-
Metz : j'ai ouvert le sarcophage de mes passés !
A vous amis souvent en lecture de mes maux racontés
Explications en demeure de vous apporter j’ai envie
Je vous livre ces mots affirmés en contraires inventoriés
Homme sage je reste même homme rejeté dans son infini
A ces années violentées et définitivement compostées
Elles me gardaient captif d'une mémoire initiée et secrète
Je devais rétrocéder un passé trop composé et saturé
Me rendre acteur d'une vie acceptée devenue concrète
J'avais des souffrances en auréole et des bonheurs encavés
Je suis de moi l’auditeur permanent confidentiel et ultime
Rescapé d'un passé sarcophage jusque là jamais apaisé
De n'avoir point été énoncé dans un écrit journal intime
Passé en torchis de sentiments définitivement calfeutrés
Obscur chantier d'une maturité délocalisée dans mes peurs
Moments d'une vie amorcée puis dans la douleur basculée
Sans nul autre tord que de n'avoir pas su être l'un des leurs
Pleurs étouffés haine quantifiée refus d'être par eux muselé
Heures en écoute de moi avant de ces souffrances m’absoudre
Paria dans cette vie en maison de famille je m'y savais rejeté
Miséreux de survivre à tout instant sans jamais en découdre
Mois semaines jours heures en écriture à vous offrir en pâture
Vendre mon âme serait là un indécent obstacle à notre amitié
Ecrire en sérénité car en vécu apaisé caviardé de ses ratures
En bordure de mes souffrances je déclame fort une vie aimée
Unique chronologie de mes renoncements celle de ma maturité
Morceaux de vie seulement contraints entre absence et silence
Années en attente vaine d’un retour dans mes droits d’aimer
Délivrance acquise et affirmée malgré je le sais son indécence
Homme et calendrier de ces vies enfin amputées de la mienne
Père privé de ses rêves mais homme avec lui-même réconcilié
Aucun autre gestion des sentiments d’avant qui me détiennent
Je me sais moi en trop tard d’espérance de retrouver ceux aimés
-
Commentaires
Dimanche matin tôt ... je ne dors plus et je suis devant mon écran avec un café ... Je me suis dis "" tiens je vais aller voir un peu son dernier sujet"" ... j'ai lu . J'aime les mots lorsqu'ils sont exprimés avec le coeur ....Je suis émue et troublée ... car ces mots si bien exprimés ... j'aurai pu les écrire aussi .... mais j'en suis encore incapable ......
Bisous
Bonjour Nettoue, c’est pour moi, justement parce que j’ai fait un tri définitif dans mes souffrances, qu’elles sont définitivement remisées au tabernacle de mes peines que je peux écrire tout ce que je tente de partager avec vous celles et ceux qui avez la gentillesse de me lire. Non, rien de ce que j’écris n’est un appel à l’aide ou un appel à venir partager mes manques… Je sais moi être totalement serein et même totalement exempté à vie de ces souffrances du passé. Si ce devait ne pas être le cas, je n’écrirais jamais sur ce sujet car j’en serais encore incapable… Mais, j’arrive à comprendre que d’autres que moi puissent douter que je sois aussi serein. Merci de ce commentaire, je t’embrasse très fort. Bonne journée. Marc.
Et je t'embrasse affectueusement
NettoueAmie Nettoue, je ne suis plus en déception de père, mais je tiens à en parler pour avoir fait cette belle expérience que d’en parler protège justement de ces déceptions… Je prends l’amitié comme unique vecteur de vie pour moi car je n’ai aucun succès dans ma famille ni dans celle d’où j’arrive ni dans celle que j’ai « fabriqué » de la petite moitié de ses pièces seulement. Je ne suis jamais triste car dix ans sont devenus un vrai paravent à cette tristesse. Je me satisfait simplement de ce que j’ai à partager dans ma vie, pas de ceux que j’ai perdu sans jamais l’avoir ni souhaité ni provoqué. Je te remercie de ces mots et je t’embrasse, très fort. Marc, @ bientôt.
Je t'embrasse NettoueJe rajoute alors Marlou : connaissance de mon moi et plus que tout : acceptation de celui que je suis devenu et qui a té fait par tout ce que j’ai vécu et vaincu dans ma vie. Je t’embrasse, @mitié, Marc.
Bonsoir Gary, ce que je peux te dire c’est que ta peinture me touche et je la trouve particulièrement sensible. Je ne peux pas expliquer ce qu’est mon abstraction dans mes couleurs et dans mes formes mais ce que je peux dire c’est qu’elles sont l’expression de mes envies et rêves les plus intimes et permanents. Je te remercie de ce commentaire et je te dis @ bientôt. @micalement, Marc.
Lucidité et courage, voilà ce que disent tes mots, en toute amitié
chez Andrée , c'est tres interessant , tu arrive a faire vivre tes abstractions , moi j'y arrive pas encore , bravo ,
GariJe crois que là j’ai bien été compris lorsque j’affirme avoir assez caviardé mon passé pour que je vivre libéré dans ce présent que j’ai envie de ne conjuguer qu’au futur. Merci de ton commentaire Isabele, amicalement, Marc. @ bientôt.
c'est tout à fait ça, belle réunion d'hier et d'aujourd'huiMerci Violette, j’apprécie ce que tu me dis là. Ce n’est pas un nouveau poème, il doit dater de quelques semaines, je l’ai republié car je suis moins devant mon ordi ces jours-ci. Je te souhaite une bonne soirée amie. Marc.
Mon ami Robert, sans aucun doute alors n’auras-tu pas trouvé dans les articles de mon blog des dizaines d’autres écrits qui peuvent me donner et je l’ai le sentiment de bel et bien l’avoir ouvert le sarcophage de mon passé… Il l’est <Robert, je te l’affirme amicalement, et j’ai usé de centaines ce mots pour y arriver. Je te souhaite une très belle semaine, merci de ta visite et @ bientôt. Marc.
Metz : j'ai ouvert le sarcophage de mon passé !
Bonjour Galatée, je suis très touché par la teneur de ton commentaire sous cet article, je te devine aussi dans des souffrances qui peuvent ne pas être les miennes, mais qui me semblent là te montrer sous des heures en « tristounerie »… Oui, en effet l’écriture pour moi a su être un baume sur bien de mes blessures et je n’ai qu’un regret ne pas m’y être confronté avant. Merci de ce passage dans mes mots et aussi et surtout de m’en avoir laissé trace. Avec mon amitié, Marc de Metz
Merci Michel de ce chaleureux commentaire. Tu es le seul à en avoir laissé un sur ce poème. Il me fait donc un très grand plaisir. Je te souhaite une bonne fin de soirée, il est 22h00 à Metz et cette douce soirée, je la passe à répondre à ces sympathiques commentaires. Je suis en retard pour le faire… Amicalement, Marc de Metz. @ bientôt.
Ajouter un commentaire
Je suis toujours en même temps très heureux et aussi troublé lorsque l’une ou l’un de ceux qui me lisent me disent ce que là tu me confies. J’ai envie de penser que nous sommes très très nombreux à savoir écrire de cette façon, il suffit d’oser, ce que je fais. Je ne peux que te suggérer de ne plus te censurer et de te laisser venir des mots pour dire, partager, raconter… Merci, merci pour ce commentaire. Bonne fin de journée, @mitié, Marc.