• Père sans fête des pères...






    Je ne suis plus jamais de personne

    le père

    Père hors d’un avant où j’étais bienvenu dans notre

    amour partagé

    Partagé avec sincérité depuis leur naissance dans

    bonheur complicité respect

    Respect bafoué pour me désigner brutalement

    d’elles absurdement indigne

    Indigne d’être le père pour ces enfants

    devenues adultes

    Adultes qu’en besoin jusque-là jamais exprimé de m’effacer

    de leur vie

    Vie depuis réapprise par moi sans enfant

    à aimer et de qui être encore m’aimer

    M’aimer devenu simplement odieux au moment

    de se vouloir femmes et épouses

    Epouses-femmes-enfants entrées sans clandestinité en quête d’avenir dans autre famille

    Famille étrangère à notre amour mais en exigences inventées par elles de mon définitif rejet

    Rejet imposé brutalement par des sentiments entre nous simplement

    inversés

    Inversés imposés déclarés confirmés par une rupture terrible

    pour m’obliger à me tenir loin

    Loin d’elles de leur vie de leur avenir de leur présent

    ailleurs

    Ailleurs je ne suis plus l’enfant d’un père je ne suis plus même

    un père

    Père renié interdit d’amour rejeté j’ai réussi à rester

    moi

    Moi dans vie que j’ai apprise à aimer depuis longtemps au cœur

    d’un vide

    Vide imposé par l’absence de mes enfants

    et de leurs enfants

    Enfants aimées passionnément dans l’ignorance absolue

    de leur futur mépris

    Mépris déclaré inventé imposé pour que j’accepte selon leur volonté

    leur désamour

    Désamour là par moi accepté au bout de trop d’années

    déjà passées

    Passées dans l’apprentissage de mes renoncements

    de père

    Père je ne le suis plus et rien ne saurait m’y maintenir

    en souffrance

    Souffrance diluées dans années vécues au cœur d’un temps

    sans mes enfants

    Enfants simplement acceptés comme ennemies

    de ma vie

    Vie paisible dans l’acceptation de n’y être jamais plus

    leur père

     

     

     

     

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  • Commentaires

    30
    Lundi 23 Novembre 2009 à 20:08
    Marc de Metz

    Je regrette vraiment de n’avoir pas plus vite trouvé le temps de te répondre. Tu parles de déchirement lorsqu’il s’agit de ses enfants et bien tu as raison sauf que j’avais depuis toujours imaginé que cela pourrait m’arriver. Alors si cela a été un « choc », j’ai su l’affronter, l’accepter car je ne me sais pas avoir été un mauvais père pendant 26 ans pour chacune de mes deux filles. Oui, chacune a choisi de me rejeter à l’âge de 26 ans après une relation exceptionnelle pendant toutes ces années partagées. J’ai besoin d’en parler car c’est une partie de ma vie mais je le fais sans aucune nouvelle souffrance car là j’ai donné et redonné ! Je prends note bien volontiers de ta proposition de rester en contact et d’échanger car j’avoue trouver dans tes mots un bien précis ressenti de mon vécu… Bonne soirée à toi et à bientôt, avec bien plus de temps pour moi que je n’en ai ce soir avec près de 14 pages de commentaires en retard.

     

    Désolé Louisette1218 de ne répondre que très tardivement à ce commentaire. J’ai été depuis que tu me l’as déposé tenu très, trop éloigné de mon blog et ce pour des dizaines de raisons différentes. Enfin, là je trouve du temps ! @mitié de Metz, Marc.

    29
    Samedi 14 Novembre 2009 à 11:46
    louisette1218
    Bonjour Marc .
    C'est dur ce que je lis là . Je comprend que tu n'aies plus envie de souffrir , mais si tu écris ce texte -là , un jour de fête des pères , c'est sans doute que quelque part ; la blessure n'est pas bien cicatrisée .
    Je ne te connais pas encore , en si peu de temps que je suis ici , mais ton histoire me fais penser à la réaction viscéralement homophobe à laquelle ont dû faire face 2 de mes amis quand ils ont décidé de vivre leur amour sans plus se cacher ...
    Je ne sais pas si c'est ce que tu vis , mais cela y ressemble .
    Se moquer de ce que peuvent penser les imbéciles est assez facile ... mais quand il s'agit de ses propres enfants , c'est un déchirement .
    ....
    Je parcours tes billets , car je ne recherche pas une quantité de pseudo-amis , en blogant , mais juste quelques personnes avec qui échanger , par l'écrit , dans la qualité et la sincérité .
    Ton texte me touche : je t'offre mon amitié de blogueuse .
    28
    Jeudi 25 Juin 2009 à 00:15
    Marc de Metz

    J’adhère à chacun de tes mots et en effet je m’accorde cette légitimité de parler de cela encore lorsqu’une date dans une année me fait plus penser à ces enfants qui firent chacune partie de ma vie pendant vingt-six ans… Je sais que j’écrirai encore mais je souhaite que nous ne m’imaginiez par dans trop de souffrances car là je n’ai plus mal, je n’ai plus le cœur en miettes, je n’ai que des souvenirs et cela personne jamais ne réussira à m’en priver. Merci, je t’embrasse très fort Corinne. Marc de Metz.

    27
    Mercredi 24 Juin 2009 à 23:50
    Marc de Metz

    D’ici, de Metz, bisous d’amitié énormes… Bonne nuit Dany, je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc.

    26
    Mercredi 24 Juin 2009 à 18:16
    Dany
     bisous très grands. Dany
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    25
    Mercredi 24 Juin 2009 à 13:05
    corinne
    même si on pense avoir pris conscience que tu ne verras plus tes filles, il est légitime et c'est compréhensible qu'un jour tel que la fête des pères, tu aies une pensée
    C'est dommage qu'elles restent sur leurs positions mais un jour ou l'autre, elles se rendront compte de leur erreur, parce que c'est ...... une ereur de ne plus être en contact avec ses parents ou l'un de ses parents

    bisous
    24
    Mardi 23 Juin 2009 à 22:43
    Marc de Metz

    Oui, je peux dorénavant accepter que ce soit mon choix, choix de vivre en acceptant sans plus être bouleversé de n’être plus père. Ce n’est pas si difficile lorsque l’on est sûr de ne pas avoir mérité JAMAIS cette invraisemblable mais si réelle et définitive situation. J’ai la chance de savoir vivre dans mes retranchements qui sont construits par mes renoncements. Ils me donnent cette dignité et légitimité de vivre ma vie. @micalement, bonne nuit. Marc de Metz.

     

    23
    Mardi 23 Juin 2009 à 20:47
    catiechris
    j'ai lu ton texte et les com : si tel est ton choix et que tu trouves le bonheur en toi, et que tu as tes solutions, c'est l'essentiel, chaque famille à son deuil, ses peines et ses souffrances et apprends ou progresse à travers elles.
    je pourrai t'en parler des heures....
    22
    Mardi 23 Juin 2009 à 00:22
    Marc de Metz

    Bonsoir Fabienne, j’ai vécu et fait et apporté et partagé ce que tu écris là à mes enfants. C’est bien pour cela que je suis là devenu incapable de leur pardonner cette situation. J’ai la chance exceptionnelle de ne véhiculer aucune culpabilité d’avoir été un mauvais père, un père indigne, un père honteux ! C’est ma force et c’est cette certitude qui me permet de bien vivre ce renoncement d’être père… Si je devais avoir imaginé devoir satisfaire la stupidité de leur égo, il m’aurait été autorisé, comme unique possibilité de le faire que celle, de disparaître… J’ai préféré accepter que ce soit elles qui disparaissent de ma vie… Je suis tout sauf parfait mais je ne suis surtout pas un homme capable de se renier pour avoir le droit d’être un père ! Merci pour ces mots, ils me sont très très précieux car ils sont ma vérité. Je t’embrasse, @mitié de notre Metz. Marc. Bonne nuit.

    21
    Mardi 23 Juin 2009 à 00:03
    Marc de Metz

    Je viens moi de répondre longuement à ce commentaire et j’espère que tu trouveras les mots que contient cette réponse. Bonne nuit Hévie, je t’embrasse, Marc. @ bientôt.

    20
    Mardi 23 Juin 2009 à 00:01
    Marc de Metz

    Bonsoir Mlle Hévie, ce que je dois avouer c’est que ne me sachant pas avoir jamais mérité d’être renié, rejeté, expulsé des vies de mes filles, je n’ai jamais tenté de leur hurler ma souffrance durant les premiers mois, puis ensuite de leur en parler car j’avais perdu alors tout contact avec elle. Je ne chercherai jamais à forcer leur vie, je m’en suis fait la promesse et je l’ai fait ! Je me sais avoir été un père aimé et respecté, je ne le suis plus et bien cela pour moi est impardonnable. Je n’ai jamais par aucun intermédiaire la moindre nouvelle de mes enfants. J’ai appris à vivre dans l’ignorance totale de ce qui se passe dans leur vie alors que durant une trentaine d’années elles auront été plus précieuses que « la prunelle de mes yeux »… Je dois pouvoir admettre que je ne souffre pas, plus, que je suis simplement en colère car là je suis éventuellement humilié…Ces enfants ne sont plus celles que j’ai aimées et cela m’est évident… Non, je n’en parle que pour me raconter un peu car j’ai alors que j’ai eu des enfants, je n’en ai plus bien qu’elles soient vivantes… C’est étrange de vivre ainsi dans une absence totale alors que cette absence n’aurait jamais du m’être imposée une seule seconde… J’aime écrire sur ce thème, pour moi il est violent mais sans plus jamais être douloureux ou dangereux, le pire m’a été infligé il y a plus de dix ans, j’ai eu le temps de m’y faire… Merci pour ton commentaire, je t’embrasse, @ quand tu le pourras jeune amie. Bonne nuit. Marc de Metz.

    19
    Lundi 22 Juin 2009 à 23:48
    fabienne
    je vais ici, me permettre de dire ce que je pense.
    Si quelqu'un doit être malheureux, tristes, honteux, indignes...me semble que cela n'est pas toi.
    Mais ces enfants que tu as élevés dans l'amour du prochain, du père et qui, pour une histoire qui ne les concernait même pas (puisque ton amour était toujours le même pour tes enfants) t(ont jugés.
    Qui est le plus à plaindre?
    Très amicalement Marc 
    18
    Lundi 22 Juin 2009 à 23:36
    Marc de Metz

    J’accepte ton offre car j’y lis ta compréhension de ce qui m’est arrivé, qu’en effet j’assume sans plus aucune blessure que celle de n’être pas très bien compris lorsque je parle de ce simple renoncement de ma part d’être un père digne de ses enfants. Il ne m’a été retiré que ce bonheur de me savoir un père aimé autant aujourd’hui que j’ai pu l’être avant ! Tout le reste de qui je suis existe et je peux l’avouer en étant heureux. Je ne suis victime que de la bêtise dite humaine… C’est devenu enfin risible pour moi d’avoir du mesurer que mes filles pouvaient être aussi stupides, immatures, arrogantes et même hostiles à ma vie. Pour moi cela est et restera impardonnable. Je ne me sais pas devoir ou savoir accepter d’être un père différent de celui qu’elles auront aimé pendant près de vingt-cinq ans chacune. Je n’ai qu’une vie. Elle s’est moquée de moi en me faisant être rejeté par mes parents puis ensuite par mes propres enfants ! Moralité je peux ne me consacrer qu’à moi : ENFIN ! Cela je le fais depuis cinq ans déjà ! A l’école de la vie, on m’a interrompu mes études d’enfants aimé et respecté, j’avais quatorze ans, on m’a interrompu mes études de père aimé et respecté lorsque j’ai eu quarante-neuf ans. Ce « on » a été celles et ceux que j’ai le plus aimé : mes parents, mes enfants. Là je suis libre et heureux de ne m’être jamais encore renié : c’est ma plus belle revanche sur cette partie de ma vie ! Merci pour ce commentaire de partage et de solidarité. Il m’est précieux ! Merci ami. Marc de Metz.

    17
    Lundi 22 Juin 2009 à 23:15
    Marc de Metz

    Merci Francine, comment réussir à vous expliquer que cette situation ne m’impose plus aucune souffrance depuis que j’ai accepté d’être renié autant que pendant des années j’acceptais d’être aimé… Je n’ai pas, plus besoin de courage car j’ai fait le tour du problème pendant les cinq premières années puis là je me suis accepté rejeté et renié et peut-être détesté car j’ai une conviction : celle de ne pas avoir mérité d’être rejeté… Tout va bien ! J’en parle car ne pas en parler signifierait pour moi que je puisse être coupable de cet échec. Merci pour ce commentaire amical, bonne fin de soirée à toi. @mitié de Metz. Marc.

    16
    Lundi 22 Juin 2009 à 20:32
    Marc de Metz

    Oui, Aubert59, je suis toujours père car moi ne je me suis jamais renié au bout de ces vingt-six années partagées dans l’amour, la confiance, la complicité avec chacune de mes deux filles car toutes les deux m’ont renié à l’âge de vingt-six ans (elles ont quatre ans de différence)… J’ai eu une trop belle relation avec chacune pour ne pas me savoir avoir le simple droit d’être père et d’en parler et d’écrire sur ce thème. Par contre rien, plus jamais ne me permettra de partager cet amour avec mes filles car elles sont devenues des étrangères hostiles à ma vie, à mon bonheur, à mon équilibre dans cette vie… J’ai du apprendre à ne plus les attendre dans ma vie… Je l’ai fait si totalement que je peux simplement aimer mes filles sans plus jamais avoir le moindre besoin de vivre cet amour avec elles qui ne me veulent plus comme père. Je redoute plus que tout qu’un jour elles veuillent me revoir car je me sais incapable d’oublier ce qu’elles m’imposent depuis tant d’années, sans aucune pitié, sans aucun remord, sans aucune intention de m’aimer comme avant… Je n’ai pas la chance de croire en Dieu, j’ai celle de croire en moi et d’avoir appris de la vie, très douloureusement ce que je peux en accepter et ce que je sais y refuser… @mitié de Metz, Marc. Merci pour ce très beau commentaire car oui, je le trouve très beau.

    15
    Lundi 22 Juin 2009 à 20:23
    Marc de Metz

    Bonsoir Marlou, je vais amicalement t’affirmer que je ne souffre pas, plus d’aucune des blessures que peut m’avoir provoquées cette rupture inconcevable à l’époque (plus de dix ans…) me fait encore mal : jamais plus. Je me sers de ces références calendaires pour partager avec vous un peu de ma réalité. Je crois aussi que c’est bien parce que rien ne me fera jamais honte dans ma paternité que je tiens à écrire sur ce thème odieux mais réel… Je l’ai écrit hier mais je n’ai pas souhaité le publier le jour de la fête des pères car et heureusement c’est encore une très belle fête dans l’amour des familles… Bonne soirée, @mitié de Metz, à bientôt. Marc.

    14
    Lundi 22 Juin 2009 à 20:14
    Marc de Metz

    Si j’arrive à comprendre que ce texte puisse être pour vous, celles et ceux qui me lisez, un cri du cœur, je dois avouer que pour moi ce n’est est surtout pas un Covix. Je le regrette vraiment, mais au bout de plus de dix ans de rupture avec ma fille aînée, je n’ai aucun cri du cœur à pousser, surtout pas… J’ai cette chance de savoir renoncer et de me servir de ces renoncements pour vivre normalement et heureux… Je donne d’autres raisons et explications dans mes réponses ici aux commentaires toujours chaleureux que vous m’adressez. Merci beaucoup Covix. Bonne soirée ami. Marc de Metz. J’écris sur ce thème car il fait partie de ma vie mais sans aucune souffrance, je dis cela simplement… J’aime écrire et écrire sur moi m’est aussi nécessaire pour partager avec vous un peu, beaucoup de ma vie.

    13
    Lundi 22 Juin 2009 à 20:07
    Marc de Metz

    Merci Sophie, car oui en effet je suis entouré d’amis, certaines et certains m’on connu lorsque j’étais père et étaient aussi les amis(es) de mes enfants… Grâce à eux, je sais que je devais accepter de renoncer à cet amour, accepter d’en faire le deuil, accepter de n’avoir plus le droit d’être père car rien ne me permet d’exiger l’amour et le respect de mes filles… Heureusement pour moi que je n’ai rien à me reprocher car dans le cas contraire je serai là, au bout de toutes ces années de rupture et d’absence : anéanti ! J’ai la chance d’avoir une vraie vie, elle me rend heureux et j’espère réussir à le raconter ici sur mon blog. @mitié de Metz, Marc. @ bientôt.

    12
    Lundi 22 Juin 2009 à 20:00

    je viens de poster un com et rien

    11
    Lundi 22 Juin 2009 à 20:00
    Marc de Metz

    Merci Solange. Je trouve que je suis navrant de vous inspirer tant de peine alors que j’écris moi ces mots sans peine et sans souffrance, juste parce qu’ils me servent simplement à me présenter à vous dans ce qui fait ma vie. Je n’ai plus jamais besoin d’être consolé, trop de temps c’est passé et j’ai décidé, après des années d’attente, que je ne vivrai pas dans cet échec épouvantable toute la vie. Il m’a été imposé par mes deux filles et j’ai bien trop de personnes ici autour de moi qui m’ont vu être père pour avoir accepté ne jamais l’avoir été pour mériter cette rupture absurde au début et là définitivement acceptée de ma part. Merci de ce commentaire, je sais combien l’image de la famille est idéalisée, nécessaire, vitale même… elle ne l’est plus pour moi ! Je t’embrasse, @mitié de Metz. Marc.

    10
    Lundi 22 Juin 2009 à 19:59

    Bonsoir Marc,
    Pardonne moi de ne pas passer assez souvent chez toi, mais là ça bouge tellement qu'il me manque de tps !
    Alors ton poème est bouleversant, un cri, celui d'un père, celui que tu es qui malgré toutes les bonnes volontés n'a pas réussi à faire comprendre à ses enfants combien il souffre de cette "séparation"...
    Il est vraiment poignant, et je pourrais même dire combien il est difficile pour un père qui a donné de l'amour et vu grandir ses enfants, de supporter cela...en un mot, la douleur que tu vis est une souffrance qui ne te quittera jamais...car le fait est que tu es plein d'amour en retour...

    Gros bisous Marc

    @mitiés

    Hévie

    9
    Lundi 22 Juin 2009 à 19:04
    Marc de Metz

    Comme toi Fanfan, j’ai eu du mal à le concevoir car rien, absolument rien jamais ne m’avait fait redouter d’être simplement renié ? Ma fille aînée avait vingt-six ans lorsqu’elle me l’a imposé et sa sœur avait elle aussi vingt-six ans lorsqu’à son tour, quatre ans après elle m’a imposé la même chose… Je n’ai plus aucun mal aujourd’hui à concevoir que sans aucune raison avouée il soit possible à des enfants de renier un parent, leur père devenues adultes… J’ai eu cette malchance d’être simplement devenu socialement intolérable dans leur vie lorsque devenues adultes. Cela m’est arrivé en 1998 et en 2002. Je crois, je sais, je suis certain de n’avoir plus jamais de relations normales avec mes deux filles car je vais être incapable de leur pardonner cette désignation de leur part de me considérer au bout d’une relation extraordinairement complice et aimante comme le pire des pères. Bien entendu que je n’oublie pas cette paternité, elles me l’ont volée mais je n’en suis pas dépouillé. Il m’est inconcevable de me renier dans celle-ci pour ne satisfaire que des étrangères car elles ne sont plus ces enfants que j’ai aimés passionnément et sans aucune limite sauf celle-ci ! Je t’embrasse, merci de ce commentaire, @ bientôt Fanfan. Marc de Metz.

    8
    Lundi 22 Juin 2009 à 18:35
    fanfan
    en quelques phrases, une vie d'amour ,de souffrance, de rejet de renoncement mais pas d'oubli ; on ne peut oublier ses enfants ; les enfant peuvent-ils oublier un père, une  mère ...  j'ai du mal à le concevoir .. bon courage  ami Marc; je 'embrasse
    7
    Lundi 22 Juin 2009 à 16:20
    Solange
    Des mots déchirants pour ce jour qui devrait être un jour de fête. Puisses-tu trouver consolation auprès d'amis sincères. Affectueusement je t'embrasse.
    6
    Lundi 22 Juin 2009 à 16:05
    sophie

    Douloureux moments de vie, retrouver l'envie malgré le manque. Je vois sur la photo ce bon regard sympatique d'homme qui avance entouré d'amis...Et je dis bien souvent "les amis on les choisit"... VIS!
    Pensées amicales.

    Sophie
    5
    Lundi 22 Juin 2009 à 15:54
    Bonjour Marc
    Beau poème pour une réalité bien difficile à vivre, c'est un cri du coeur puisse t il être entendu!
    Bonne soirée
    Covix
    4
    Lundi 22 Juin 2009 à 10:49
    Je savais que ce jour rouvrirait tes blessures, mais tu es courageux, et la vie t'aime elle qui t'a donné tant d'amis et des meilleurs sur OB. Avec toute mon amitié...
    3
    Lundi 22 Juin 2009 à 10:34
    aubert59
    comme c'est dur et que ça fait mal
    être reniés, être refoulés par un ami c'est déjà difficile et alors par  ses enfants cela est une peine inconsable, un véritable cauchemard, on ne peut les oublier même si ils nous ont causé du tort, je pense et il faut vivre dans l'espérance que peut-être un jour ils reviendront ou qu'un de leurs enfants voudra connaître sa famille qui sait ?
    même si vous n'y croyez pas Dieu a perdu son fils à cause des hommes il leur a pardonné et Jésus s'est montré plus fort que la mort et s'est de nouveau présenté à ses amis qu'ils l'avaient bafoué et la vie est repartie vis dans l'espoir que peut-être un jour... courage etsaches que tu es toujours père quoiq'il en soit  bises
    2
    Lundi 22 Juin 2009 à 09:43
    Marc, je te souhaite un bon courage et je t'envoie une pensée amicale.

    Francine.
    1
    Lundi 22 Juin 2009 à 09:29
    liedich

    Bonjour Marc,
    Savoir assumer, savoir s'assumer, prendre du plaisir de vivre dans l'acceptation de soi et dans le refus de l'autre s'il n'a la tolérance pas plus de lui que de l'autre fusse-t-il son père ! 
    mais père, au fait c'est quoi ! ils ne nous ont pas choisi disent ils ! Et nous, les avons nous choisis !
    alors, notre métier d'être humain nous amène à essayer mais s'il faut souffrir, savoir aussi arrêter la souffrance parce quela vie n'est pas la souffance.
    aLORS, enfant qui me rejète, sache que je l'accepte.
    Que ta vie soit douce mon enfant mais je ne peux rien pour  toi car sans partage l'on ne peut rien.
    vIS et laisse moi vivre......
    RESPECT.  
    Accepte un peu de tendresse, celle de mes mots. Ils n'ont d'autre objectif que te dire : je  t'ai compris Ami.
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