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Mots pour une actualité dépassée…
Je vis sans oublier que je ne suis plus père.
Je vis sans oublier que je n’ai pas été fils.
Je vis avec au fond de moi des mots pour dire mes passés.
Je vis sans me priver du droit d’écrire pour me couper des miens.
Je vis sans les mêmes souffrances et j’aime cette condition.
Je vis libre de m’aimer enfin vivre au-delà de mes renoncements.
Je vis heureux car ces mots ne décrivent pas mon actualité…
Je vis alors j’écris !
A vous amis parfois en lecture de maux racontés
En instance d’explications à vous dire je vous écris
Je suis livreur de mots saturés de certitudes inventoriés
Homme apaisé je suis depuis que rejeté dans un défini
A des années violentées et définitivement compostées
Elles me gardaient captif d'une mémoire initiée et secrète
Je devais rétrocéder des passés trop composés et saturés
Acteur je suis dans une vie acceptée devenue concrète
J’ai eu des souffrances en auréole et des bonheurs encavés
Je suis de moi l’auditeur permanent confidentiel et ultime
Rescapé d'un passé sarcophage jusque tard jamais apaisé
De n'avoir point été raconté dans un écrit journal intime
Passé en torchis de sentiments définitivement calfeutrés
Obscur chantier d'une maturité délocalisée dans mes peurs
Moments d'une vie amorcée puis dans la douleur basculée
Sans nul autre tord que de n'avoir pas su être l'un des leurs
Pleurs étouffés haine quantifiée refus d'être par eux muselé
Heures en écoute de moi avant de souffrances m’absoudre
Paria dans une vie en maison de famille je m'y savais rejeté
Miséreux de survivre à tout instant sans jamais en découdre
Mois semaines jours heures d’écriture jamais livrées en pâture
Vendre mon âme serait là un indécent obstacle à notre amitié
Ecrire en sérénité car en vécu apaisé caviardé de ses ratures
En bordure de mes souffrances je déclame fort une vie aimée
Unique chronologie de mes renoncements celle de ma maturité
Morceaux de vie seulement contraints entre absence et silence
Années en attente vaine d’un retour dans mes droits d’aimer
Délivrance acquise et affirmée malgré je le sais son indécence
Homme et calendrier de ces vies enfin amputées de la mienne
Père privé de ses rêves mais homme avec lui-même réconcilié
Aucune autre gestion des sentiments d’avant qui me détiennent
Je me sais moi en trop tard d’espérance de retrouver ceux aimés
« Inauguration du Centre Pompidou-Metz : sa première soirée...Inauguration du Centre Pompidou-Metz : la MIENNE ! »
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Commentaires
Depuis que tu m’as laissé ce commentaire, il est resté sans réponse…
J’en suis désolé : il m’arrive, dans un flux important, d’en oublier.
Alors, de temps à autre je pense à les rechercher puis à y répondre.
Je le fais juste pour que tu saches que je l’ai lu et pour t’en remercier.
Je viens, depuis le 12 mai, date de l’ouverture du Centre Pompidou Metz, d’être privé de mon blog tout le temps nécessaire pour vous répondre au quotidien.
Cela, pour vraies et belles raisons d’amitié avec « Chronique » venue nous voir pendant plus de huit jours, « Eva » elle aussi venue nous voir une journée et enfin Domajj, venue elle aussi nous voir trois jours.
Il est à noter que le Centre Pompidou Metz et Metz aussi nous auront retenus hors de chez moi, en compagnie de ces amies et souvent de Laurent et Cathy.
Ce furent presque deux semaines de temps passé loin de vous mais dans de très beaux moments totalement réels et non plus virtuels, débordants le plus souvent tard dans nos soirées.
Pardon pour ce nouvel oubli, pardon d’avance avant d’autres…
Bonne journée à toi, Marc de Metz.
Enfin, et d’une façon très particulière (désolé pour ce copier-coller) je réussis à laisser sous ton commentaire, cette trace du fait que je l’ai lu et que pour te remercier de me l’avoir laissé, j’y réponds.
Je viens, depuis le 12 mai, date de l’ouverture du Centre Pompidou Metz, d’être privé de mon blog tout le temps nécessaire pour vous répondre au quotidien. Cela, pour vraies et belles raisons d’amitié avec « Chronique » venue nous voir pendant plus de huit jours, « Eva » elle aussi venue nous voir une journée et enfin Domajj, venue elle aussi nous voir trois jours (il est à noter que le Centre Pompidou Metz et Metz aussi nous auront retenus hors de chez moi) en compagnie de ces amies et souvent de Laurent et Cathy.
Ce furent presque deux semaines de temps passé loin de vous mais dans de très beaux moments totalement réels et non plus virtuels, débordants le plus souvent tard dans nos soirées.
Merci de bien vouloir ne pas me tenir trop rigueur de cette réponse tardive. En te souhaitant une très belle journée, je t’envoie de Metz mon amitié. Marc.
Je viens de remarquer que ton commentaire, auquel je réponds que très tardivement, date de l’ouverture du Centre Pompidou Metz. Ce même jour, j’ai reçu à Metz, une amie venue passer plus de huit jours avec nous (Chronique). Puis une autre amie est venue une journée de Strasbourg (Eva), puis une autre amie est elle venue passer trois jours (Domajj).
Lorsque j’ai des amis(es) qui séjournent chez nous, à Metz, je ne m’autorise pas à prendre du temps sur notre amitié pour passer des heures en votre compagnie, à vous répondre, à vous rendre visite…
Depuis hier, après le départ de Domajj, j’ai enfin quelques heures pour tenter au moins de te faire savoir que j’ai bien lu ton commentaire, que je l’ai apprécié mais sans y répondre encore.
Heureusement que je ne me retrouve qu’avec près de 160 commentaire en instance ?
@mitié de Metz, Marc, en te présentant mes excuses d’utiliser ce copier-coller. Il est là le seul moyen pour laisser sous chacun de vos commentaires ces mots, enfin !
Je viens de remarquer que ton commentaire, auquel je réponds que très tardivement, date de l’ouverture du Centre Pompidou Metz. Ce même jour, j’ai reçu à Metz, une amie venue passer plus de huit jours avec nous (Chronique). Puis une autre amie est venue une journée de Strasbourg (Eva), puis une autre amie est elle venue passer trois jours (Domajj).
Lorsque j’ai des amis(es) qui séjournent chez nous, à Metz, je ne m’autorise pas à prendre du temps sur notre amitié pour passer des heures en votre compagnie, à vous répondre, à vous rendre visite…
Depuis hier, après le départ de Domajj, j’ai enfin quelques heures pour tenter au moins de te faire savoir que j’ai bien lu ton commentaire, que je l’ai apprécié mais sans y répondre encore.
Heureusement que je ne me retrouve qu’avec près de 160 commentaire en instance ?
@mitié de Metz, Marc, en te présentant mes excuses d’utiliser ce copier-coller. Il est là le seul moyen pour laisser sous chacun de vos commentaires ces mots, enfin !
une vie que tu ne peux oublier certes et en plus tu es très fort d'en d'avoir reconstruit une autre et d'avoir le moral, en plus d'encadrer toujours aussi gentiment chacun de nous mais je pense qu'il y a des jours et surtout ceux des anniversaires de tes filles que cela doit être dur et qu tu y penses car jamais tes filles ne pourront renier ta paternité au plus profond d'elles-mêmes et toi ceux sont tes filles malgré les graves déboires de la vie, je ne sais pas si moi je pourrai me remettre d'une telle aventure aussi pénible soit-elle car je rumine beaucoup bravo encore pour ton courage
bises
Bonsoir Marc . Sans te connaître, j'ai été très touchée par ton texte. au plaisir de te lire.
J'ai lu ton texte qui est véritablement très beau, qui m'interpelle bien évidemment, que je ne commenterai pas sur le blog mais plutôt en mots parlés ou en mots écrits sur message personnel...
Je te sais très occupé pour le moment, donc je sais avoir un peu de temps pour réfléchir et te soumettre mes mots...
Je te sens heureux et je suis contente pour toi, mon Ami.
Bonne soirée et @ bientôt en nos mots écrits et/ou parlés.
Ton amie, Domajj - Ta Dame Coquelicot
Au fond d’un moi, je n’ai plus de douleur mais je l’avoue plus que de la colère. Elle est sage et résignée cette colère, elle est intime et simplement « chronique ». Elle est inutile dans ma vie, mais j’aime la ressentir car elle me protège…
J’ai mis des années à comprendre que renoncer c’était : VIVRE…
Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc.
J’ai la chance de pouvoir, de n’avoir à délivrer qu’un message qui puisse me permettre de ne pas vendre mon âme à un diable qui pourrait trainer de par de vers moi… Délivrés, je nous espère aptes surtout à nous protéger et à décider de ce que nous souhaitons offrir et ne plus céder de force. Merci pour ce commentaire, @micalement de Metz, Marc.
Pourquoi, dîtes-moi, indécence ?....Délivrés, ne sommes-nous pas aptes à offrir beaucoup plus ?
Trouver la paix dans un renoncement d'une partie de sa vie c'est un long cheminement et une sagesse née de la souffrance .
J'espère que maintenant tu es apaisé même s'il reste de la douleur au fond de toi . Je t'embrasse
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En voilà un commentaire qu'il est intelligent !!!! D'un coup le niveau semble beaucoup plus élevé ici... merci