• Parking Mazelle 3 mp1357 2010

     

     

     

     

    J’allais rentrer dans le parking, celui ou je suis abonné. C'est un parking aérien dont les façades sont toutes à claire-voie. J’entends à ce moment là, à la radio les premières notes d’une musique que j’aime beaucoup. Elle me touche depuis toujours.

     

    Je passe la barrière, je ne me lasse toujours pas qu’elle se soulèvent pour me céder le passage automatiquement. Je m’engage dans la première allée et je me dis : « comme d’hab, je tombe sur une musique que j’adore, que je n’entends pas souvent au moment où j’arrive. C'est pas juste ! ».

     

    Pas de place au premier niveau, je monte dans l’allée du suivant. Je suis la seule voiture à manœuvrer. J'y trouve une place de libre, proche des rampes, des escaliers et de l’ascenseur : je suis heureux… Je me glisse entre deux voitures.

     

    Et là, tout d’un coup, je décide que je vais écouter cette chanson jusqu’au bout ! Oui, je vais prendre le temps… Face à moi, j’aperçois ce magnifique soleil que nous avions hier soir. Je suis bien, les vitres sont encore ouvertes à moitié, il fait si bon ! Je suis heureux, je pousse le son.

     

    C’est là un irrépressible besoin inattendu, je suis encore mieux, je me sens serein la tête et le cœur pleine de cette musique pour le Monde et pour une fois une musique forte ne m'agresse pas, bien au contraire j'apprécie…

     

    Je surveille quand même qu’il n’y ait pas d’arrivée de voitures dans cette allée. Je suis trop bien élevé pour prendre le risque de déranger… Personne : le bonheur… Je me décide pourtant, au bout de deux minutes, à remonter les vitres et à augmenter encore plus le volume. Je fixe le soleil et je me détends heureux vraiment de m’offrir ce moment si insolite, si plein d’une plénitude que je ne ressens pas si souvent.

     

    J’arrive même à penser que si quelqu’un entend cette musique, il ne pourra pas savoir d’où elle vient ! Je suis rassuré, content de moi, ravi même de faire un truc que je ne fais jamais, pour ne pas déranger… Je me dis aussi que personne d’autre que moi ne saura jamais…

     

    Evidemment, une chanson, cela se termine. Je baisse alors le son, il passe de 22 à 6 comme d’habitude… Je coupe le contact. Je suis si satisfait d’avoir écouté très fort cette musique si spéciale pour moi. Je me tourne côté passager pour vérifier que j’ai bien remonté la vitre et je vois, dans la voiture à côté de la mienne, une DAME.

     

    Une petite dame est là assise, côté passager. Elle ne bronche pas, murée d’évidence dans une désapprobation totale. Je suppose qu’elle lisait et que mon concert pop ne peut que l’avoir ulcéré. S’il est mal poli de fixer une dame, j’ai pris le temps pour lui permettre de se retourner vers moi pour lui faire alors un de mes sourires angéliques « spécial mille excuses Madame ». Je n’ai pas eu à lui sourire… Elle n’a pas eu envie de « sympathiser » avec un gamin grossier de près de 60 ans qui écoute dans un parking sa musque à fond !

     

    J’ai gardé mon sourire et je me suis offert le plaisir de descendre au premier niveau en n’empruntant que les rampes réservées aux voitures. C’est interdit, mais hier soir j’ai eu envie d’avoir quatorze ans pendant dix minutes. Que cela m'a fait du bien !

     

    Je rie en vous racontant cette situation car rappelez-vous, je suis très bien élevé et je n’ai fait ce truc inconcevable pour moi, que certain que je ne dérangerai personne capable de me situer dans le parking ! Pourtant, il y avait, non seulement une personne que j’ai dérangée, que j'ai insupportée. La malheureuse était là, assise, quasiment pétrifiée à moins de trois mètres de ma sono de fou !

     

    S'il devait y avoir un fautif, un seul, ce serait Mickael Jackson et sa sublime chanson :

     

    « Heal The World »

     

    Je vous propose de l’écouter, mais sans déranger quiconque et surtout pas cette petite dame si calme, si discrète, si invisible, par un simple clic sur son titre...

     

    Peut-être alors que vous me comprendrez car c’est une chanson « douce » pour les enfants du Monde…

     

     

     

     

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  •  

    La lutte contre le racisme doit être un réflexe quotidien. Notre vigilance ne doit jamais baisser. Il faut commencer par donner l’exemple et faire attention aux mots qu’on utilise. Les mots sont dangereux.

     

    Certains sont employés pour blesser et humilier, pour nourrir la méfiance et même la haine. D’autres sont détournés de leur sens profond et alimentent des intentions de hiérarchie et de discrimination.

     

    D’autres sont beaux et heureux. Il faut renoncer aux idées toutes faites, à certains dictons et proverbes qui vont dans le sens de la généralisation et par conséquent du racisme.

     

    Il faudra arriver à éliminer de ton vocabulaire des expressions porteuses d’idées fausses et pernicieuses. La lutte contre le racisme commence avec le travail sur le langage…

     

    Le racisme expliqué à ma fille.

    Tahar Ben Jelloun.

    Editions du Seuil.

     

     

     

     

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  • Un paravent solaire.

     

    Pour me protéger des regards indiscrets (important sur une île déserte).

    Pour avoir de l’énergie solaire écologique et permanente.

    Pour y amarrer le toit de ma cabane en palmes de cocotiers.

     

    Une rallonge électrique de 100 mètres équipée d’un transformateur.

     

    Pour recharger mon portable satellitaire Wap en permanence.

    Pour m’en servi comme fil à linge et enclos dans la journée.

    Pour tendre un toit couvert de palmes végétales la nuit.

     

    Un portable satellitaire / Wap / Appareil photos 12 millions pixels / garanti 28 ans / avec une carte SD de 28 Gygas.

     

    Pour meubler ma solitude en ayant accès à vous restés sur OB.

    Pour pouvoir appeler le SAMU en cas d’indigestion de noix de coco.

    Pour avoir l’heure, connaître la météo sur mon île déserte et faire et regarder mes photos.

     

    Un filet de pèche indestructible de 450 m2.

     

    Pour tendre la nuit un enclos autour de ma cabane.

    Pour pécher dans le lagon du bout de la jetée de rochers.

    Pour protéger mon potager et mon champ de tabac.

     

    Le Quid de l’an 2000.

     

    Pour avoir de la lecture.

    Pour avoir du papier à rouler mes cigarettes.

    Pour allumer le feu pour cuisiner, fumer, éloigner les bêtes sauvages la nuit, me réchauffer pendant 28 ans sur mon île déserte.

     

    Une cocote minute tous feux de 28 litres.

     

    Pour y mettre à l’abri mon portable / Wap appareil photos et le Quid 2000.

    Pour cuisiner mes repas rapidement et m’en servir comme casque de protection pendant mes escapades au cœur de mon île déserte.

    Pour disposer d’un récipient pour ramener l’eau de la rivière.

     

    Un panier de pique-nique complet de grand luxe.

     

    Pour disposer de quoi préparer mes repas et de quoi manger confortablement.

    Pour pouvoir m'inviter pendant vingt-huit ans à un diner presque parfait

    Pour me servir de garde manger entre deux repas.

     

    Robinson Crusoé est resté vingt-huit ans sur son île…

     

     

     

     

    Photo Internet (Nouvelle Calédonie).


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  • Cannelle et Raoule 1 Marc de Metz 2012  

     

     

       

    C’est un samedi si étrange

    Etrange dans deux absences silencieuses

    Silencieuses et définitives elles sont dorénavant

    Dorénavant je serai seul dans mes samedis

    Samedis à venir sans plus jamais toi

    Toi passant doucement près de moi

    Moi te regardant monter sur le lit

    Lit grand ami de tes journées

    Journées passées à dormir

    Dormir pour ménager tes forces

    Forces que nous redoutions te faire défaut

    Défaut d’une longue espérance de vie

    Vie abrégée pour te protéger cette semaine

    Semaine redoutée dans un autre apprentissage

    Apprentissage de cet immense vide de toi Cannelle

    Cannelle trouvée abandonnée sur un chemin

    Chemin qui m’a permis de te rencontrer et t’aimer

    T’aimer au point d’accepter de te délivrer

    Délivrer après les paroles de ta vétérinaire

    Vétérinaire qui doucement nous a privés de toi

    Toi qui n’es pas revenue avec nous dans ta maison

    Maison que nous réapprenons sans toi dans notre vie

    Vie que nous avons eu la chance de partager longtemps

    Longtemps avec deux petites compagnes exceptionnelles

    Exceptionnelles dans le partage de leur amour pour nous

    Nous allons penser à elles et parler d’elles très longtemps

    Longtemps ce sera dans un temps sans Cannelle et Raoule

    Raoule partie depuis cinq ans déjà

    Déjà presque une semaine sans toi

    Toi absente d’ans un premier samedi

    Samedi vide autour de moi ici…

     

     

    Nous venons de vivre presque vingt ans en compagnie de Raoule et de Cannelle. Raoule est entrée dans notre vie fin septembre 1992 et cannelle en septembre 1994. Elle a été un chat jusqu’à sa première visite chez le vétérinaire après laquelle nous avons rajouté un « e » à Raoul… Nous nous savons être chanceux d’avoir eu deux compagnes absolument « géniales » et très affectueuses.

     

    Elles étaient fusionnelles, inséparables, et nous avons des milliers de souvenirs de notre formidable cohabitation. C’est avec tendresse que je leur dis adieu avec ces quelques photos. Nous nous étions promis de tout faire pour qu’elles vivent heureuses.

     

    Je nous sais là avoir l’intime conviction d’avoir réussi au-delà de notre désarroi et de notre peine et de ce que nous avons vécu avec Cannelle trop malheureuse, malgré notre présence, après la disparition de sa compagne. Elle en est tombée malade, très. Nous aimions nos deux compagnes, elles nous l’on rendu au centuple…

     

     

     

      Cannelle et Raoule 2 Marc de Metz 2012

     

     

     

     

    Cannelle et Raoule 3 Marc de Metz 2012

     

     

     

     

    Cannelle et Raoule 4 Marc de Metz 2012

     

     

     

     

    Cannelle et Raoule 5 Marc de Metz 2012

     

     

     

     

    Cannelle et Raoule 6 Marc de Metz 2012

     

     

     

     

    Cannelle et Raoule 7 Marc de Metz 2012

     

     

     

     

    Cannelle et Raoule 8 Marc de Metz 2012

     

     

     

     

    Cannelle et Raoule 9 Marc de Metz 2012

     

     

     

     

    Cannelle et Raoule 10 Marc de Metz 2012

     

     

     

     

    Cannelle et Raoule 11 Marc de Metz 2012

     

     

     

     

    Cannelle et Raoule 12 Marc de Metz 2012

     

     

     

     

    Cannelle et Raoule 13 Marc de Metz 2012

     

     

     

     

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  • Elle

     

    Mon mari m’aime

    Plus que sa mère

    Plus que sa sœur

    Plus que sa fille

    Moins que sa femme

     

    Lui

     

    Ma femme m’aime

    Plus que son père

    Plus que son frère

    Plus que son fils

    Moins que son mari

     

     

     

     

     

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  • Avatar-VIVRE-10-10-2009.jpg

     

     

     

     

    Qu'elle soit vraie ou pas, cette histoire contient des vérités !

     

    Un couple marié depuis quelques années ne parvient pas à avoir d'enfant. Pour ne pas se sentir trop seuls, ils achètent un chien : un chiot qu'ils élèvent avec beaucoup d'attention et d'amour, comme si c'était leur propre fils.

     

    Le temps passe et le chien grandit, jusqu'à devenir un beau et grand berger allemand. A plusieurs occasions, notamment des cambriolages, le chien prouve à ses maîtres qu'il leur est fidèle et sait les défendre.

     

    Au bout de sept ans, la femme est enfin enceinte.

     

    Bientôt, le bébé les accapare et petit à petit, le couple délaisse son chien. L'animal, fidèle depuis tant d'années, se sent seul, désespéré et, pour tout dire, un peu jaloux du nouveau né.

     

    Un jour, les parents placent le berceau et l'enfant endormi dans le salon tandis qu'ils partent sur la terrasse où les attend une viande rôtie.  Au bout d'un moment, le père se lève pour aller chercher des condiments dans la maison.

     

    Dans le couloir, il tombe nez à nez avec le chien assis sur ses deux pattes arrières. Le berger allemand remue la queue, les babines ensanglantées retroussées sur ses crocs, comme s'il souriait. Face à cette terrible vision, le maître ne réfléchit même pas : il décroche le fusil qui trône au-dessus du téléphone et tue le chien d'un coup. Ensuite, il se précipite dans le salon et y trouve un serpent égorgé, à deux mètres du berceau où l'enfant dort sagement

     

    Combien de fois avons-nous jugées injustement une personne ? Les apparences sont souvent trompeuses : nous avons vite fait de cataloguer quelqu'un sans savoir qui il est vraiment ! Quelles sont ses pensées, quels sont ses sentiments ? Souvent, les êtres ne sont pas aussi noirs qu'ils le paraissent. Ils sont seulement contrariés par une situation qu'ils ne maîtrisent pas.

     

    La prochaine fois que nous nous sentirons sur le point de juger quelqu'un sans appel, sur de simples apparences, souvenons-nous de l'histoire du chien fidèle. Cessons de juger sur l'apparence. Jugeons avec équité.

     

    ENCORE MIEUX NE JUGEONS PAS DU TOUT !

     

     

     

     

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