• Mots pour ma fête des pères...

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    Je ne suis plus jamais

    de personne le père

     

    Père hors d’un avant où

    j’étais bienvenu dans un amour partagé

     

    Partagé avec sincérité depuis

    deux naissances dans bonheur complicité respect

     

    Respect bafoué qui m’a désigné

    brutalement d’elles absurdement indigne

     

    Indigne d’être le père pour

    ces enfants devenues adultes

     

    Adultes qu’en besoin jusque-là

    jamais exprimé de m’effacer de leur vie

     

    Vie depuis réapprise par moi

    sans enfant à aimer et de qui être encore m’aimer

     

    M’aimer devenu simplement odieux

    au moment de se vouloir femmes et épouses

     

    Epouses-femmes-enfants entrées

    sans clandestinité en quête d’avenir dans autre famille

     

    Famille étrangère à notre amour

    mais en exigences inventées par elles de mon définitif rejet

     

    Rejet imposé brutalement par

    des sentiments entre nous simplement inversés

     

    Inversés imposés déclarés confirmés

    par une rupture terrible pour m’obliger à me tenir loin

     

    Loin d’elles de leur vie

    de leur avenir de leur présent ailleurs

     

    Ailleurs je ne suis plus l’enfant

    d’un père je ne suis plus même un père

     

    Père renié interdit d’amour

    rejeté j’ai réussi à rester moi

     

    Moi dans vie que j’ai apprise

    à aimer depuis longtemps au cœur d’un vide

     

    Vide imposé par l’absence

    de mes enfants et de leurs enfants

     

    Enfants aimées passionnément

    dans l’ignorance absolue de leur futur mépris

     

    Mépris déclaré inventé imposé

    pour que j’accepte selon leur volonté leur désamour

     

    Désamour là par moi accepté

    au bout de trop d’années déjà passées

     

    Passées dans l’apprentissage

    de mes renoncements de père

     

    Père je ne le suis plus et rien

    ne saurait m’y maintenir en souffrance

     

    Souffrance diluées dans années vécues

    au cœur d’un temps sans mes enfants

     

    Enfants simplement acceptés

    comme ennemies de ma vie

     

    Vie paisible dans l’acceptation

    de n’y être jamais plus le père de personne

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    20
    gavroche
    Dimanche 5 Mai 2013 à 23:36
    gavroche

    bonjour tu as  accepte ce destin

    permet moi de t'écrire qu'en ce jour de fete des peres

    tes enfants pensent a toi volontairement ou non

    mais c'est dans les genes de l'etre de se souvenirs

    bon dimanche ici pluie orage deprimant a la longue  amities

    19
    Mardi 22 Juin 2010 à 13:40
    Marc de Metz

     

     

    Ce qui aura été dur c’est le terrible cheminement que j’ai du faire entre ces évènements et ces mots que j’écris que depuis que j’ai enfin dépassé cela… C’est bien ce que je peux percevoir de MOI au travers de mes amis(es) que je peux me considérer comme méritant de cette vie que j’ai faite mienne et dans laquelle je me suis autorisé à être heureux. Vous aussi, au bout de vos mots vous contribuez à me raconter qui je suis resté, sans plus aucune famille : merci. @mitié de Metz, Marc. Je t’embrasse.

    18
    Lundi 21 Juin 2010 à 23:18
    flipperine

    très dures ces paroles, il faut beaucoup de courage pour les accepter et reoncer à ce titre de père, mais tu as su refaire ta vie, tu as des amis qui t'aiment et t'apprécient et tu partages ton bonheur avec nous tous et nous nous savons que sur toi nous pouvons compter et avoir confiance

    bises

    17
    Lundi 21 Juin 2010 à 08:38
    Marc de Metz

     

     

    Bien que d’évidence nous soyons proches puisque nous n’avons pas eu une relation qu’harmonieuse avec nos enfants, je ne me sais pas avoir écrit autre chose que ce n’est qu’au bout d’une rupture avérée, imposée, orchestrée par mes filles, décidée par mes deux filles que je ne suis plus le père de personnes. Douze ans sans plus avoir jamais revu ma fille aînée après une première, unique dispute au téléphone… Nous ne sous serons elle et moi disputés qu’une seule fois dans notre relation et ce paramètre me fait savoir combien ce qui était grotesque au départ est devenu une preuve définitive que notre relation est terminée. Je sais avoir été renié après une seule dispute avec ma fille, ce qui au bout de douze ans rend presque dérisoire cette rupture.

     

    Si quelqu’un m’entend crier dans ces mots, très fort, c’est uniquement qu’ils peuvent le percutent et alors là je sais n’être pas le seul à vivre en dehors de son amour pour ses enfants car tellement d’entre-nous sont victimes de cela… et des enfants eux sont victimes de leurs parents.

     

    Bien entendu que je peux les imaginer être devenus mères car je vis entouré d’amis(es) et de collègues qui sont grands-parents et qui le seront encore et dont la vie actuelle tourne qu’autour de cela. Ma fille aînée a 38 ans et sa sœur 4 ans de moins. Je les suppose l’être : mère et ma force c’est de ne rien faire pour le vérifier, sachant que cela ne changera rien de leur décision de me tenir loin de leur vie et je la respecte car bien entendu hors de propos pour moi de me renier pour avoir le droit à un accès dans leur vie.

     

    Je n’ai jamais pleuré après que j’ai été rejeté car je ne me sais encore pas l’avoir mérité… J’ai pleuré mille fois de l’avoir été dans ma famille de naissance et cela pendant des années.

     

    Je suis désolé de donner l’impression que ce soit qu’avec moi que je sois dur. Là je sourie en me rendant compte qu’il m’est impossible de prouver le contraire puisqu’en effet vous avez votre propre traduction de mes mots et que je la considère comme légitime. Mais ce n’est pas du tout ce que je ressens depuis que par mes renoncements je me sais apaisé. Merci de ce commentaire, vaste sujet que celui de la rupture et terriblement difficile d’en parler car pour tout le monde elle est terrifiante entre parents et enfants… Ce ne l’est plus pour moi, c’est ce qui me permet de temps en temps d’en parler…

    @micalement, Marc de Metz.

     

    16
    Lundi 21 Juin 2010 à 07:59
    dansleslilasagreenva

    Bine sûr que tu es libre d'écrire sur ce thème, mais, tu le cries trop fort dans tes  mots, pout dire que cela t'est égal.

    Malgré cette coupure importante, malgré qu'elles soient adultes, tu les imagines, elle-mêmes, en tant, que parents, tu t'imagines, en tant, que grand-père.

    je crois qu'être parents, n'est ni un métier, ni une vocation, c'est un état, encré dans nos gênes, nous ne pouvons y échapper, cela fait partir de notre destinée.

    Chaque être vivant a droit à cet état là, comme celui de respirer pour vivre.

    Que l'on arrive, après, à assumer, ce rôle, comme on l'aurait désiré, ne dépend malheureusement pas que de nous, et cela, nous ne pouvons pas le changer.

    Mais ce que je peux te dire, c'est qu'il ne faut pas se voiler la face, lorsqu'on souffre d'un passé douloureux, lorsque l'on souffre du manque de cet état là, celui d'être parent, écrire, comme, tu le fais, ne pas avoir honte d'en pleurer, lorsque le manque se fait trop fort,même si l'on est un homme, lorsque la douleur est trop forte, la laisser exploser, parce qu'elle prend "le pas" sur nous, jusqu'à nous rendre fous.

    J'ai falli, comme toi, perdre l'un des mes enfants, et c'est la raison de mon blog, lorsque les disputes devenaient trop violentes, et que "l'éloignement était proche", lorsque je le sentais me rejeter, je me sentais si mal que j'avais cette impression de voir l'un d'eux mourir, et je me sentais déjà, comme une mère qui a perdu un enfant, cela m'a rendu, pour un temps, presque folle.

    Mon blog actuel, où l'ancien sur lequel je n'écrie plus, ne parle que ces manques là. en tant que parent ou en tant qu'enfant.

    Dans les lilas, à Greenvalley: C'est le résultat que tout cela.

    Ce que je voulais te dire, ne sois pas aussi dur avec toi même, ne te voile pas la face, parce que tes écrits, ne reflètent pas cela du tout. Tu en souffres et cela se sent.

    A bientôt,

    Maryse

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    15
    Lundi 21 Juin 2010 à 07:35
    Marc de Metz

     

     

    Une immense part de mon quotidien est là dans tes mots et je sais alors que tu as compris ce qui peut m’être arrivé et même ce que je peux ressentir. Je me sais avoir été sacrifié pour satisfaire et protéger tout le monde sauf moi. Cela m’a été imposé il y a plus de dix ans, cela ne devait pas me blesser à mort, cela ne l’a pas fait et je considère que c’est là le plus important pour moi. Le reste, c’est une autre histoire faite d’histoires et de vies qui ne me concernent tout simplement plus. C’est simplement toujours étrange de me dire souvent que je vis sans plus jamais rien savoir de mes filles puisque absolument personne ne peut nous relier les uns aux autres, sauf qu’il se peut que mes filles viennent elles sur ce blog ? A l’inverse, je n’ai pas, je n’ai jamais encore, imaginé que je veuille leur pardonner. Le faire, ce serait attendre, espérer, vouloir des retrouvailles, elles sont impossibles car impensables et c’est de cela que je m’accommode depuis des années. @mitié de Metz, Marc.

     

     

    14
    Lundi 21 Juin 2010 à 00:06
    kris alias tatapois

    ton chemin difficile ne t'as pas durci , comme tu dis tu t'en es accomodé, mais si tu avais eu le  choix de vie facile tu ne serais pas le marc de maintenant...la cicatrice a pu etre longue à cicatricer, la blessure ne fait plus mal de la meme façon mais les marques restent malgré tout.

    dans tes mots on voit  toute la tristesse d'un pere dechu et aussi les regrets ...

    tu dis avoir mis du temps à guerir, mais ce qui est important c'est ta reconstruction apres  toute cette douleur .les annees ont passees et tu dois leur pardonner

     meme ''etrangeres'' elles sont de ton sang et tu seras toujours celui qui leur a permis de grandir et qui les a aimé et malgré  les relations differentes et  ton cheminement accepté, elles ne pourront pas le renier .

    la page est tournee, une autre page , une autre histoire , une autre vie mais toujours marc de metz .... enfin ... toi!

     

    13
    Dimanche 20 Juin 2010 à 23:35
    Marc de Metz

     

     

    Emu de partager avec toi cette simple nécessité qui peut être celle de celles et de ceux en contentieux avec leurs parents ou enfants : celle d’accepter de renoncer ! Depuis des années je trouve moi mon salut dans une multitude de renoncements et tous ne tournent pas autour de mes familles, celle de naissance et celle avec mes enfants. Oui, j’accepte que dans cette vie, je ne devais ni être un fils ni être un père… J’y reste MOI et ce MOI n’est plus en désespérance et plus en souffrance. Mesurer que douze ans se sont passés sans plus jamais revoir ma fille aînée et que déjà huit ans se sont passés depuis que sa cadette, elle aussi m’a rejeté, me rend totalement étranger à ces deux enfants. Je les porte dans mon cœur, cela est certain, mais sans plus jamais avoir besoin qu’elles soient plus pour moi : je ne les connais plus, elles ne me connaissent plus et rien jamais ne saurait effacer cela : nous sommes des étrangers car elles sont adultes et je le suis aussi. Lorsque rien n’est plus partagé, lorsque tout est ignoré de l’autre, lorsque le silence et l’absence sont la seule réponse qu’un parent reçoit, il doit et je le fais accepter de tirer un trait. Ma force, elle le restera, c’est de ne jamais avoir durant toutes ces années tenter quoi que ce soit pour les revoir, ce que j’aurais fait si je devais m’être trouvé une vraie raison d’avoir jamais failli à mon amour de père envers elles deux ! J’ai cette chance de n’avoir pas encore trouvé, dans notre histoire commune, une seule attitude de ma part qui puisse me rendre méritant de leur choix de me renier… Je les espère heureuses sans moi, autant que j’ai réussi à l’être sans elles après des années de souffrance. Je suis même très fier d’être un père renié qui n’a jamais tenté de forcer ni leur vie, ni leur amour… Je ne connais plus mes filles et si elles devaient ne pas oublier que je suis leur père, comme cela ne me sert plus à rien, je ne peux que ne pas y penser… Merci pour tes mots. @mitié de Metz, Marc. Bonne nuit à toi.

     

    Je suis terriblement navré de découvrir que toi aussi tu peux avoir eu ta vie bouleversée par cette mère dont tu parles et je te souhaite de te trouver dans celle qui est la tienne un chemin qui te libère de cet avant… Je n’ignore pas que c’est terrible à faire.

     

    12
    Dimanche 20 Juin 2010 à 23:15
    Plume

    Tu m'as dit " je ne devais ni être fils, ni être père ". D'avoir été un fils (rejeté) et un père (rejeté) a contribué à faire de toi la personne que tu es. Et si tu ne l'ais plus aujourd'hui, tu as été fils, tu as été père. Deux mots qui a un moment, ont été vrais, et le sont donc toujours.

    Ma mère, qui n'aurait jamais du avoir d'enfant, qu'elle m'ai ou non mise au monde, a été mère, même si je l'ai reniée. Je ne peux retirer, malgré toute ma volonté et tout ce qu'elle a fait, le fait qu'elle ai été ma mère. De même tes filles peuvent avoir fermer la porte, elles ne pourront jamais effacer le fait que tu es leur père.

    Je comprends ton besoin d'en parler, j'ai le même.. seule l'acceptation permet d'avancer, et tu le dis très bien.

    11
    Dimanche 20 Juin 2010 à 22:53
    Marc de Metz

     

     

    Je suis ravi que ces quelques explications puissent t’avoir aidé. J’ai eu la chance d’aimer mes filles et d’avoir eu une très belle relation avec elles durant des années. Nous avons été très heureux et nous étions très complices. C’est cette réalité qui est la mienne qui me permet de vivre aujourd’hui au-delà de cette rupture totale. J’ai toujours affirmé à mes enfants que notre famille ne vivrait que si chacun de nous, tant que chacun de nous le souhaiterait. Je suis totalement apaisé car je n’ignore rien de ce qui m’est arrivé et j’ai refusé il y a quelques années d’être la seule victime de cette situation. J’ai appris que ce qui fait le plus souffrir c’est l’ignorance que le renoncement est salvateur pour soi. J’ai fini par accepter et de poursuivre ma vie en la faisant malgré tout heureuse et même joyeuse. Merci pour ces mots que je lis de ta part. @mitié de Metz, bonne nuit, Marc de Metz.

    10
    Dimanche 20 Juin 2010 à 22:45
    Marc de Metz

     

     

    Merci pour ce commentaire.

    J’ai cette CHANCE…

    Celle qui me permet d’être toujours heureux du bonheur des autres.

    J’ai encore cette autre CHANCE…

    Celle qui me fait toujours être ému de savoir qu’une famille est heureuse.

    Je peux même simplement dire que je suis ravi que des adultes puissent avoir été si heureux dans leur famille de naissance et l’être dans celle qu’ils ont fondée.

    J’ai envie de dire que c’est HEUREUX et que cela, toujours, me permet de relativiser ce qui m’est arrivé dans ma famille à partir de l’âge de quatorze ans et seulement dans celle que j’ai fondé à partir de l’âge de 45 ans puisque ce n’est qu’à cet âge que je me suis découvert malvenu dans la vie de ma fille aînée et quatre ans plus tard dans celle de sa cadette, au même âge…

    Surtout, n’imagine jamais ce qui peut tant abimer d’autres vies et continue à te consacrer à votre bonheur en famille. Il est si constant de devoir se consacrer à la sienne pour la réussir et y faire que chacun y soit heureux et épanoui. Aujourd’hui, je mesure que j’ai eu au moins la chance d’avoir eu une petite enfance heureuse, très heureuse et que j’ai connu et partagé pendant 26 ans, avec chacune de mes filles cette paternité qui me tenait tant à cœur et aux tripes.

    Je ne veux que faire ce simple constat : je ne devais pas être ni heureux dans ma famille de naissance toute ma vie, ni dans celle que j’ai faite ensuite… C’est juste ma réalité et je sais que ce n’est pas celle de chacun de vous dans ce vaste Monde.

    Oui, je vis en ayant la chance de ne jamais être jaloux du bonheur des autres : JAMAIS. Je n’ai qu’une difficulté, c’est celle qui consiste à dire simplement, lorsqu’il peut être question de savoir si je suis grand-père de la part de celles et de ceux qui m’ont connu dans ma relation avec mes enfants que je n’en sais rien ! A chaque fois cela les plonge elles et eux aussi dans un monde d’incompréhension et même de tristesse pour moi… Personne ne comprend alors… Moi si et je m’y suis totalement habitué. Je t’embrasse, et une nouvelle fois, je te confie que tout cela ne me crée jamais de nouvelles souffrances : je crois les avoir toutes ressenties, pendant et si inutilement trop d’années… @ bientôt, Marc de Metz.

     

    9
    Dimanche 20 Juin 2010 à 22:34
    Moni

    J'ai lu tes mots et les commentaires qui m'ont éclairée. Sûrement, en tant que père, tu as aimé tes filles : 'passionnément' 
    Dans une vie, on arrive à se 'fabriquer' ses souvenirs, on panse ses plaies et on recherche alors le meilleur. Je retiens aussi cette belle phrase dans ton texte 'Vie paisible dans l'acceptation'. Voilà la vraie vie, comme on doit vivre le présent.
    Bien amicalement , à bientôt et merci encore pour tes explications qui m'ont été bénéfiques.

    8
    Dimanche 20 Juin 2010 à 21:42
    Chriss

    Excuse moi si je t'ai mal compris. C'est que je vois tout avec mon regard et je m'imagine privée de l'amour de mes enfants. Ou plutot je ne peux l'imaginer. Je viens d'une famille soudée et aimante. Mes parents sont mariés depuis 54 et sont toujours heureux ensemble et aimants pour leurs trois filles. J'ai eu moi même une famille unie avec mon mari et mes deux enfants. Lui n'est plus là aujourd'hui et nous trois sommes toujours très "débordants d'amour". Les calins, les bisous, les "je t'aime" font partie du quotidien. Je ne saurais vivre autrement.

    Je sais que ton blog est celui d'un homme heureux, fier de sa magnifique ville et qui la magnifie avec ses si belles photos !

    Bises à toi Marc

    7
    Dimanche 20 Juin 2010 à 21:10
    Marc de Metz

     

     

    S’il y a de la douleur qui peut être détectée dans mes mots, c’est que je peux ne pas avoir été assez clair lorsque je dis que je suis heureux, au-delà de cette situation. Je n’ai pas vu ma fille aînée depuis douze ans et sa sœur je peux dire que je l’ai elle perdue il y a huit ans. Je suis depuis des années de l’autre côté des souffrances que je peux avoir enduré lorsque j’ai été privé de l’amour de mes filles. J’y suis très bien, dans une vie apaisée et heureuse. J’ai besoin de parler de cela car c’est une partie de ma vie d’avant. Mais surtout, ne m’imagine pas « crucifié » et « torturé » car je ne le suis plus et je ne le serai jamais plus. Je n’oublie rien ! J’ai appris à m’accommoder de tout ! J’ai appris à me délivrer et à vivre heureux car ma vie n’est pas qu’une vie de père, mais bien la vie d’un homme, d’un ami, d’un collègue, d’une relation pour beaucoup… Désolé de t’avoir ému, ce que j’arrive à imaginer car ces mots sont durs mais que pour elles et eux, pas pour moi. Merci de ce commentaire, @mitié de Metz. J’espère que ce blog ne t’apparait pas comme étant celui d’un homme que blessé, abimé, malheureux… oui, je l’espère car je ne suis presque rien de tout cela, sauf au fond de mes souvenirs et cela ne bouleverse plus ma vie… @mitié de Metz, je t’embrasse, Marc.

     

     

    6
    Dimanche 20 Juin 2010 à 20:59
    Marc de Metz

     

     

    Mes filles ont fait adultes le choix de me rejeter pour ne pas que je « pollue » leur vie dans une belle famille… Mes parents eux m’ont désaimé car je me suppose avoir aussi pollué leur vie dès que j’ai eu plus de quatorze ans… (père Officier supérieur…) Ce n’est plus qu’un simple fait pour moi : je ne devais ni être fils, ni être père… Je m’en accommode sans aucune nouvelle souffrance. J’en rie même le plus souvent. Je vais avoir vécu sans avoir été aimé longtemps pas mes parents et sans avoir été aimé ma vie entière par mes propres filles. Je leur reconnais ce « droit », j’en ai pris définitivement note… Si je devais avoir honte, si je devais être en train d’en souffrir, si je devais être pulvérisé et bien je sais que je n’écrirais jamais rien sur cela… J’écris car à l’inverse d’eux, je ne renie rien de ce passé et j’ai besoin d’en parler de temps en temps, pour être certain de ma vérité et de ma réalité qui est en totale contradiction avec en effet ce que la société bien pensante peut attendre de moi… @micalement, Marc de Metz. Bonne soirée à toi.

    5
    Dimanche 20 Juin 2010 à 20:18
    Chriss

    J'ai déjà lu ici ton destin de père. En ce jour de fête des pères je suis passée ici ce matin et je suis repartie sans vouloir te lire pour ne pas attiser ma peine. Là je viens de lire ton commentaire chez moi, sur le poème de mon fils, alors je suis revenue te lire. Je sens ta douleur dans tes mots et cela m'émeut.
    Je ne sais que te dire sinon te serrer fort.
    Gros bisous de la Chriss

    4
    Dimanche 20 Juin 2010 à 19:27
    Plume

    J'ai fermé pour me protéger, et protéger mon fils. Ne soit pas désolé :) je sais que j'ai fait le bon choix, même si cela demande aussi des sacrifices.

    Je note que tu as fermé la porte à tes parents, et qu'à leur tour tes filles l'ont fermée. Je me demande ce que de ton histoire, tes filles ont rejoué ? Une boucle qui se boucle, se boucle, se boucle encore..

    Oui, chaque enfant à cette possibilité là. Chaque parent aussi. Seule la société fait croire qu'il faut en culpabiliser ; la sauvegarde de l'être pourtant doit bien passer devant.

    Bonne soirée à toi.

    3
    Dimanche 20 Juin 2010 à 19:08
    Marc de Metz

     

     

    Peu m’importe que mes deux filles puissent un instant se souvenir de leur père, un jour de fête des pères.

    Peu m’importe car au bout de douze ans de rupture, je suis habitué à ne plus être père…

    Peu m’importe car au bout de douze ans avec l’ainée et de huit ans avec sa sœur, nous sommes définitivement des étrangers…

    Ce qui m’importe c’est le droit d’écrire sur ce thème car je suis libre dorénavant et surtout je n’attends jamais plus rien de ces deux enfants qui chacune m’ont renié à l’âge de 26 ans… J’ai ma vérité, mon histoire, j’ai besoin d’en parler pour me protéger.

    Merci de ce commentaire, Marc de Metz. @mitié.

     

     

    2
    Dimanche 20 Juin 2010 à 18:57
    Marc de Metz

     

     

    Désolé moi aussi pour toi et sans connaître le « pourquoi ».

    Je ressens que tous les enfants peuvent fermer la porte.

    Je l’ai fait vis-à-vis de mes parents : j’avais moins de 15 ans.

    Je ne suis pas, plus triste…

    @mitié de Metz, Marc.

    Bonne fin de journée à toi.

     

    1
    Dimanche 20 Juin 2010 à 18:13
    Plume

    Tristesse..

    Tristesse parce que je suis de l'autre côté, la fille qui a fermé la porte.

    Pensées pour toi.

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