• Mes revanches...

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    Je saupoudre ma vie de mes créations

    Je le fais depuis toujours avec passion

    Aujourd’hui elles passent par un clavier

    J’en ai des centaines d’autres sur papier

    Parler avec des couleurs est une revanche

     

    Créer imaginer inventer me fait être vivant

    Je le suis à l’écart des blessures d’antan

    Père m’a détesté créatif imaginatif intuitif

    Sa réprobation reste à jamais un additif

    Parler avec des mots est une revanche

     

    Je pars m’aventurer dans ma soixantaine

    J’ai vidé mon bagage de peurs lointaines

    Famille n’est plus dans celles du moment

    Sans elles je suis apaisé depuis longtemps

    Parler d’elles sans larmes est une revanche

     

    Mes vides sont remplis de mes souvenirs

    J’ai renoncé à laisser mes peines m’avilir

    Passager d’une vie sans famille je le suis

    Famille je ne t’en veux plus de m’avoir fuit

    Parler de cette vérité est une revanche

     

    Ma vie dans Metz est aujourd’hui absoute

    Plus aucune rupture familiale j’y redoute

    Sans les miens elle est aussi belle qu’avant

    J’y suis de sa beauté geôlier reconnaissant

    Parler d’elle en photos est une revanche

     

     

     

     

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  • Commentaires

    13
    Vendredi 1er Mars 2013 à 17:36
    Marc de Metz

     

     

    Moi aussi j’ai accepté que mes passés n’encombrent plus mes présents…

    Je mets le tout au pluriel car il est important pour moi…

    Tu as raison et non seulement je le sais depuis longtemps, mais je le vis aussi.

    J’aime n’avoir plus à vivre avec des très proches qui ne me voulaient qu’hors de ma vie…

    Bises Anniclick, @mitié de Metz, Marc.

    Bonne soirée à toi.

     

    J’adore ton cinéma en briques rouges qui est devenu un magasin de « fringues ». Ta ville est quand même très très belle même reconstruite après la dernière guerre. Ici, nous avons encore deux cinémas au cœur du centre ville piétonnier. L’ensemble doit largement dépasser les 12 ou 14 salles au moins. Pour qu’ils survivent en ville, c’est la mairie qui en est devenue propriétaire en en confiant ensuite l’exploitation à d’autres.

     

    12
    Vendredi 1er Mars 2013 à 09:35
    Anniclick

    Tu étais bien jeune en effet pour supporter ce choc surtout émotionnel.

    Mon divorce a été un véritable drame psychologique, heureusement ma famille m'a aidée et soutenue moralement. Il a duré 5 ans ... c'est tout ce que j'en dirai car le raconter ferait pleurer tout l'monde ici et il te faudrait acheter des tonnes de kleenex  !

    Vive la vie aujourd'hui même, le passé est passé ... c'est ma façon de vivre.

    Gros bisous

     

    11
    Jeudi 28 Février 2013 à 20:05
    Marc de Metz

     

     

    Je n’ai pas le souvenir que cela ait été très mal perçu par notre entourage. J’ai bien entendu perdu nos amies(s) communs, j’ai eu une traversée du désert, j’ai mis des années à rétablir ma situation financière et j’ai en même temps fait le deuil d’un quotidien avec mes deux filles. J’ai su un jour que nous avons été à Metz parmi les cinq premiers couples à divorcer par consentement mutuel avec le même avocat = divorcé en moins de quatre mois et c’est Madame qui a assumé tous les frais de la procédure de ce divorce qu’elle a voulu simplement pour ne plus être mariée et n’avoir plus aucun compte à rendre à un mari. Oui, elle a payé le divorce. Je n’en reviens pas qu’il a été prononcé il y a 35 ans aujourd’hui. Bises, bonne soirée @Anniclick. J’avais 24 ans le 28 février 1978…

    10
    Jeudi 28 Février 2013 à 08:52
    Anniclick

    35 ans ... à cette époque c'était un drame de divorcer ...

    J'avais 35 ans lorsque j'ai divorcé ...

    Bises amicales du jeudi

    Anniclick

    9
    Mercredi 27 Février 2013 à 20:08
    Marc de Metz

     

     

    Tout est déjà sous les meilleurs hospices possibles.

    Ce l’est depuis quelques années.

    Depuis une petite quinzaine d’années en fait.

    Et tout cela est moi tellement mieux que les trente années d’avant…

    Je suis apaisé, je suis délivré, je suis « vivant » et heureux.

    Bises, Marc de Metz.

    Bonne soirée.

     

    8
    Mercredi 27 Février 2013 à 20:02
    Marc de Metz

     

     

    Merci pour ce très touchant commentaire Anniclick. Ado, j’étais le fils d’un officier supérieur… Un jour, je suis allé passer le concours d’entrée aux Beaux-arts de Metz. Ce à quoi je n’avais pas pensé, c’est que mineur, ce serait mes parents qui recevraient le résultat. Il est arrivé, cela a donné la plus épouvantable colère paternelle : je venais d’attenter à sa prestigieuse personne, à sa réputation, à sa dignité, à l’armée, aux générations passées… en ayant osé passer ce concours sans lui en parler, et en étant accepté ! Ce fut terrible. J’ai passé une année aux Beaux-Arts (il n’a jamais décoléré) et au moment de commencer la seconde année à Toulon car ils avaient quittés Metz pendant l’été et imposé de les suivre, c’est là que j’ai su que j’allais être papa et j’ai tenu à assumer cette responsabilité. Je suis donc revenu à Metz et je suis devenu fonctionnaire… Les parents ne sont ni des Dieux, ni des infaillibles, ni même détenteur de l’avenir de leur(s) enfant(s). Je n’ai jamais pardonné à mes parents ! Ce blog me permet de créer, d’inventer, de partager, d’imaginer, de réaliser, d’écrire, de montrer des photos, de m’amuser et d’être VIVANT dans un univers que je trouve aussi virtuel que réel. Bises, bonne soirée à toi, Marc de Metz. @mitié. Demain, cela fera 35 ans que je suis divorcé.

    7
    Mercredi 27 Février 2013 à 19:48
    Marc de Metz

     

     

    Lilou, je suis heureux de lire que ton salut tu puisses le trouver dans un rapprochement avec tes enfants et surtout restez unis et très proches toujours.

    J’ai été adoré enfant, puis renié par mes parents ado. Ma vie en a été bouleversée, déchirée, et j’ai été malheureux pendant des dizaines d’années.

    J’ai été adoré par mes deux filles, enfants, adolescentes et jeunes adultes et j’ai été renié par elles deux à quatre ans d’écart. Moi, j’ai trouvé alors mon salut dans l’acceptation de cette irréversible réalité : je devais dans cette vie vivre sans parents et vivre sans enfants adultes.

    J’avais quatorze ans quand mon monde a été assassiné par mes parents, j’en avais quarante-cinq lorsque ma fille aînée m’a renié et quarante-neuf lorsque sa sœur a choisi de me faire la même chose.

    J’ai accepté de les désaimer comme j’avais du désaimer mes parents. De l’autre côté de mes renoncements, je me sais digne, intègre et honnête et je ressens que je n’ai jamais rien fait qui puisse m’avoir fait être remercié dans la vie de mes deux filles. Je me sais en accord avec ma vie personnelle, je me sais tout simplement avoir accepté cela.

    Il y a une vie après l’indicible et cette vie je la vis depuis quinze ans. Mes filles ne sont mes enfants que dans des milliers de souvenirs qui me restent de ma vie avec elles. J’espère que ce que je suis réussit à « transpirer » dans ce blog. Merci Lilou, @micalement, Marc de Metz.

     

    6
    Mercredi 27 Février 2013 à 19:29
    Marc de Metz

     

     

    Là, après ce très agréable commentaire, tu gagnes le droit d’être au moins cinq fois effrontée. Tu es pardonnée d’avance. Profite en bien. Bonne soirée, bises de Metz, Marc.

    5
    Mardi 26 Février 2013 à 22:19
    Steph/Lotus

    Et c'est un pur moment de plaisir que de la redécouvrir avec toi via le blog ou en vrai (à pieds) et un chance de t'avoir croisé ! bisous

    4
    Mardi 26 Février 2013 à 15:41
    lilou-52

    Bonjour Marc.

    Ce texte est très touchant. Il est des vies comme cela où rien ne nous est épargné et pourtant on a la force de continuer, de ne pas se laisser abattre et de trouver de quoi combler nos vides. Je n'aurai pas pu faire comme toi, j'aurai été trop malheureuse et j'ai été trop malheureuse. Je me suis rapprochée de mes enfants et même si cela ne se fait pas sans heurts mes petits-enfants m'apportent énormément. Sans eux, je ne sais pas si je tiendrai. D'ailleurs, sans eux, il y a longtemps que je serai repartie. Je suis contente que tu aies pu dépasser ce stade et le blog t'a permis d'autres ouvertures, enrichissantes et ça c'est bien. En tout cas, bravo.

     

    3
    Mardi 26 Février 2013 à 10:37
    kris

    magnifique, et émouvant à la fois

    bisous

    2
    Mardi 26 Février 2013 à 10:28
    Anniclick

    "Avant" nos parents avaient des idées bien arrêtées. Avec les miens c'était : "Ma fille tu iras à l'église, tu ne feras pas les Beaux Arts ni des études pour travailler dans la haute couture comme tu le souhaites, tu "dois" réussir" à l'école, supporter les bonnes soeurs ! faire du scootisme, tout cela je détestais. Conclusion : une vie pas trop réussie, à part qu'en tant que femme, j'ai pu donner la vie à trois enfants, juste une petite fierté quelque part ...

    Les parents ne sont pas des Dieux comme on le croit enfant. Ils ont été élevés ainsi par leurs propres parents. J'ai pardonné, plus ce triste mot "revanche" dans mon langage ... et je suis heureuse et fière de mon simple parcours de vie.

    Ici enfin on peut exprimer nos ressentis, le crier haut et fort et çà fait un bien fou. Tu verras Marc, la soixantaine est formidable, c'est la grande liberté retrouvée, finies les contraintes. Je te souhaite de ranger dans un coin de tes souvenirs tout le négatif et de l'oublier totalement. Des jours parfaitement heureux t'attendent, et puis tu as réussi ta vie sentimentale, grand veinard

    Je t'embrasse amicalement et affectueusement

    Anniclick qui est heureuse de voir le soleil ce matin ☼

    1
    Mardi 26 Février 2013 à 10:15
    Claudine /canelle

    Tout s'annonce sous les meileurs hospices ....sourires

    Bonne journée Marc

    Bises

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