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Pour le meilleur et pour le pire...
Un jeune couple promène ses émotions cadencées
Pas à pas il va à deux dans une ambition partagée
Chanceux duo encore ignorant les bientôt difficultés
La vie a des contraintes que les anciens ont affrontées
Un jour de fête son amour par un anneau sera officialisé
En alliance dans un avenir radieux il se sera propulsé
Aventureux il s’inventera dans une vie à jamais improvisée
Chanceux de vaincre alors obstacles par la vie imposés
Un jour le couple se découvre dans un même amour divisé
Ses enfants lui réclament une part d’amour contractualisé
Le duo est devenu famille d’accueille de vies enfantées
Chanceux d’ignorer obstacles par les anciens inventoriés
Un jour le couple comprend qu’il n’existe qu’en pointillés
Son intimité est depuis des années toujours malmenée
Sa complicité ne survit qu’en minutes aux enfants volées
Un jour au bout de milliers de frustrations le duo a divorcé
Une fois j’ai vécu dans un couple très heureux d’y être marié
Dans une vie d’avant je me suis fabriqué dans un amour partagé
Après l’arrivée de nos enfants j’ai vécu dans un bonheur initié
Un jour pressé par leur mère qui se voulait libre j’ai été divorcé
Pour enfanter des enfants j’ai été dans une famille enfanté
J’ai vécu dans un couple dans lequel je me suis réinventé
A notre mariage pour un meilleur et pour un pire j’ai signé
Cette union pourtant m’a été imposée à durée déterminée
L’image de ce petit couple dans un parc de Metz j’ai captéeEffacés en un instant quarante années pour moi passées
Un jour nous dans les rues d’ici nous nous sommes aimés
Tant de jours hors de ce couple d’alors sont depuis passés
Sur cette image je pose là ces mots car je n’ai rien oublié
Dans un vieux novembre un jour ancien je me suis marié
Dans le temps présent je me sais heureux sans avoir rien renié
La vie est un éternel recommencement qui satisfait l'éternité
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Commentaires
Ce soir, c’est celui du dimanche 20 décembre 2009.
En cliquant sur le choix « commentaires sans réponse »…
Fonction que je n’avais jamais pensé à utiliser…
Avec effarement je trouve celui-ci.
Il est là plus récent que bien de ceux que j’ai retrouvé.
Je n’ose pas t’en dire le nombre… mais là il diminue.
Ton commentaire fait quand même partie de ceux restés encore sans réponse.
Je te remercie de me l’avoir laissé il y a quelques semaines…
Heureusement, je sais avoir répondu depuis à des centaines d’autres : ouf !
Le concernant, je fais le choix d’utiliser un « copier/coller ».
C’est celui-ci. Seule cette solution me permet de me mettre enfin à jour.
Je te souhaite de très belles fêtes de Noël et de fin d’année 2009.
@micalement, Marc de Metz.
Pas à pas…
Parfois j’ai été statique très longtemps…
Puis j’ai chaussé des bottes de quatorze lieues
Enfin, le chemin fut long.
Personne ne me le fera plus jamais rebrousser.
Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc.
Bonne soirée Eva.
Ton long commentaire me touche énormément. Nous savons bien et je ne dirai jamais le contraire qu’un mariage c’est aussi de très beaux et bons souvenirs… Je n’ai commis qu’une erreur : celle de ne pas avoir compris que j’étais le seul heureux dans notre mariage, heureux de notre vie, de notre famille… Je ne suis pas fait pour avoir été heureux au-delà de mon enfance avec mes parents, pas fait pour être heureux au-delà de l’enfance et de l’adolescence de mes enfants comme père mais je me suis fait être heureux d’être MOI…
Je n’ambitionne plus le retour des mes filles dans ma vie. Nous sommes devenus des étrangers. Je les suppose, je les sais n’avoir pas la plus infime envie de me revoir… Je vis tellement mieux hors de l’attente de leur seul vouloir.
Je t’embrasse, @mitié de Metz, merci pour ces mots, ces mots dans lesquels le plus souvent je me retrouve. Bonne soirée à toi.
Ce sont des brides d’un journal que je n’ai jamais à cœur de tenir.
Mon père, que j’ai cessé d’aimer à quatorze ans, m’a dit un jour mortifié de ne plus être simplement craint et respecté et dans l’unique exigence du « paraître » :
« A la place du cœur tu as un écritoire sur lequel tu n’inscris que les choses négatives de ta vie ! » J’avais quinze ans, il était officier supérieur imbu de sa supériorité et certain de pouvoir me briser et obtenir que je fasse semblant de l’aimer aux yeux de notre famille et de ses relations : je crois que là je dis tout !
Dans ma vie d’aujourd’hui, je suis vivant, mes parents plus !
Dans ma vie d’aujourd’hui, je suis un père sans enfant…
Dans ma vie d’aujourd’hui j’ai construit ma revanche douloureusement.
Cela me donne le droit d’y être enfin heureux, je le suis !
Je t’embrasse Fabienne, @mitié d’Outre-Seille, Marc.
Oui, la vie est un éternel recommencement.
Je vais avoir traversé la mienne sûr de cet adage.
J’ai été aimé et adoré par mes parents : qu’enfant.
Adolescent j’ai compris qu’ils me détestaient.
J’ai du accepter que je dérangeais leur harmonie…
J’ai appris pour survivre à les désaimer.
J’ai été aimé et adoré par mes deux filles.
Adultes elles ont décidé de me vider de leur vie.
J’ai du accepter brutalement que je les dérangeais aussi !
J’ai appris après, pour survivre, à les désaimer…
Je dois être victime d’une malédiction…
J’ai renoncé à la combattre, j’y laissais trop de ma vie !
Oui, la vie est un éternel recommencement…
Je me suis interdit adulte d’être la même victime qu’enfant !
Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc.
Bonne soirée à vous deux.
Il se peut alors que j’ai réussi à parler du mariage…
Je suis divorcé depuis plus de trente ans mais je n’ai pas oublié.
Impossible d’oublier mais si possible de vivre après, après, après…
Après en avoir douté des années, années, années…
Merci pour ce commentaire. @mitié de Metz, je t’embrasse. Marc.
Beaucoup de ma vie et de sa vérité sont là dans tes mots mon amie Domajj.
C’est un texte que j’ai écrit plus de trente ans après mon divorce alors subi.
C’est vrai que j’ai eu le temps de comprendre douloureusement la vie.
C’est vrai que je me suis donné le droit d’en faire définitivement le deuil.
J’ai eu bien du mal à accepter que celui qui devait diriger sa vie : c’était moi.
Je prends tous les jours ma revanche depuis quelques années et je m’en satisfais.
Merci pour tes mots. Je t’embrasse en t’affirmant que rien en ces mots n’est une recette…
@mitié de Metz, Marc…
Merci Roselyne, tes mots aussi me sont très tendres et je t’en remercie avec le cœur. Ce n’est pas difficile d’écrire pour moi sur ce thème. Si je garde tout en moi, plus rien qui se rattache à cette époque ne me fait souffrir car cela appartient à mes passés. J’ai toujours aimé avoir tenté l’aventure du mariage et même celle de la paternité, même si toutes les deux se sont mal terminées pour moi : c’est aussi la vie. Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc.
Heureux homme de s’être protégé de ce qui rend le mariage des plus pénibles lorsque chacun n’y est plus heureux… Pourtant je sais que le mariage mérite d’être tenté car il reste malgré trop d’échecs une aventure qui est passionnante autant qu’aléatoire… Félicitation si tu sais toi garder la flamme en permanence très haute et bien éclairante de bonheur et d’épanouissement. Bravo l’ami. @mitié, Marc de Metz…
Merci Mary-Pascale. IL n’est de difficile que de ne pas mettre des milliers de mots sur ce thème du couple qui trop souvent ne sait pas durer au-delà des difficultés. C’est vrai que novembre reste le mois de mon mariage, c’est vrai que je n’ai jamais eu à renier ce que j’ai vécu, c’est vrai encore que tout cela fait partie d’une vie si loin dans l’avant… @mitié de Metz, Marc. Je t’embrasse.
merci, marc, d'avoir partagé un morceau de ta vie et gros bisousssssssss
Comme ce joli, et triste, poème relate bien la vérité !
Malheureusement, beaucoup de couples ont vécu (ou vivront) cela...
Je comprends mieux pourquoi je ne me suis jamais marié !
Pour moi, l'Amour est Passion, Fusion... et si on n'anime pas la flamme régulièrement, la froideur s'installe, et je déteste cette bise sans bises...
Bon dimanche à toi. Amitiés. Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
bises
des émotions, des émotions...
je t'embrasse
Pourrons nous éviter les erreurs de nos ainés ?
Je t'embrasse bien fort mon ami
Quel beau texte, Marc... Que des émotiions, que de beaux mots, que de souvenirs, que de beaux moments racontés, que de pires moments non dits, que de moments oubliés, que de moments effacés pour arriver à vivre la vie que tu vis aujourd'hui et où tu es bien et heureux d'être... il a fallu faire de long et souvent difficile chemin mais qujourd'hui quelle belle vie... enfin, je crois.... quelle liberté, que de beaux moments,
Je te remercie de ce superbe texte, mon ami, Marc... ça m'a fait un bien fou... ça me permet de comprendre qu'à tout moment on peut diriger sa vie... et ça c'est l'essentiel et je ne l'avais pas encore intégrer et digérer.... merci du fonc du coeur.
Je t'embrasse très très fort, mon ami et @bientôt.
Domajj, ton amie de terres de Champagne.
quand les mots disent les maux,
quand ils disent aussi le Beau,
et que ce Beau nous touche au coeur,
nous sommes heureux d'être.
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belle photo cadree sur les passants
bon week-end