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Metz : je suis devenu grand dans l'âge de raison…
Je suis un bébé bienvenu arrivé sans ses cheveux
J’ai un an Nouméa je suis heureux
Je suis un petit garçon bouclé d’or aimé et choyé
J’ai cinq ans Oran je suis heureux
Je suis un enfant dans son bonheur avec ses rêves
J’ai dix ans Fort de France je suis heureux
Je suis un ado déjà en guerre contre papa maman
J’ai quinze ans Nice je suis moins heureux
Je suis un jeune homme marié et père de son bébé
J’ai vingt ans Metz je suis heureux à nouveau
Je suis un homme divorcé et papa de deux enfants
J’ai vingt cinq ans Metz je suis moins heureux
Je suis un homme toujours père mais suicidé
J’ai trente ans Metz je suis très malheureux
Je suis un homme accompagné de mon ami
J’ai trente cinq ans Metz je suis à peine heureux
Je suis un homme avec enfants et un passé pesant
J’ai quarante ans Metz et je joue à être heureux
Je suis un homme avec un seul enfant dans ma vie
J’ai quarante cinq ans Metz heureux et malheureux
Je suis un homme sans aucun enfant dans ma vie
J’ai cinquante ans Metz je me suis rendu heureux
Je suis un homme sans enfant sans famille avec amis
J’ai bientôt cinquante cinq ans Metz je suis OUI heureux
Je suis un homme apaisé de n’être pas aimé des miens
Je suis un homme en campagne de rénovation de ma vie
Je suis un homme qui accepte ceux qui l’aiment en vie
Je suis un homme qui sait s’accommoder de ses vides
Je suis un homme qui ne pleure plus qui ne demande pas
Je suis un homme qui refuse de se complaire en à peu prés
Je suis un homme qui vit en amour et en amitiés vraies
J’ai déjà cinquante six ans Metz OUI je suis heureux
« Affluence au Centre Pompidou Metz...Parmi les immeubles de la rue des Clercs de Metz : celui-ci... »
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Commentaires
Depuis samedi dernier je suis en Franche Comté chez une amie, pour quelques jours. Je vais très vite rentrer à Metz (vendredi) et pouvoir reprendre mes habitudes avec mon blog que d’ici je suis « obligé » volontairement de délaisser puisque je vis de très belles choses en amitié.
Bonsoir Fanfan, je ne me sais pas si courageux que tu ne me le dis ! Mais j’accepte bien volontiers de sembler l’être car je ne suis capable d’écrire ces mots qu’au bout de mille et mille jours d’un constat intime, viscéral et même social. Au bout de ces mots, je ne suis plus malheureux et ce n’est plus vraiment douloureux de me savoir devoir vivre sans plus avoir le droit d’être le père de mes enfants ! Non, vraiment, je ne trouve même plus douloureuse cette condition : le temps à fait son œuvre… Merci pour ce commentaire, @mitié de Vesoul, je t’embrasse, Marc de Metz.
Depuis samedi dernier je suis en Franche Comté chez une amie, pour quelques jours. Je vais très vite rentrer à Metz (vendredi) et pouvoir reprendre mes habitudes avec mon blog que d’ici je suis « obligé » volontairement de délaisser puisque je vis de très belles choses en amitié.
Bonsoir Agathe, je suis heureux de trouver du temps, d’ici, de Vesoul pour enfin te remercier de ce commentaire que j’avais trouvé si beau et qui m’a touché énormément lorsque je l’ai lu. Je crois que j’ai résumé ma vie dans ce texte en espérant avoir réussi à m’imposer à vous dans ce bilan qui me fait m’accepter HEUREUX dans cette vie sans enfant… Merci beaucoup Agathe. Je t’embrasse, @mitié de Vesoul, Marc de Metz.
Bonsoir Marc,
Comme il est difficile de parler de soi, de se livrer... Et pourtant, tu sembles le faire avec beaucoup d'aisance. Je ressens la fierté d'être devenu l'homme que tu es, malgré les épreuves endurées. Je te dis simplement merci de te dévoilé comme étant toi-même. Tant de personnes se cachent derrière leur écran et donnent une image d'eux qui n'est pas eux... Je n'épiloguerai pas, ce n'est pas le but.
Je te souhaite une bonne soirée. @ bientôt. LumiC'est très beau Marc
c'est la vie. . la tienne est ainsi
mais si peu d'entre nous arrivent à trouver le bonheur
le bonheur ce n'est pas du permanent
je me souviens qu'une chanson disait
" le bonheur ça se construit
le bonheur ça se fabrique ,
pierre à pierre, brique à brique "
pour toi je mets une photo en bienvenue sur mon blog
" le livre de la vie "
ce texte je l'avais trouvé en feuilletant un
livre ( de cuisine )
un de mes grands parents l'avait écrit
j'ai toujours gardé ce vieux papier jauni
belle journée à toiNickyza, merci d’avoir su me décrypter aussi bien au bout de ce qui aura été durant des années ce terrible et douloureux apprentissage du renoncement d’être aimé et respecté au-delà des envies et besoins des gens de ma famille (parents très tôt et ensuite mes enfants).je n’ai réussi à sauté par-dessus ce terrible constant qu’au bout de mille souffrances et tortures que je me suis infligées. Je sais là que tu as tout compris de ce qui peut là me permettre de m’affirmer enfin heureux et surtout serein ! Bonne soirée, je t’embrasse, @mitié. Marc.
Oui Cécile, je n’ai jamais et heureusement manqué d’amitié dans ma vie : JAMAIS. C’est bien cela et que cela qui tout au long de mes années souffrance aura réussi à me convaincre que je pouvais être légitime dans cette vie même sans l’amour des miens, de ce que je n’ai pas vraiment pu aimer comme je le voulais. Je t’embrasse, soigne ce gros rhume. Bonne soirée kleenex. @mitié, Marc.
gros bisous à toi, l'ami de Metz!
Bonne journée à toi. Moi je lutte contre mon satané rhume qui m a pris hier en plein boulot...la poisse. Je ressemble à un vieux lapin mixomatosé lolBonsoir Dông Phong, merci pour ces très beaux mots, je les ai assumé, mais je ne suis pas certain de vouloir les oublier, ils sont une grande partie de ma vie. Je te souhaite un bon début de semaine, Je suis à Paris loin de mon clavier pour deux jours… Amitiés, Marc.
A Metz Heureux qui, comme Ulysse, Trouve la paix messine, Oubliant les supplices Des moments difficiles. Bon week end paisible à Metz !Dominique,
Je ne peux que te dire combien je suis heureux de découvrir d’aussi beaux textes dans les colonnes de ton blog. Je le sais dans un magnifique devenir. Je t’embrasse, très fort. Demain j’aurai plus de temps, pour toi, pour moi aussi. Marc
Bonjour Dominique,
Je viens de rentré, il est 18h00… je pensais pouvoir passer une journée clavier et bien j’ai passé une journée en amitié… je découvre ton très beau texte sur la vieillesse. J’ai lu les très beaux échanges entre Malou et toi. J’espère que tu vas bien, moi je repars en amitié ce soir, nous passons par le restaurant avec l’une de nos amies. Je t’embrasse, Marc, @ bientôt.
Cette sagacité et cette finesse, et je te remercie de m’en trouver, sont je le ressens des preuves pour moi que tous mes renoncements sages et appliqués sont libérateurs. Je me suis forgé une mémoire facturée de trop de peines passées pour laisser quiconque m’en facturer d’autres… Je me ressens de plus en plus savoir être heureux là où je suis et nulle par ailleurs, surtout pas dans l’abstraction du futur… Je t’embrasse Dominique. Marc
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Si je ne réponds que très tardivement à ce commentaire, et je tiens à te présenter mes excuses pour ce retard… J’ai été absent de Metz pendant une semaine. Je reprends là mes réponses à bon nombre de commentaires laissés en souffrance car je viens de rentrer à Metz, ravi de vous retrouver.
Bonjour Luminelle, ce qui serait plus difficile pour moi serait d’expliquer que c’est un épouvantable et douloureux cheminement (il a duré des années) au bout duquel je ne suis revenu que par la volonté d’autrui d’un pays « suicides » que je peux et je veux même écrire ce dont je me suis libéré.
Je me sais réparé (ENFIN) et je m’en donne la preuve en réussissant à écrire sans souffrance sur moi, celui d’avant. Merci pour ce commentaire, il me touche énormément. Je tiens à te préciser que dans la vraie vie je suis aussi capable d’aborder cela sereinement. Je suis là de l’autre côté de mes renoncements. Bonne fin de ce dimanche d’été, @mitié de Metz, Marc.