapable de dicter
Pour nous autoriser à poursuivre sans eux nos vies
De ce que nous portons seuls dans des deuils indignesEnfermés dans leurs absences qu’eux ne comptent pas
Pour réussir à nous leurrer et rester dans présent et avenir
De ce que nous sommes obligés de tuer en nous pour vivrePar ce que d’autres souhaitent de nous que nous soyons là
Pour contraindre nos vies résister en accompagnant les leurs
De ce que nous devons défaire pour avoir assez d’oxygènePar bravade, par cynisme, par dépit, par même écœurement
Pour n’en manquer que lorsque nous sommes seuls à pleurer
De ce que nous rêvons dans trop d’heures trop torturéesPar ce qui nous est imposé de ceux que nous aimions
Pour survivre à nos souffrances et à nos peines cachées
De n’avoir jamais oublié pour ne plus être aussi blessésPar des vides qui nous éloignent de nos parents et enfants
Pour nous permettre de croire que sans eux vivre est possible
De devoir et félicitons nous en de savoir survivre sans euxPar des tours de passe-passe sans aucune magie heureuse
Pour nous convaincre que reniés, rejetés, abîmés, nous allons
Pourquoi je me sens si démuni, si blessé, si humiliéDe partager avec d’autres tant de ce qui fait si mal
Par ma conviction de n’être pas plus déméritant que vous
Pour me donner et définitivement une chance de m’éloigner
De ceux que j’ai aimé et qui m’ont contraint à les désaimerDe ceux qui me jugent indigne de leur amour et respect
De ceux qui ne me désignent comme un paria dans leur vie
De ceux de qui je me sais par devoir de survie me priver
Par nécessité
Pour vivre…
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Commentaires
37claudineDimanche 5 Mai 2013 à 21:34
36CélineDimanche 5 Mai 2013 à 21:34Que tes mots sont source d'apaisement. Merci pour ce texte, vraiment il m'a fait du bien.Oui, suffisant pour ne plus souffrir comme un damné !
La souffrance se ressent après canalisée, après c’est vingt ans plus tard…
Elle n’est alors plus souffrance, elle est fatalisme, elle est raisonnable et que peu encombrante.
Merci pour ce commentaire qui me touche.
@micalement, Marc de Metz.
JOYEUX NOËL…
Bel écriture, beau texte, poignant dans ce qu'il a de si vrai .. ne plus être aimé pour désaimer et pouvoir s'éloigner, oui sans doute, est-ce suffisant pour ne plus en souffrir ?
Nous sommes le dimanche 20 décembre 2009.
En cliquant sur le choix « commentaires sans réponse »…
Avec effarement je trouve celui-ci qui date d’une éternité.
Il fait partie de ceux restés sans réponse que là je trouve.
J’en suis navré et je m’empresse de le déplorer.
Vraiment désolé de l’avoir laissé sans réponse.
Je fais le choix d’utiliser un « copier/coller » pour lui répondre enfin.
Je me sais en train de reprendre contact avec certains d’entre vous.
Je me sais faire une réponse à certains jamais perdu de vue…
Je te souhaite de très belles fêtes de Noël et de fin d’année 2009.
@micalement, Marc de Metz.
Nous sommes le dimanche 20 décembre 2009.
En cliquant sur le choix « commentaires sans réponse »…
Avec effarement je trouve celui-ci qui date d’une éternité.
Il fait partie de ceux restés sans réponse que là je trouve.
J’en suis navré et je m’empresse de le déplorer.
Vraiment désolé de l’avoir laissé sans réponse.
Je fais le choix d’utiliser un « copier/coller » pour lui répondre enfin.
Je me sais en train de reprendre contact avec certains d’entre vous.
Je me sais faire une réponse à certains jamais perdu de vue…
Je te souhaite de très belles fêtes de Noël et de fin d’année 2009.
@micalement, Marc de Metz.
Arwen,
Tu dis l’essentiel dans ces mots.
Tu ne dis pas tout dans tes mots.
J’aime que tu le fasses ainsi : c’est protecteur et c’est nécessaire !
Je n’ai eu que l’interdiction de ne pas être moi adolescent.
Je suis alors passé de l’adolescence à marié et père : j’avais dix-huit ans.
Rien ni personne ne devait ni me marier ni me rendre père par deux fois.
Je te réponds là par mon essentiel dans mes mots.
Je ne te dis pas (n’écris pas) tout dans ces mots…
Je nous crois avoir beaucoup à échanger, partager.
Je nous sais capables de le faire autrement qu’ici.
J’espère qu’un jour nous nous rencontrerons.
J’espère qu’alors nous serons heureux de le faire.
Je t’embrasse, très fort, Marc.
Un immense merci pour ce commentaire là !
@mitié de Metz, Marc. @ bientôt.
Je n’ignore pas que des lectures peuvent raviver des souvenirs qui soient tristes. J’écris sur des passés qui ne me provoquent jamais plus aucune nouvelle souffrance. J’ai besoin de le faire car c’est toute une vie qui se compte en dizaines d’années que j’ai du dépasser… Le bonheur ne m’a jamais déserté : jamais ! C’est bien ce constat qui m’aura fait obligation de ne jamais plus me satisfaire de celles et de ceux que j’ai aimé dans mes familles et qui ont refusé que je puisse être heureux, tout simplement heureux… dans ma vie telle qu’elle m’est offerte. @micalement, Marc de Metz. Tous mes écrits ne sont pas tristes car je vis heureux et libéré maintenant...
Jouer du baise-main et des courbettes
Pour être invité à la fête
Pour avoir droit à sa coupette
S'il faut savoir cirer les pompes
Du commandant et de ses pontes
Si c'est le m'as-tu vu qui compte
Et les belles histoires qu'on raconte
{Refrain}
Oublie-moi
S'il faut changer ce qui est moi
Oublie-moi
Oublie-moi
Pour être accepté ici-bas
Oublie-moi
Si pour pouvoir prendre ta main
Je dois abandonner les miens
Si pour avoir droit à tes lèvres
Je dois abandonner mes rêves
Si l'amour tel que tu l'attends
Ne se conjugue pas à plein temps
{Au refrain}
J'veux pas rougir face au miroir
J'ai encore tant besoin d'y croire
J'peux pas trahir mes idéaux
Juste pour que quelqu'un me trouve beau
Ma liberté n'a pas de prix
Et si tout ca n'est pas compris...
{Au refrain}
Ton texte m'a fait pleuré Marc, il me parle car j'ai toujours vécu hors des sentiers battus, des lignes toutes tracées qu'on voulait m'imposer....Il y a eu des marées hautes mais beaucoup de marées basses.....
J'ai écrit l'histoire de ma vie, j'écris des poèmes et les plus beaux ont été écrit dans la douleur.....
Un jour j'ai entendu à la radio cette chanson de Riké, dans ce contexte il s'adresse à sa bien aimée, mais elle peut s'adresser à n'importe qui car personne n'a le droit de juger, de vouloir changer quelqu'un quelque soit ses choix et ses idées, sa couleur ou ses croyances....
Par le passé, j'ai essayé de changer pour faire plaisir mais dans mon coeur ce n'était pas moi....
Et aujourd'hui le petit bélier que je suis a tendance d'une manière peut être parfois trop radicale à balancer ces paroles car même si je suis imparfaite, que je ne vis pas forcément comme l'aurait souhaité mes parents ou d'autres personnes qui ont ou qui vont traverser ma vie, je ne changerai jamais ce qui fait que je suis moi.....
Ne change pas ce qui est toi Marc, reste toujours toi même, même si je te connais que par nos échanges de blogueurs, je suis fière de t'avoir comme ami, je ressens en toi quelqu'un d'une bonté exceptionnelle et d'une gentillesse à toute épreuve.....Merci d'être là, merci d'être toi, merci d'exister....
Bisoussss
Amitiés
ArwenJe n’en ai pas vraiment vu mais il est vrai que je ne lis que tes mots chaleureux et il est vrai aussi que j’en fais et il est vrai encore que j’ai reçu aujourd’hui 60 commentaires, c’est mon record absolu… Je t’embrasse, Marc de Metz, bonne nuit Corinne.
J’ai fait le choix de ne pas les oublier mais de ne plus leur permettre de me mettre en souffrance ! Je ne veux pas faire semblant de ne plus y penser, elles font partie de mes passés et mes passés font eux partie de ma vie. J’écris sur elles de temps à autre pur justement les dominer et ne plus en être une victime que passive. Merci pour ce commentaire, je t’embrasse, bonne nuit Corinne. Marc de Metz.
Nous sommes parfois contraints de détester certaines personnes , les pines et les chagrins font partis de notre passés, même si c'est douloureux et très difficile mais on s'efforce de vivre avec
On ne peux pas oublier ces souffrances mais seulement les mettre entre parenthèses car un jour ou l'autre, elle réapparaissent
bisousMerci Fabienne, ce texte que j’ai écris, j’en ai écrit d’autres, me permet de ne plus jamais pleurer, de ne pas souffrir au-delà de mon acceptation de cette situation et de faire face le mieux possible. Je mesure chaque jour combien accepter de renoncer peut-être le seul moyen de vivre assez bien pour avoir envie de basculer en se sentant heureux d’un jour à un autre… @micalement, Marc de Metz.
Bien des personnes qui pourraient te lire là (heureusement elles ne viennent jamais sur ce blog) pourraient sourire ou rire de ce que tu dis car je suis vraiment que très perfectible en tout… Mais, je dois avouer que j’aime lire de temps à autre ce genre de commentaire qui me permet de croire quelques secondes que je suis bien moins imparfait que je me juge. Je t’embrasse très très fort et je suis ravi qu’un projet proche nous fasse nous revoir pour alors partager quelques belles heures. Bonne soirée, douce soirée mosellane. Je t’embrasse, @mitié, Marc.
Je te remercie Florence, j’aime la simplicité de ton commentaire, il me touche vraiment… Je suis ravi que tu aies si vite souhaité nous rejoindre dans Les Architectes d’intercoeurs. Bonne et douce nuit, @ bientôt, amicalement. Marc.
Merci Alexandra de ces mots qui me touchent. Je sais en te lisant que tu auras compris qu’en effet mes renoncements sont ce qui enfin me permet de mieux vivre depuis que je les mesure et que j’en accepte la conclusion pour moi… Merci beaucoup. Amicalement, Marc. @ bientôt.
Malou, tu es amie de mes mots, je ne suis plus jamais étonné de la pertinence de ton commentaire, de son amicalité. Merci Malou, je suis une fois de plus, par toi, très touché. J’aime l’être, en particulier par toi. Je t’embrasse très très fort. @ bientôt, je suis pendant deux jours obligé d’abandonner mon clavier pour m’en aller dans Paris, pour le boulot. Vous allez tous me manquer. Je t’embrasse très fort. Amitiés Malou.
C’est un commentaire bien agréable que celui-ci. Merci d’être passée. @ bientôt, l’inconnue sans site, sans mail, juste avec un beau prénom. Marc.
C'est bouleversant, Marc, vraiment . Je crois que si les mots s'entrechoquent c'est pour nous extirper autant que possible notre souffrance intérieure trop enfouie . Un jour, peut-être, je vivrai vraiment le présent . Merci de tout coeur pour la chaleur de tes mots . Gros bisous et toute mon amitié . Liza
Bonsoir Marianne, il fallait bien que cela m’arrive ! c’est vous qui en faites les frais : je découvre là que je n’ai pas répondu à votre commentaire. Je me dépêche de réparer cet oubli de ma part. J’aime ce texte, il est empreint d’une très belle connaissance de ceux qui vous entoure, de ceux qui sont votre monde dans un monde aussi beau que difficile. Je suis très sensible à la spiritualité que je découvre dans vos articles. Je m’en veux de ne pas vous avoir répondu plus tôt mais je me félicite de mon incursion dans votre univers. Comme vous le dites : oui c’est la force de l’union qui permet de vaincre et de vivre moins blessé et moins en souffrance dans un monde trop souvent impitoyable. Je réunis, dans la communauté « Les architectes d’intercoeurs » des femmes et des hommes qui se battent qu’avec leur écriture et leurs talents. Je découvre que vous êtes aussi une architecte d’intercoeurs, une brillante et sincère… Votre métier m’est très familier, cela ne m’étonne pas alors de vous savoir en besoin d’écrire. Amicalement, Marc de Metz.
Pourquoi je me sais si démuni, si blessé, si humilié…
Claudie,
Je viens de recevoir tes quelques vers traduits. Je ne peux qu'avouer être terriblement touché... Merci, énormément. C'est déjà un sentiment étrange que de se relire quelques jours après avoir écrit avec ses tripes, alors là en plus mesurer que ce que tu as toi écrit peut avoir donné envie à une autre de te traduire : c'est un sentiment extraordinaire... Merci... Waouhhh ! Marc
Pourquoi je me sais si démuni, si blessé, si humilié…
Formidable Claudine, je parle de l’idée d’être amicalement traduit en anglais, cela me plaît beaucoup comme idée… Mais il te faudrait alors disposer des textes que tu souhaites travailler, je peux te les faire parvenir par messagerie. Je pense que tu disposes de mon adresse E-mail avec celle de mon blog. Je suis là chez moi cet après-midi. @+ je le suppose et volontiers. Marc.
Merci Violette, il est en effet très raconteur de mes vérités... A charge pour moi de savoir ne mieux que m'en porter après avoir dit... Bises et bonne soirée à toi et aux tiens. Marc.Pourquoi je me sais si démuni, si blessé, si humilié…
Lili, pour le moment, je n'ai rien reçu. Tu me parles de MSN, je ne t'ai pas donné une adresse MSN mais juste une adresse de messagerie. Je peux être tchatcheur mais je n'en fais pas une condition, c'est bien pour cela que je ne t'ai pas envoyé mon adresse MSN...
Pourquoi je me sais si démuni, si blessé, si humilié…
Lili, je te donne le droit d'être rebelle mille fois plus que jamais... Une rebelle entre deux souffrances, ça crie, ça enrage, ça pleure, ça hurle... contre elle seule ! Tout en douceur, oui nous ne sommes pas des guerriers de l'impossible, juste des combattants de l'indicible et comment donner aux autres la juste mesure de tout ça ? Je cherche et je me sers comme toi de l'écriture pour je le sais très longtemps. Je ne suis pas eux, mais je ne veux pas le dire sauf cas très rare ! Je leur jette en pature ici mes hurlements écrits et ils ne laissent jamais aucun commentaire ! Je les en remercie ! Marc.
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que ca ravive des souvenir...
meme si le bonheur t'oublie un peu,
ne l'oublie jamais tout a fait.
j.Prevert
bonne journee