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Partir dans un deuil loin de Metz à Toulon...
Un homme je vous le dis vient de perdre son père
Perte sans aucune douleur pour lui aujourd’hui
Un homme vit un deuil inventorié sans être amer
Enfant depuis longtemps spolié de son amour pour lui
Dans ces heures de peine pour d’autres il ne pleure pas
Autres peines et pleurs étaient dans sa vie les siens
Homme de trop loin maintenant en nouvelles de là-bas
Père absent dans quarante années en dix mille quotidiens
Dans ses bagages vers cette mort pas de place pour larmes
Un enfant abimé par son père ne pleure plus adulte devenu
Ses renoncements sont devenus terrible redoutable arme
Un jour pour lui en fin d’une relation destructrice est venu
Voyage vers une sœur et un frère eux devenus orphelins
Route empruntée sans possibilité de partager leur désarroi
Cet homme lui a déjà perdu son père dans passé enfantin
Triste certitude là de n’être pas même victime d’un émoi
Un homme s’en va au devant des siens eux bouleversés
Déjà enfant il a été privé du bonheur d’aimer son père
Pour d’autres dans sa famille un deuil a commencé
Depuis quarante ans il vivait ces émotions à l’envers
Etrange réalité que celle de se savoir là sans souffrance
Le cœur en écritoire de trop de chapitres destructeurs
Un homme se promet de taire au siens sa délivrance
Formelle intention de rester indifférent à leur malheur
Un homme sans père avant eux est requis par sa fratrie
Je suis incertain sur le devenir de sa présence parmi eux
Comment rester unis sans partager un chagrin infini
Je suis homme dans ce deuil sans y être malheureux
« Sans paternité un jour parmi d'autres jours, années, siècles...FRESSON Metz invité dans notre amitié avec Violette... »
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Commentaires
Ne t'inquiète pas Marc, moi également je laisse un peu "tomber" les blogs, je suis complètement débordée, plus j'ai été malade et mon mari aussi.
Donc priorité à la santé, je n'ai pratiquement pas le temps de publier...
Je te souhaite également de bonnes fêtes de fin d'année 2009.
Pour la nouvelle année 2010, je reviendrai te voir.
AmitiésNous sommes le dimanche 20 décembre 2009.
En cliquant sur le choix « commentaires sans réponse »…
Avec effarement je trouve celui-ci qui date d’une éternité.
Il fait partie de ceux restés sans réponse que là je trouve.
J’en suis navré et je m’empresse de le déplorer.
Vraiment désolé de l’avoir laissé sans réponse.
Je fais le choix d’utiliser un « copier/coller » pour lui répondre enfin.
Je me sais en train de reprendre contact avec certains d’entre vous.
Je me sais faire une réponse à certains jamais perdu de vue…
Je te souhaite de très belles fêtes de Noël et de fin d’année 2009.
@micalement, Marc de Metz.
Tout y aura fini par se passer pour moi sans aucune anicroche et j’ai vraiment apprécié la présence de Bernard durant ce périple dans la conclusion de cette relation si particulière avec mon père. C’est fini, cela sera doucement remisé dans ma mémoire en compagnie de tant d’autres souvenirs et sentiments. Bonne soirée Violette, je t’embrasse, Marc.
Je ne suis pas du tout surpris que l’on puisse ne pas croire à ma non douleur puisque par définition un parent qui meurt est une douleur nouvelle et insupportable… Je ne peux que me savoir moi totalement et sereinement dans une non douleur car j’ai perdu amour et respect pour mes deux parents un jour de septembre 1968… C’est avec douceur et amitié mon amie que je m’affirme n’être dans aucune peine nouvelle, ni dans aucune nouvelle ou autre souffrance… C’est ma réalité, je m’en accommode parfaitement en ne ressentant qu’une impression d’être totalement libéré de ces quelques et rarissimes obligations de rendre visite à mon père que par politesse je savais réussir à m’imposer… Je t’embrasse, et je comprends que tu puisses douter de cette non douleur… Marc, @mitié.
J’ai comme référence en matière de perte d’un parent : ma mère. Elle est décédée en une seconde, sans que rien n’y préparait personne puisqu’lle était alors en train de parler à mon père…. Je n’ai, jamais encore ressentie son absence douloureusement depuis plus de vingt-deux ans. Ma vie aura été bouleversée d’une façon terrible par mes deux parents lorsque j’ai eu l’âge de quatorze ans. Ce fut un choc si violent que je n’ai eu alors comme unique recours que de les désaimer en dix secondes ! Je dois ne pas m’être trop trompé sur cela puisque j’ai réussi à survivre et eux ne sont plus là… Il est vrai que je viens de passer quarante années à vivre à Metz et eux à Toulon. Merci Melly, pour ces mots qui sont sincères et amicaux. Je ne redoute aucun regret ni remord car j’ai du survivre trop longtemps avant d’aimer à nouveau ma vie ici à Metz, rien qu’à Metz, loin d’eux. Je t’embrasse, @ bientôt. Marc.
Quarante huit heures après mon retour ici à Metz, je peux te dire Bénéval que j’ai traversé ces journées comme je me supposais être capable de le faire : sans aucune douleur nouvelle, sans rien qui me rende triste, sans rien qui me répare un peu de ce que j’ai subi de la part de mon père durant des dizaines d’années. Je vais très bien et ici rien dans ma vie n’a changé… @mitié, Marc.
Tes mots, ces mots Bruno sont très beaux. Je t’en remercie avec amitié. Il est si difficile de parler du deuil de son père en expliquant qu’il a été fait de son vivant il y a quarante ans ! Je sais combien ce que j’écris peut surprendre et même déplaire mais nous sommes tous inégaux devant nos parents, dans la famille de nos parents et pour moi ce fut une terrible vie au-delà de mes quatorze ans… Merci encore Bruno. @mitié sincère, Marc.
La seule épreuve que j’ai eu à traversée est celle qui m’aura mise dans cette obligation sociale et administrative de devoir être sur place pour apposer ma signature sur quelques documents légaux et incontournables… Merci Cécile pour ces mots de réconfort, si je n’en avais pas vraiment besoin, ils me touchent énormément. @mitié, je t’embrasse, Marc.
Ces souffrances qui sont bien entre ces mots ne me causent plus aucun embarras Nettoue. Il m’est impossible là de raconter ce terrible et mortel apprentissage que j’ai fait du désamour de mes parents durant une bonne vingtaine d’années. Je suis en train de traverser le deuil de mon père en ne ressentant qu’une chose : rien n’y est pour moi douloureux, absolument rien ! Je suis seulement enfin libéré de quelques rares obligations qui me faisaient rarement être un semblant de fils : les convenances ! L’idée de ne plus avoir à faire semblant est une libération extraordinaire pour moi. Non, je ne suis ni dans la peine, ni dans l’absence, ni dans les regrets… Je t’embrasse très fort. Marc.
Merci Loic pour ces mots qui venant de toi m’apaisent encore plus que je ne me sais l’être. Mon amitié même lointaine pour toi m’impose cette vérité qui elle est profondément ancrée en moi et depuis des dizaines d’années : je n’ai pas encore trouvé dans cette vie l’occasion de pardonner ! J’ai traversé ce deuil sans y ressentir la plus infime nouvelle peine et je sais combien cela pour moi est en fait que rassurant puisque depuis plus de vingt ans j’ai totalement renoncé à être aimé de mon père après des dizaines d’années de souffrance de ne pas l’être. Tes mots sont en accompagnement de ma réflexion mais celle-ci ne me permet pas encore de penser autrement lorsque j’ai à l’esprit ces dix milles déceptions que mon père aura su m’infliger depuis que j’ai eu quatorze ans. Ces mots là Loic me sont précieux car ils me dessinent les voies de ce pardon si important dans la vie, je le sais, j’en conviens, mais pas encore dans la mienne. @vec toute mon amitié, Marc.
En vous lisant, maintenant que je suis revenu de ces quatre jours passés dans ma famille, je sais que vous aurez compris ce que peut avoir été pour moi la nouvelle de ce décès qui je ne peux que l’avouer ne m’aura encore provoqué aucune nouvelle peine et souffrance. Ce n’est pas le cas pour mon frère et ma sœur eux toujours et depuis toujours dans une belle relation avec notre père. Je veux te dire Mamiekéké que j’ai beaucoup pensé à vous tout d’un coup si proches géographiquement. Vous êtes aussi très proches de moi dans ces mots qui sont les vôtre et qui décrivent si bien ce que je ressens en dépit de ce deuil. Je vous embrasse très très fort et je veux vous remercier tous les deux d’être au fait de ma réalité ici qui est celle depuis des dizaines d’années. @ bientôt, je reprends la suite de mes réponses à plus de trois pages de commentaires. Je vous embrasse à nouveau, merci d’être si proches par vos mots et votre amitié. Marc.
Merci Solange, je viens de passer quatre jours hors de ma vie dans celle de ma famille. Je suis de retour depuis dimanche soir. Si un jour je devais, je réussissais à me lancer dans l’écriture de ma vie et de ses renoncements, je suppose que je saurais alors expliquer combien je peux ne pas être plus malheureux là dans ce deuil que dans celui que j’ai été obligé de faire de mon amour pour ce père lorsque j’ai eu quatorze ans. je suis en mesure depuis une semaine de simplement vous faire l’aveu que je ne ressens aucune nouvelle souffrance… Merci pour ces mots, précieux pour moi. @mitié, Marc. @ bientôt.
Bonsoir Urga, j’ai traversé ces quatre jours que je viens de passer à Toulon sans aucune nouvelle souffrance. Par la « faute » de mon père, je viens de vivre ces quarante dernières années ici à Metz et lui et ma famille entre Toulon et Marseille. J’ai eu le temps de me savoir seul en charge de ma vie et je n’ai jamais eu l’occasion de me supposer m’être trompé sur ses vrais sentiments. Aucun dilemme ne me ronge vraiment, je suis même en paix et j’ose le dire délivré de mes inquiétudes à son encontre car il avait plus de quatre-vingt dix ans et il détestait être malade et dépendant des médecins. Merci pour tes mots, ils me touchent beaucoup. Je t’embrasse, @mitié, @ bientôt. Marc.
Bonsoir mon amie. De retour de Toulon hier dans la soirée de dimanche, j’ai beaucoup pensé à toi là si proche lors de mon court séjour en famille… Je te remercie pour ces mots chaleureux et je peux te confier que je vais très très bien. Je ressens une simple nostalgie d’une relation très très lointaine avec mon père car elle cessa lorsque j’ai eu quatorze ans. Je mesure aussi mais sans aucune nouvelle souffrance combien il n’est de vie agréable qu’en étant aimé des siens. Merci Dominique pour tes mots. Je t’embrasse, @ bientôt, Marc.
Bonjour Brigitte, nous sommes rentrés de Toulon hier soir très tard. J’ai pensé à toi en longeant Toul…Tout s’y est bien passé, le mieux possible pour moi mais je suis heureux d’être de retour dans ma vie ici à Metz et de pouvoir reprendre celle-ci en y partageant à nouveau du temps avec toi et toutes mes amies et amis de blog. J’espère que tu vas bien mieux depuis cinq jours mon amie et je te dis @ bientôt. J’ai quatre pages de commentaires en souffrance arrivés pendant mes quatre jours d’absence. Je te souhaite un bon début de semaine, je t’embrasse et merci pour ce commentaire. Marc. @ bientôt Brigitte.
Je ne crois pas à ta "non douleur"...désolée c'est ainsi, tu es mon ami et je ne te crois pas...et c'est pourquoi je te le dis
Et je t'embrasse aussi fort que je puis
tu sais... on ne ressent pas forcément "des émotions fortes" lors de la perte de nos parents... mais elles peuvent nous prendre par surprise, quand on s'y attend pas, au fil de la vie !
et par "nuages" brefs ou pesants -
tu verras... "il sera toujours là".... malgré "tout" !!
je t'embrasse !
Mes pensées t'accompagnent Marc, puisses-tu trouver en toi la force de traverser cette épreuve...bien à toi et aux tiens...
Tu es le seul à connaître la douleur de cette abscence qui t'a accompagné toute ta vie, abscence subie, espoir brisé de voir de son vivant les sentiments évoluer..... cette abscence irréversible aujourd'hui sera encore plus présente qu'hier, elle fait partie de ton chemin et je voulais juste te témoigner un peu d'amitié pour t'aider à cicatriser, un petit morceau de coeur pour tourner la page du livre de ta vie que je te souhaite remplie de bonheur.
Amitiés sincères
Bruno
gros poutouxxx
Que monj amitié te sois un réconfort
Je t'embrasse
Nettoue
Je ne peux pas t'apporter de mots conventionnels après tes écrits.
Tu vas saluer un père déjà parti depuis longtemps pour toi.
C'est bien.
Je pense qu'il est important de rendre hommage à ceux qui s'en vont, même s'ils sont "ennemis", même si, envers eux, l'indifférence est le sentiment présent.
Moi, j'ai toujours envie d'accompagner ces moments d'un large pardon, pour que la paix s'ancre dans le coeur et la mémoire car je crois le lien familial indissoluble, même s'il disparait sous d'épaisses couches d'oublis ou de reniements.
Et dans ces moments, les bras, bien souvent, s'ouvrent à ceux que l'on a quittés.
La vie n'est pas partagée entre le noir et le blanc, ses instants les plus nombreux se promènent entre les deux.
Je respecte profondément tes opinions, tes réactions, tes émotions. Tu vas me permettre seulement de faire juste une prière pour lui, pour ta famille, pour toi.
Je te souhaite un bon pélerinage dans le passé de ta vie, qu'il ne bouscule pas tes équilibres mais qu'il t'apporte un peu de paix, une larme d'affection, un sourire rassurant.
Je te transmets mon amitié. Loic
Pensées amicales de Lyon
Gros bisous-poutous de pleine amitié des marseillais-bordelais.
Mamiekéké et cricri d' amour .
Sabine et Dimitri ton petit copain.Et bien Marc ... je suis par la pensée avec toi ....je subodore que ta relation à la calédonie a quelque chose à voir avec ce deuil ...
et se dilemne qui te ronge ... c'est normal ...la vie ça va , ça vient
bisous
*UrgaMarc je te présente mes plus sincères condoléances. Tu es peut être encore sous le choc, mais les sentiments enfouis, même s'ils sont lointains, ne sont pas pour autant, totalment éteints; J'en reste persuadée .
Quoi qu'il es soit, je suis de tout coeur à tes côtés.
Je t'embrasse bien fort
Dominique
je t'embrasse et te souhaite bonne route..
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En te lisant, j’espère que 2010 sera pour ton mari et toi une bien meilleure année que celle que nous sommes en train de quitter. Je trouve encore le temps de publier, pourtant tous les jours je me demande comment ? @mitié de Metz, je vous souhaite un très beau Noël. Marc.