J’aime l’automne, ses beautés, les émotions qu’il provoque, la magie de ses couleurs. Si l’’automne dans nos pays lorrains est fascinant, je n’ignore pas que le votre doit l’être autant sinon plus. A vous alors si vous deviez en avoir envie de nous parler de votre automne, de nous le faire partager, de nous le faire aimer…

Un lundi
l'automne s'y fera fleuriste...

Un mardi
une rose y résistera au froid...

 

Un mercredi
la feuille y pleurera son été...



Un jeudi
concours d'élégance
au Botanique de Metz...



Un vendredi
les arbres s'y mireront
sur le miroir de leurs feuilles...
 


Un samedi 
la rivière Seille offrira un diadème
de feuilles d'or à Metz...



Un dimanche
 le Botanique "feuillottera"...

Dans nos parcs habillés de silence
l'automne ira sa saison...

Bientôt d'autres semaines
vers l'hiver lorrain nous emmènerons.

A Metz

Une colonne Morris
Se la joue en Dame d’été

Elle veut s’amuser avec le soleil

Alors elle se déguise en parasol

Lorsqu’il pleut

Elle se déguise en parapluie

Sous un ciel lourd de nuages

Car à Metz parfois il pleut

Un jour je me réveillerai à Milan

Je m’y fabriquerai des envies de surprises

Je serai admiratif dans ses galeries d’Art

La ville me nourrira de ses modernités

Je contemplerai la cathédrale majestueuse

Entre matinées et soirées je vivrai dehors

En nuit milanaise je rêverai du lendemain

Dans ses vieilles rues je serai italien exalté

En son quartier d’affaires je serai européen

J’aimerai le bruit de cette société passionnée

Je redouterai d’y voir le temps filer trop vite

A Metz

Au bout d'une nuit blanche

Elle se retrouve en habit de Père Noël

Matin blafard d'un janvier glacial

Elle tremble solitaire contre un mur 

Personne ne fait attention à elle

Janvier n'est jamais mois du Père Noël

Aucun enfant ne lui sourira ce jour 

Crainte est sienne d'être courtisée par les toutous

Eux aiment lui témoigner affection mouillée

Le froid rendra leur lever de patte odieux 

Nous les poivrons rouges nous sommes les plus beaux

Libre à toi de le penser

Vous les poivrons verts vous n’êtes pas comme nous

Encore libre à toi de le supposer

Trop drôles les filles en robe jaune même timides

Je te laisse libre de le leur reprocher

Je n’aime pas quant les aubergines ricannent

 Je sais avec elles nous devons nous méfier

Nous ne risquons rien dans ce panier

Elles disent que nous sommes libres de rester

J’aime quand même bien les filles en orange

Tu es libre de te décider à leur parler

Pas facile elles ne disent jamais rien

Libre à toi d’engager la conversation avec elles

C’est vrai que nous sommes dans le même panier

Tu es libre alors d’en profiter pour leur parler

Je n’ai pas envie de finir en salade niçoise

C’est sûr que tu es libre d’avoir peur de cela

Il arrive quand le panier avec les fruits

Dès qu’il aura été garni après le retour des courses

Tu penses qu’il y aura les mandarines que je trouve si belles

Elles arriveront encore fatiguées du libre-service

C’est dommage que les poires ne soient plus de saison

Elles sont trop chères pour être achetées en ce moment

 C’est comme les pommes elles aussi sont rares

Les pauvres elles ne sont libres qu’avant de finir en compote

J’aime beaucoup les gracieuses demoiselles en orange

Je te le redis t’es libre de leur parler car elles te sourient

Je veux savoir ce que vient de dire la fille en jaune près de toi

Elle me dit de te dire que tu vas finir en ratatouille