• Moi père avéré en amour rancunier...









    Faire au bout d’un an un bilan premier

     

    Aujourd’hui me raconte qu’un an est passé

    Jours semaines mois sans aucune nouvelle peine

    Déceptions incompréhensions mises en passé

    Ce jour je ressens qu’avoir dit non valait la peine

     

    Délivrer ma vie d’attentes vaines subies l’an dernier

     

    Blessure infligée par silence lors fête des pères

    Point d’appel point de visite pour mon anniversaire

    Année passée sans présence dans mon Noël de père

    Manquements devenus pour  mon amour adversaires

     

    Refuser de son seul vouloir être prisonnier

     

    Présence en pointillés imposée devenue odieuse

    Obligation faite de ne jamais prétendre à plus d’elle

    Blessant de la savoir alors en ma compagnie radieuse

    Parenthèses rares partagées par moi en émotions irréelles

     

    Priver mes enfants du droit de me dénier

     

    Des années au nombre de quatre elle m’avait renié

    Un soir une voix trouvée me désignait vouloir être revu

    Cette voix est redevenue présence dans ma paternité

    Une année vécue ensuite pour moi qu’en déconvenues

     

    Déplorer être abusé en amour rancunier

     

    Amour de mes enfants ne sera jamais une exigence

    Architecte de notre relation dans leur vie en chantier

    Explusion avérée de leur vie d’adulte avec diligence

    Années en vies heureuses balayées pour me renier


    Cet écrit date du début janvier 2009
    Il m'a été inspiré par ma seconde fille



    « Mardi de l'autre côté de mon escalier..."CADENASSER" un mot à partager avec vous... »
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  • Commentaires

    12
    Lundi 25 Mai 2009 à 23:12
    Marc de Metz

    Je ne me sais pas être grand-père : personne ne peut plus me relier à mes filles donc je ne sais pas, je ne sais absolument rien sur elles, jamais ! Mais je suis certain que rien ne changera jamais l’attitude de mes filles car je n’ai pas mérité jamais d’être renié et rejeté ! J’ai dépassé « le sentimental », j’en ai eu le temps car je n’ai plus vu ma fille ainée depuis 1998 et sa sœur elle m’a imposé une première rupture de plus de quatre ans, puis elle a souhaité me revoir, nous nous sommes vus un an et c’est moi qui a mis fin à une relation d’une médiocrité pour moi mille fois plus insupportable que leur rupture. J’ai cessé de trouver douloureux le jour de la fête des pères, et toutes les autres fêtes. Je ne vais pas connaître mes petits enfants s’il devait y en avoir, j’ai aussi appris à intégrer cela définitivement. @mitié de Metz, bonne nuit, Marc de Metz, je t'embrasse.

     

    11
    Lundi 25 Mai 2009 à 22:40
    corinne
    Je ne sais pas si tes filles sont mamans mais on comprends beaucoup de chose quand on a des enfants
    C'est que le plus difficile doit être les fêtes, Noël, la fêtes des pères, même en se faisant une raison, je pense que ces jours là, parents et enfants doivent y penser

    Je te souhaite une belle soirée
    bisous
    10
    Lundi 25 Mai 2009 à 20:57
    Marc de Metz

    Bonsoir Hévie, s’il te plait, ne pleures jamais sur l’un de mes textes. Ils sont vrais, sincères, ils sont moi aussi mais je ne suis pas malheureux, je ne le suis plus du tout…J’écris pour témoigner, j’écris pour me dire à moi-même que je suis en train de me vider. Mais je n’écris surtout pas pour te faire pleurer. Je vis sans absolument personne qui puisse me relier à mes filles ! Elles ont totalement rompu avec TOUTE ma famille depuis 1988. Leur mère vit au Luxembourg et je ne l’ai jamais plus ni vu ni entendu depuis ma rupture avec notre fille ainée (octobre 1998). Je n’ai donc jamais aucune nouvelle de mes filles. Cest abstrait, devenu abstrait et cela me permet de vivre sereinement car j’ai aussi fait aussi cet apprentissage. Surtout ne pleures jamais plus en lisant ce que j’écris. Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc.

    9
    Lundi 25 Mai 2009 à 20:22
    Bonsoir Mon Marc ;..
    Ah ce poème est très éloquent...pour ce qui est de l'amour de tes filles, je pense que de là où elles sont, elles pensent qd même à toi...comme moi je pense au mien et prend de ses nvlles via Frangine...il ne sais pas cela mais un père reste un père quel que soit le monstre qu'il est ou l'ange qu'il fut avant...
    Et puis, pour ton père...il y a tellement de rancoeur marquée !!!
    Oh Marc, merde je suis sensible des fois, et là, tes mots sont ceux que je n'ai pu écrire pour me libérer...me foutent les larmes !
    Tiens je vais chialer un bon coup...
    Bisous mon Ami Marc
    Hévie
    8
    Lundi 25 Mai 2009 à 18:37
    Marc de Metz

    Dommage, ce n’est plus que simplement dommage… pour moi oui ! Mais ce n’est pas de l’incompréhension, c’est la simple volonté de leur part de me désigner comme incongru et malvenu dans leur vie d’adulte… Je suis totalement consolé, car j’ai une vie riche au-delà de ce deuil que j’ai fait de deux enfants aimés mais disparues de ma vie. Je n’ai plus jamais revu ma fille ainée depuis près de onze ans ! Dommage en effet… Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc.

    7
    Lundi 25 Mai 2009 à 13:31
    ev48

    dommage pour tant d 'incompréhension qui engendre tant de souffrances!!!!

    ah! intolérance qui s' agrippe comme la pauvreté sur le monde

    pas de consolation pour un papa blessé

    imagine one day

    le rêve d'un monde meilleur est toujours là

    ne pouvant atténuer ta peine,je t' embrasse et te serre bien fort
    affectueusement
    éva

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    6
    Jeudi 8 Janvier 2009 à 12:57
    Marc de Metz

    Arlette, merci pour ces mots. Je ne suis plus du tout en souffrance de l’absence de mes deux filles. Je l’ai été mais des années plus tard, le temps a fait son œuvre et je m’accommode parfaitement de ce vide. Je crois que j’écris de temps à autre sur ce thème pour justement ne pas permettre complètement à mon acceptation de cette situation d’absence de me vider de tous mes souvenirs heureux avec mes deux enfants. Sacré métier que celui de parent ! Bonne fin de journée, je t’embrasse, @mitié. Marc.

    5
    Mercredi 7 Janvier 2009 à 21:50
    arlette
    Ton texte m'a bouleversée , difficile de trouver les mots justes, ceux du coeur bien sûr, car qie l'on soit père ou mère nous avons ce rôle difficile d'accompagnateur mais parfois la souffrance d'une absence d'amour fait encore mal .
    4
    Dimanche 4 Janvier 2009 à 23:07
    Marc de Metz

    Cher Loic, je trouve tes mots très emprunts d’une belle espérance dans ce qui peut advenir au-delà des réalités d’un quotidien, d’une réalité. Je ne crois plus pouvoir disposer d’une quelconque force de pardonner qui puisse me permettre d’oublier, de dépasser et de redevenir père au bout de tant d’années. J’ai enfin appris, dans mes renoncements à être serein et apaisé. J’accepte de n’être plus aimé et souhaité dans la vie de mes enfants car je suis convaincu de n’avoir jamais mérité d’être rejeté ! Cette vie est pour moi sereine et vivable qu’en renonçant à mes familles : celle d’où je viens, puis celle que j’ai fondé… Merci pourtant de tes mots Loic. @mitié, Marc.

    3
    Lundi 29 Décembre 2008 à 19:52
    loic
    Dans l'amour de père, il doit y avoir de la place pour la souffrance. Parce qu'une force de pardon est présente.
    Et quand elle se met en marche, elle déchire souvent. Mais l'enfant doit pouvoir la déclencher... Il faut seulement qu'il comprenne, pour qu'il puisse à son tour devenir un père d'éducation et d'amour, qui connaitra le prix du pardon, élément suprême de l'amour paternel.
    Amitiés qui comprend à sa manière une expérience de père, expérience qui est toujours réalité. Loic
    2
    Lundi 29 Décembre 2008 à 16:25
    Marc de Metz

    Dans trois semaines, je sais que nous partagerons bien des mots ensemble. Ceux-là seront dits de vive-voix et enfin nous aurons l’occasion de nous parler et de nous écouter. J’en suis absolument ravi et j’en profite pour te dire que j’ai bien reçu ton message me précisant les modalités de ton arrivée à Metz… je t’embrasse très fort Violette. @ vite. Marc.

    1
    Lundi 29 Décembre 2008 à 13:53
    Violette La Dame Mau
    Situation pénible dans le chagrin qu'elle peut occasionner malgré toute notre volonté à vouloir y échapper.
    J'ai fait un pas nullement apprécié de certains, mais ce pas, je l'ai décidé, pas contraint, juste décidé pour briser le silence d'une heure. Pas sûr que cela ait des retentissement plus tard, mais vivre le moment présent est... Vivre.
    Je t'adore... J'aurai tant de choses à te dire et à écouter de toi(si tu le veux bien) lorsque nous nous retrouverons bientôt.
    gros bisous.
    Violette alias dame Mauve alias Mystica
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