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Par Marc de Metz le 31 Mai 2012 à 06:06
Lorsque j’acquiers ce qui ressemble à une certitude, je repousse l’idée que s’en puisse en être une. Trop de certitudes d'avant ont été de très mauvaises compagnes de ma vie, de ma survie... Alors, lorsqu’une certitude prétend s’imposer à moi je la musèle toujours.
Mes proches avec qui je suis en amour, en affection, en amitié sauraient la transformer à nouveau en incertitude… Je n’étale pas ce qui peut ressembler à une certitude car celui qui le fait, qui l’impose, je le considère être inamical, grossier voire infréquentable...
Je n’ai qu’une certitude dont j’ignore la date de péremption : celle qu’un jour ou une nuit je serai mort ! Celle-ci, le plus souvent, "m’indifère". Pourtant, parfois et sans que je n’en connaisse la raison elle me rempli d'un sentiment qui a déjà ressemblé à de la peur…
Je suis presque l’ami de cette unique certitude. Il m’est indispensable de m’accorder cette exception intime. Je n'en parle pas car je suis convaincu qu'une certitude c’est tout simplement néfaste dans mes relations avec autrui et celle-ci touche à un sujet tabou pour beaucoup...
Rien n’est pour moi plus inutile que de me vouloir des certitudes. J’ai fort à faire avec mes renoncements, non pas pour les oubier mais pour les imposer légitimes dans ma vie auprès de celles et de ceux qui la partagent...
Un jour il me faudra peut-être écrire sur le sens que j’ai appris à donner au mot « renoncements ». Je suis obligé de le mettre au pluriel.
A l’inverse, j’ai appris à me tolérer « sûr de moi » , c’est protecteur ! C'est protecteur de nouvelles souffrances qui pourraient ressembler à celles douloureusement dépassées. Je sais ne plus les autoriser plus ni à trop me peiner, ni à trop me déstabiliser, ni à surtout me blesser, trop !
Si je devais pouvoir oublier les autres, si je devais pouvoir ne penser qu’à moi, je formulerais des certitudes en sachant que chose faite elles deviendraient inaltérables au plus profond de mon "moi". Elles me rendraient alors, j’en ai la certitude, odieux à toutes et tous. Là je me trouve une seconde certitude...
Si je me refuse à partager ce qui serait perçu par d’autres comme des certitudes, je m’accorde d’avoir des convictions et même des principes et eux je ne les cache plus… Je reste pourtant prudent en ne les partageant que très rarement et en en parlant doucement, calmement, prudemment...
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Par Marc de Metz le 26 Décembre 2011 à 17:04
Pour les enfants pauvres mouillés de larmes
Pour les enfants riches étourdis par leurs rires
Oui c’est Noël qui revient partout dans le Monde
Bonjour Noël le jour où l’enfant chéri est un prince
Pour un jour autour de lui les grands taisent leurs peines
Bonjour nouveau Noël tu es enfin de retour pour chaque enfant
25 décembre
Jour de Noël
Enfin revenu
Tant attendu
25 décembre
Jour de joies
Jour de rires
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Par Marc de Metz le 14 Décembre 2011 à 16:12
Être ici ami avec toi, avec vous c’est :
accepter de ne pas y réussir toujours
accepter de déplaire involontairement
accepter de décevoir plus que de raison
accepter d’être moi aussi froissé et blessé
accepter surtout de ne pas faire l’unanimité.
Accepter cela me permet d’écrire et de partager…
Avec des mots je partage mes passés et mon présent.
Avec d’autres mots je me risque parfois à partager l’avenir.
Je partage dans des lignes pour exister au-delà de moi.
Je partage pour être lu et peut-être vous rencontrer.
J’écris sans jamais oser prétendre un retour de votre part.
J’écris en souhaitant que mes mots ne desservent personne.
Vous lire c'est mettre une histoire sur des mots tristes et tourmentés.
Vous lire c'est mettre une histoire sur des mots joyeux et apaisés.
Vous lire c'est ne mesurer que l’ampleur de vos émotions.
Vous lire c'est ne mesurer que l’ampleur de mes émotions.
Je lis et j’écris pour espérer être méritant :
de toi
d’elle
de lui
d’eux
d’elles
de vous…
Je lis, j’écris et je partage car je suis perfectible :
par toi
par elle
par lui
par eux
par elles
par vous…
Accepter cela me permet d’écrire.
Accepter cela me permet de partager avec :
toi
elle
lui
eux
elles
vous…
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Par Marc de Metz le 13 Décembre 2011 à 16:52
Il paraît que tout va bien très bien !
Il paraît que nous sommes tous très heureux en France !
Il paraît que nous adhérons à tout ce qui est imposé !
Il paraît que nous sommes tous ravis des décisions prises !
Mais alors : tout ce qui suit serait faux ?
Mais alors : celui qui a listé cela se serait trompé ?
Mais alors : j’ai tord de vous le proposer en lecture ?
Alors : je vous invite à vous faire votre opinion...
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Par Marc de Metz le 10 Novembre 2011 à 16:42
Oui, sachons prendre le temps de rire, même dans nos larmes ce rire est oxygène. Rire, sans rire de tout, sans craindre de rire en blessant, sans vouloir faire autre chose que de respirer à grandes bouffées de vie. Rire c’est vivre et savoir alors le faire en se montrant ami… Bonne journée à vous toutes et tous et je vous la souhaite avec des :
rires
pour
musique...
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